Prix de la littérature arabe 2022: Yamen Manaï primé pour Bel Abîme paru aux éditions Elyzad

Né à Tunis en 1980, Yamen Manaï vit à Paris. Ingénieur en informatique, le lauréat est l’auteur de trois autres romans. (Photo fournie).
Né à Tunis en 1980, Yamen Manaï vit à Paris. Ingénieur en informatique, le lauréat est l’auteur de trois autres romans. (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 25 novembre 2022

Prix de la littérature arabe 2022: Yamen Manaï primé pour Bel Abîme paru aux éditions Elyzad

  • Ingénieur en informatique, le lauréat est l’auteur de trois autres romans – La Marche de l’incertitude, La Sérénade d’Ibrahim Santos et L’Amas ardent
  • «Ce prix est une belle preuve de fraternité, une main tendue vers cette littérature qui ne cherche qu’à s’envoler»

PARIS: Créé en 2013 par l’Institut du monde arabe (IMA) et la fondation Lagardère, le Prix de la littérature arabe est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe. Ce prix (doté de dix mille euros) promeut l’œuvre – roman ou recueil de nouvelles – d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français, publié entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2022.

Lors de la cérémonie de remise du prix de cette dixième édition organisée le 23 novembre à l’IMA, Jack Lang, président de l’institut, a rappelé le caractère unique de ce prix et son rôle essentiel en tant que «caisse de résonance pour les écrivains qui témoignent de l’extraordinaire vitalité de la littérature contemporaine arabe». Quant à Pierre Leroy, directeur général délégué de Lagardère SA et P.-D.G. de Hachette Livre, il a souligné que l’ambition de la fondation Lagardère est «de contribuer à promouvoir la littérature arabe, encore trop souvent privée de l’écho qu’elle mérite en Europe, parce que le livre est et doit rester un puissant vecteur de découverte et de compréhension entre les cultures».

litterature arabe
Présidé par Pierre Leroy, le jury, composé de personnalités du monde des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe, a décerné le Prix de la littérature arabe 2022 à Yamen Manaï pour son roman Bel Abîme, paru aux éditions Elyzad. (AFP).

 

Les membres du jury

Nicolas Carreau, écrivain et chroniqueur;

Nada al-Hassan, spécialiste du patrimoine culturel;

Mahi Binebine, peintre et écrivain;

Mustapha Bouhayati, directeur de la fondation Luma à Arles;

Gilles Gauthier, ancien ambassadeur de France au Yémen, traducteur des livres d’Alaa el-Aswany;

Pauline Hauwel, secrétaire générale du groupe Lagardère;

Houda Ibrahim, auteur et journaliste à Radio France internationale (RFI);

Alexandre Najjar, avocat, écrivain, Grand Prix de la Francophonie 2020;

Nathalie Sfeir, libraire, chargée du rayon du livre arabe à la librairie-boutique de l'IMA

Présidé par Pierre Leroy, le jury, composé de personnalités du monde des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe, a décerné le Prix de la littérature arabe 2022 à Yamen Manaï pour son roman Bel Abîme, paru aux éditions Elyzad. Né à Tunis en 1980, Yamen Manaï vit à Paris. Ingénieur en informatique, le lauréat est l’auteur de trois autres romans – La Marche de l’incertitude, La Sérénade d’Ibrahim Santos et L’Amas ardent – qui ont été publiés dans la même maison d’édition. Il a également été récompensé du prix Orange du Livre en Afrique 2022 avec le même roman, Bel Abîme.

«J’ai écrit ce roman sur l’envers de la carte postale tunisienne. Au moment où je l’ai achevé, en janvier 2021, les jeunes sont sortis dans la rue, la nuit, en colère, en rage (…) ces dernières années, tout ce qui est arabe est sulfureux, suspect et inquiétant. Nous avons très peu l’occasion d’être fiers de cette identité, de la célébrer, surtout en Occident», souligne Yamen Manaï. «Ce prix est une merveilleuse occasion de le faire. Il est une belle preuve de fraternité, une main tendue vers cette littérature qui ne cherche qu’à s’envoler», ajoute-t-il.

Lors de cette cérémonie, la distinction «Une mention spéciale» a été attribuée à l’écrivain soudanais Hammour Ziada pour son roman Les Noyées du Nil, paru aux éditions Sindbad et Actes Sud. Le roman a été traduit de l’arabe au français par Marcella Rubino et Qaïs Saadi.

Création du Prix de la littérature arabe des lycéens

Annoncé par Pierre Leroy, un Prix de la littérature arabe des lycéens sera créé en partenariat avec l’académie de Versailles qui englobe quatre départements: les Yvelines, les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et l’Essonne. Déléguée académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle du rectorat de Versailles, Marianne Calvayrac se dit «fière et très émue d’annoncer la création de ce prix». Elle le considère comme «particulièrement singulier à plusieurs titres; parce qu’il s’inscrit dans une démarche d’excellence qui permet d’aborder des écritures, une langue, avec les enjeux de la traduction et de l’interprétation, mais aussi dans un véritable parcours de l’éducation nationale artistique et culturelle. Ce prix s’inscrit aussi dans une réflexion sensible qu’on appelle à l’école “les enjeux d’interculturalité” qui, avec cette démarche, doit nous permettre d’avancer toujours plus dans la construction d’un regard sur l’altérité et sur les différentes cultures du monde, en l’occurrence sur le monde arabe», conclut-elle.


Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock

L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
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  • La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans
  • Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux

LONDRES: La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans, une disparition qui a aussitôt suscité l'hommage des Rolling Stones.

Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux. "Elle était une merveilleuse amie, une magnifique chanteuse et une grande actrice", a écrit Jagger, qui a partagé sa vie. "Elle va me manquer", a aussi réagi Richards.

Un peu plus tôt, un porte parole de la chanteuse avait annoncé son décès. "Elle s'est éteinte paisiblement à Londres aujourd'hui, en compagnie de sa famille", indique un communiqué transmis à l'AFP.

La chanteuse Carla Bruni-Sarkozy a dit "au-devoir à sa très chère amie Marianne". "Repose en paix, Marianne", a écrit l'autrice J.K. Rowling.

A l'époque du "Swinging London" dans les années 1960, la chanteuse blonde est repérée lors d'une soirée par le manager des Stones, Andy Oldham. Mick Jagger et Keith Richards lui proposent de chanter leur titre "As Tears Go By" (1964), avec lequel elle entre dans le Top 10 britannique à seulement 17 ans.

Viennent ensuite d'autres succès: "Come and Stay With Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".

Marquée par des hauts et des bas liés à des problèmes de toxicomanie, sa carrière l'a aussi menée au théâtre et au cinéma.

Marianne Faithfull est née le 29 décembre 1946 à Londres d'un père officier, espion de Sa Majesté, et d'une aristocrate autrichienne.

Mariée à 18 ans avec le galeriste John Dunbar, elle le quitte bientôt pour Mick Jagger, dont elle sera la compagne et la muse entre 1966 et 1970.

En 1968, elle joue le rôle d'une motarde nue sous sa combinaison en cuir dans "La motocyclette" de Jack Cardiff, avec Alain Delon.

C'est l'époque où elle est entraînée dans ce qu'elle appellera le "cirque permanent" des Rolling Stones, et devient progressivement accro à l'héroïne.

 

- Renaissance musicale -

 

Sa relation avec Mick Jagger et leurs frasques, qui font la Une des tabloïds britanniques, auraient inspiré les tubes "Wild Horses" et "You Can't Always Get What You Want".

S'ensuivent une tentative de suicide, la fin de leur relation, la perte de la garde de son fils né de sa précédente union, et une descente aux enfers dans les squats et les rues de Soho, à Londres.

Elle survit de justesse à une overdose, mais les drogues dures et la nicotine ont marqué sa voix, devenue rocailleuse.

Elle confiait à l'AFP en 2014: "honnêtement, certains de mes souvenirs des années 60 sont merveilleux et d'autres sont horribles".

Elle traverse ensuite une période punk, pendant laquelle elle chante des textes mordants et désabusés comme "Why D'Ya Do It?" ou "Working Class Hero" de John Lennon. L'album "Broken English" (1979), qui signe son retour, est considéré comme un classique.

Elle prend ensuite un tournant plus jazz et blues, avec son album "Strange Weather". Dans les années 1990, une cure de désintoxication lui permet de remonter la pente.

Au cinéma, elle apparaît dans "Intimité" de Patrice Chéreau ou Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola, où elle interprète Marie-Thérèse d'Autriche.

Ces dernières années, la chanteuse avait souffert de multiples problèmes de santé, dont un cancer du sein et une maladie pulmonaire causée par des années de tabagisme.

Elle avait collaboré avec des artistes comme PJ Harvey et Nick Cave, qui l'ont décrite comme une de leurs sources d'inspiration.

En 2020, elle avait été sévèrement affectée par le Covid-19 et hospitalisée, au point où les médecins ont cru qu'elle n'y survirait pas. Mais la chanteuse était allée au bout de son 21e et dernier album, "She Walks in Beauty".

"Cette pandémie m'a salement touchée, j'ai failli mourir", avait-elle confié à l'AFP en 2021, craignant "ne plus pouvoir chanter un jour".

Marianne Faithfull, qui a vécu à Paris, était rentrée à Londres depuis quelques années pour se rapprocher de son fils et de ses petits-enfants.


Eurovision 2025: Louane représentera la France

La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
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  • La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision
  • La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué

PARIS: La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision, concours européen dont la finale se tiendra le 17 mai à Bâle, en Suisse.

"Je suis sûre que tu es fière, que tu regardes de loin, alors tu sais quoi ? Je vais le faire pour nous, je vais le faire pour nos rêves: je vais représenter la France à l'Eurovision", a annoncé l'interprète de "Secret" et autres tubes pop, dans un message vidéo posté sur son compte Instagram (1,2 million d'abonnés).

Anne Peichert - alias Louane - fait référence à sa mère, décédée d'un cancer en 2014. Sa vidéo est illustrée par des photos de famille d'elle, enfant puis adolescente déjà passionnée de musique.

"Je me rappelle de toutes ces soirées, des paillettes dans mes yeux chaque année, on ne pouvait rater ça pour rien au monde", se remémore aussi Louane, en voix off de cette vidéo d'annonce.

"On était à des années-lumières de s'imaginer que ce soit possible mais t'en rêvais. Moi aussi j'en rêvais de cette vie-là, de ce moment", ajoute-t-elle.

La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué.

"C'est une grande fierté d'accueillir Louane dans la famille Eurovision. Une artiste authentique, passionnée et passionnante. Elle a déjà conquis le public français qui la connaît et l'aime depuis toujours", déclare Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française à l'Eurovision et directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions, dans ce communiqué.

La chanteuse, appréciée par un public intergénérationnel, a vu sa carrière décoller après sa participation au télé-crochet musical "The Voice" (TF1) en 2014.

L'émission lui permet aussi d'être repérée pour jouer le premier rôle dans le film "La Famille Bélier", gros succès de fin 2014 avec 7,5 millions d'entrées.

Son premier opus "Chambre 12", certifié double diamant, marque le coup d'envoi d'un succès aussi populaire que durable.

Pour "Solo", cinquième album studio sorti en octobre, l'artiste travaille avec son compagnon, le chanteur et musicien Florian Rossi, et dévoile une facette plus intime d'elle-même.

Elle succède à Slimane, qui avait pris la quatrième place de l'Eurovision en 2024, avec "Mon amour".

La France n'a plus remporté ce grand concours européen de la chanson depuis la victoire de Marie Myriam, en 1977.


Ithra présente des trésors islamiques historiques lors de la deuxième biennale des arts islamiques 

La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
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  • Un édit ancien, un fragment de tapis de prière et un manuscrit religieux parmi les objets exposés
  • L'événement explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée

DJEDDAH : Des objets islamiques historiques sont exposés par le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à l'occasion de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques qui se tient actuellement à Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 25 mai dans l'emblématique terminal occidental du Hadj, la biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between » (en français, « Et tout ce qui se trouve entre les deux »), explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée.

Parmi les pièces exposées figurent un édit du sultan ottoman Mustafa III, qui a régné de 1757 à 1774, concernant la tombe du prophète Mahomet, un fragment de tapis de prière, un manuscrit de tafsir (interprétation du Coran), un support de manuscrit pliant, une lampe de mosquée et un grand minbar (chaire) en bois.

Ithra, qui est reconnu comme un leader mondial dans le domaine des arts et du patrimoine islamiques, présentera ses pièces dans la section Al-Madar de la biennale. Cette exposition rassemble des contributions d'institutions locales et internationales de premier plan, soulignant la richesse et la diversité de la culture islamique.

« C'est un privilège pour Ithra de participer à la biennale », a déclaré Farah Abushullaih, directrice du musée d'Ithra. « C'est un privilège pour la collection islamique d'Ithra d'être présentée une fois de plus à cette prestigieuse biennale, qui célèbre la diversité et la profondeur des arts islamiques ».

« Notre participation souligne notre engagement permanent à préserver et à partager le riche patrimoine de l'art islamique avec un public mondial, tout en développant la connaissance des concepts clés des traditions islamiques qui ont façonné et continuent de façonner les identités islamiques aujourd'hui », a-t-elle ajouté. 

Les objets exposés, qui ont été soigneusement sélectionnés en collaboration avec Heather Ecker et Marika Sardar de l'équipe de conservation d'Al-Madar, reflètent le thème du waqf. Ce concept islamique fondamental consiste à consacrer des biens au bénéfice de la communauté, en soutenant des initiatives religieuses, éducatives ou caritatives.

La participation d'Ithra s'inscrit dans sa mission d'inspirer, d'enrichir et d'encourager l'appréciation du patrimoine islamique par le biais de diverses initiatives, notamment sa conférence triennale sur l'art islamique et ses grandes expositions. L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) présente plus de 130 œuvres historiques et contemporaines, dont beaucoup sont exposées au public pour la première fois.

Grâce à sa solide programmation de conférences, d'ateliers et de démonstrations en direct, Ithra continue d'honorer le passé et le présent, en positionnant l'artisanat islamique comme une tradition vivante. Ses efforts soulignent le rôle de l'institution en tant que championne mondiale de l'échange culturel et de la créativité.

La Biennale des arts islamiques, organisée par la Fondation de la Biennale de Diriyah, offre une plateforme pour explorer les arts et les traditions islamiques.

La première édition de l'événement en 2023, à laquelle Ithra a également participé, a attiré plus de 600 000 visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com