RIYAD : Riyad et Djeddah figurent parmi les villes les plus améliorées au monde en termes de préparation à la mobilité urbaine, selon la dernière édition d’une étude annuelle incluant 60 villes.
Selon le classement établi par l’Oliver Wyman Forum et l’Université de Californie, Berkeley Institute of Transportation Studies, Riyad a gagné cinq places, passant de la 54e en 2021 à la 49e en 2022 ; Djeddah est passée de la 58e à la 51e place.
Ce rapport conclut que les investissements actuels à grande échelle dans les transports en commun et l’innovation mettent en évidence l’éventuelle progression de la position des villes.
André Martins, responsable des services et des opérations de transport pour l’Inde, le Moyen-Orient et l’Afrique au Forum Oliver Wyman a déclaré : « Vu la croissance consécutive de la population et du nombre de touristes, les solutions de mobilité et les infrastructures de transport urbain sont essentiels et constituent un élément clé de la Vision 2030 ».
« La mobilité représente un domaine complexe qui évolue rapidement. Dans des villes comme Riyad et Djeddah, les solutions doivent être multiples, que ce soit l’intelligente utilisation des solutions de micromobilité ou le déploiement accéléré de systèmes de transport public ».
Il a ajouté : « Entre temps, les giga-projets de l’Arabie Saoudite ont un niveau unique de flexibilité en termes d’infrastructure et de conception. Ceci signifie qu’ils peuvent à la fois servir de points d’entrée pour l’innovation dans le Royaume ainsi que de pionniers mondiaux des solutions de mobilité urbaine ».
Selon l’index, le système de transport en commun quasi complet de Riyad, combinant un réseau de bus avec six lignes de métro automatisé, jouera un rôle essentiel dans l’avenir de la mobilité de la ville.
Les résultats ont montré que l’approche centrée sur la voiture actuelle est atténuée par une bonne infrastructure routière, une forte adoption du covoiturage et de nouveaux investissements du gouvernement dans les technologies de véhicules autonomes connectés.
L’Arabie saoudite a également récemment annoncé l’inauguration de sa première usine de fabrication de véhicules électriques. Ceci contribuera à atteindre son objectif : que 30% des voitures à Riyad soient des véhicules électriques d’ici 2030.
Entre temps, l’infrastructure routière de haute qualité ainsi que ses solides connexions régionales font partie des atouts de Djeddah. Une autre force réside dans la proximité de la ville balnéaire avec La Mecque et Médine. D’ailleurs, la connexion de son aéroport international aux villes saintes via les trains à grande vitesse fait de cette région un carrefour mondial important et bien connecté.
La ville prévoit également de développer un système complet de transports en commun, y compris un métro qui devrait ouvrir en 2030.
Le rapport note que la préférence pour les voitures au Moyen-Orient contribue à la faible utilisation des transports en commun non-motorisés dans la région. Pourtant, la pénétration généralement élevée des services de mobilité partagée, tels que le co-voiturage, contribue à réduire les niveaux de congestion.
L’indice classe 57 indicateurs de performance clés quantitatifs et qualitatifs qui mesure l’impact social, les infrastructures, l’attractivité du marché, l’efficacité du système et l’innovation.
D’autres mesures de l’indice global incluent les investissements et les incitatifs liés au réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques, le nombre de zones sans voiture, l’adoption de véhicules autonomes, l’achalandage et le coût abordable des transports en commun.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com