L'ouvrage qui a rendu célèbre l'art rupestre d'Arabie saoudite

L'art rupestre ancien est le plus grand trésor du patrimoine saoudien et témoigne d'une histoire de la culture humaine qui remonte à 10 000 ans (Photo fournie).
L'art rupestre ancien est le plus grand trésor du patrimoine saoudien et témoigne d'une histoire de la culture humaine qui remonte à 10 000 ans (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 23 novembre 2022

L'ouvrage qui a rendu célèbre l'art rupestre d'Arabie saoudite

  • Un exemplaire rare de la première édition de l’ouvrage Prehistoric Rock Art of Northern Saudi Arabia (Art rupestre préhistorique du nord de l'Arabie saoudite) était en vente à la Foire internationale du livre de Sharjah
  • Le passé ancien du Royaume était peu ou pas reconnu avant la publication du livre de Majeed Khan en 1993

LONDRES: En mai 1976, Majeed Khan, jeune diplômé de l'Université du Sindh, au Pakistan, se rend en Arabie saoudite pour rejoindre le ministère du Tourisme en tant que consultant en archéologie chargé de prodiguer des conseils sur le développement des musées et la conduite de recherches archéologiques dans le pays.
Cette nomination s’avère déterminante.
À cette époque où l'Arabie saoudite surfe sur la vague du premier grand boom pétrolier et se concentre sur son évolution rapide, l'archéologie dans le Royaume n’en est qu’à ses débuts.
Mais avec Khan, le pays trouve un ardent défenseur de l'un de ses plus grands trésors patrimoniaux – l'art rupestre ancien – dont des milliers d'exemples se cachent dans le territoire et témoignent d'une histoire de la culture humaine remontant à 10 000 ans.


Khan, qui vit à Riyad et qui, à l'âge de 80 ans, travaille toujours comme consultant auprès du département des antiquités du ministère de la Culture, a consacré toute sa vie professionnelle à un sujet qui, aujourd'hui encore, le fascine et le surprend.
Le mois dernier, il a la surprise d’apprendre que son ouvrage phare, Prehistoric Rock Art of Northern Saudi Arabia (Art rupestre préhistorique du nord de l'Arabie saoudite), publié par le département des antiquités et des musées du ministère saoudien de l'Éducation en 1993, est désormais considéré comme un objet de collection.
Un exemplaire de la première édition a été proposé à la vente au prix de 1 250 livres sterling (1 livre sterling = 1,15 euro) par un libraire londonien spécialisé, lors de la Foire internationale du livre de Sharjah, aux Émirats arabes unis, qui s'est tenue du 2 au 13 novembre.
Khan estime que cela représentait beaucoup d'argent. Mais d'un autre côté, «c'est le premier livre de recherche sur l'art rupestre publié dans un pays arabe», affirme-t-il. À l'époque de sa publication, «aucune université saoudienne n'enseignait l'art rupestre et il n'y avait pas de véritable recherche sur l'art rupestre au Royaume».
En outre, le passé ancien de l'Arabie saoudite n'était pas ou peu reconnu dans le monde, un passé qui est aujourd'hui adopté avec enthousiasme et qui constitue l'épine dorsale de grands projets touristiques, tels que AlUla et Diriyah, destinés à attirer chaque année des millions de visiteurs dans le Royaume.

Un exemplaire de la première édition a été proposé à la vente au prix de 1 250 livres sterling par un libraire londonien spécialisé, lors de la Foire internationale du livre de Sharjah, aux Émirats arabes unis, qui s'est tenue du 2 au 13 novembre (Photo fournie).

Par exemple, dans l’ouvrage Cambridge Illustrated History of Prehistoric Art publié en 1998 et qui se veut exhaustif, il n'y a pas une seule mention de l'Arabie saoudite – un impair qui sera dramatiquement mis en évidence par le travail de Khan.
Décrire Khan comme un pionnier dans son domaine, c'est sous-estimer son impact sur la compréhension de l'étendue et de l'importance du passé ancien du Royaume.
Au cours des quatre dernières décennies, il publie des dizaines d'articles de recherche. Le premier, qu'il coécrit porte sur «La faune du Miocène inférieur d'Assarrar, en Arabie orientale» et est publié dans Atlal, le journal d'archéologie de l'Arabie saoudite, en 1981.
Son premier livre, paru en 1993, peu avant ses travaux révolutionnaires sur l'art rupestre préhistorique d'Arabie saoudite, s’intitule The Origin and Evolution of Ancient Arabian Inscriptions (L'origine et l'évolution des inscriptions arabes anciennes), également publié par le ministère de l'Éducation.
Mais c'est aux pétroglyphes qu'il consacrera la majeure partie de son énergie, un engagement académique qui aboutit en 2015 à l'inscription de l'art rupestre de la région de Hail, en Arabie saoudite, au patrimoine mondial de l'Unesco.
Le nom de Khan, ainsi que celui de deux collègues de la Commission saoudienne du tourisme et des antiquités, Jamal Omar et le vice-président Ali al-Ghabban, figure sur le texte de nomination qui permet aux sites jumeaux près de Jubbah et Shuwaymis, dans la province septentrionale de Hail, d’être reconnus par l'Unesco comme ayant une «valeur universelle exceptionnelle».

Décrire Majeed Khan comme un pionnier dans son domaine c’est sous-estimer son impact (Photo fournie).

«C’était pour moi le moment le plus émouvant de mes 40 années de recherche», confie Khan à Arab News en janvier 2021.
Il ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. Hail n'est pas la seule région d'Arabie saoudite où l'on trouve de l'art rupestre, et «ces jours-ci, je travaille sur le site d'art rupestre de Hima, à Najran, pour qu'il soit lui aussi inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco».
L'Arabie saoudite compte plus de 2 000 sites d'art rupestre. Mais la plus grande concentration de pétroglyphes néolithiques, ou gravures rupestres, et les plus anciens exemples connus, datant de 10 000 ans, se trouvent dans le nord du pays, sur deux sites éloignés de 300 kilomètres dans la province de Hail.
Les anciens ancêtres des Saoudiens actuels n'avaient ni papier, ni stylo, ni langue écrite pour marquer leur passage sur terre.
Mais en utilisant les rochers de leurs impressionnants paysages comme toile il y a des milliers d'années, les anciens peuples du territoire qui allait devenir l'Arabie saoudite ont trouvé le moyen de laisser leur trace dans l'histoire. Ils ont ainsi créé une étonnante représentation picturale d'un monde aujourd'hui oublié, minutieusement picorée, ciselée et gravée dans les rochers de grès de la région.
Le premier des deux sites de Hail se trouve à Jabal Umm Sinman, un affleurement rocheux à l'ouest de la ville de Jubbah, à quelque 90 kilomètres au nord-ouest de la ville de Hail et à 680 kilomètres de la capitale, Riyad.
Les origines de la ville remontent à l'aube de la civilisation arabe, lorsque les collines d'Umm Sinman surplombaient un lac d'eau douce, qui a fini par disparaître sous les sables du désert de Nefud, il y a environ 6 000 ans.
Sur ces collines, selon les termes du document de proposition d'inscription à l'Unesco cosigné par Khan, les ancêtres des Saoudiens d'aujourd'hui «ont laissé les traces de leur présence, de leurs religions, de leurs perspectives sociales, culturelles, intellectuelles et philosophiques de leurs croyances sur la vie et la mort, de leurs idéologies métaphysiques et cosmologiques».
D’après Khan, l'art rupestre de Jubbah «représente toutes les phases de la présence humaine, du Néolithique, 10 000 ans avant notre ère, jusqu'à un passé récent», et reflète une époque où le climat et le paysage étaient très différents d'aujourd'hui.
Gravés sur les rochers, souvent à des hauteurs mystérieusement inaccessibles, se trouvent les attributs d'un monde perdu: un défilé de danseurs, de dieux et de déesses oubliés, de figures mythologiques mi-humaines et mi-bêtes, et d'animaux tels que des moutons, des bouquetins, des chameaux, des chevaux, des loups, des autruches et – reflet d'une époque où les proies abondaient dans les plaines autrefois luxuriantes de l'Arabie – des lions.
«Le type d'animaux représentés indiquerait des changements de climat et d'environnement», signale Khan. «Les grands dessins de bœufs indiquent un climat frais et humide, tandis que l'absence de dessins de bœufs et l'apparition de pétroglyphes de chameaux témoignent de conditions chaudes et sèches.»

EN BREF

- La Foire internationale du livre de Sharjah a vu le jour en 1982 pour concrétiser la vision du Dr Sultan al-Qasimi, souverain de l'émirat éponyme au sein des Émirats arabes unis.
- Cette année, le festival s'est déroulé du 2 au 13 novembre.

 

«Tant à Jubbah qu'à Shuwaymis, ce changement dans la faune et la flore représente clairement un changement graduel mais drastique de la société et du climat à l'époque préhistorique et préislamique.»
Selon Khan, les similitudes entre les thèmes et les représentations dans d'autres parties du monde, notamment en Afrique, en Inde, en Australie, en Europe et en Amérique, montrent que «l'Arabie saoudite fait partie du patrimoine mondial et des traditions culturelles».
Comme d'autres peuples du monde, «les artistes arabes anciens dessinaient les animaux avec lesquels ils vivaient et dépeignaient leurs activités sociales, comme la danse et les rituels religieux».
Le second des sites jumeaux de Hail se trouve à Jabal al-Manjor et Raat, à 220 kilomètres au sud-ouest de Jubbah, près du village de Shuwaymis. Ses trésors ont été découverts il y a seulement 20 ans, une histoire remarquable dans laquelle Khan a notamment joué un rôle de premier plan.
En 2002, Aramco World, le magazine de la compagnie pétrolière nationale saoudienne, rapportait qu'en mars de l'année précédente, un bédouin faisant paître ses chameaux était tombé sur des marques étranges sur un ensemble de rochers éloignés. Mentionnant sa découverte à un enseignant de la ville locale de Shuwaymis, ce dernier a alerté les autorités, qui ont fait appel à Khan.
«Oui, cette histoire est correcte», confirme Khan. «J'ai rencontré à la fois le bédouin et Saad Rawsan, le directeur de l'archéologie de la région de Hail, qui nous a emmenés sur les sites pour des études et des recherches plus approfondies.»

«Le type d'animaux représentés indiquerait des changements de climat et d'environnement», signale Khan (Photo fournie).

Il découvre alors qu'ensemble, les sites jumeaux témoignent de plus de 9 000 ans d'histoire de l'humanité, allant des premières traces picturales de la chasse au développement de l'écriture, de la religion et de la domestication d'animaux tels que le bétail, les chevaux et les chameaux.
Comme l'indiquent les documents de l'Unesco, ces sites justifient leur inscription sur la liste du patrimoine mondial car ils présentent «un grand nombre de pétroglyphes d'une qualité exceptionnelle attribués à 6 000 à 9 000 ans d'histoire humaine, suivis au cours des 3 000 dernières années par un développement très précoce de l'écriture qui reflète la culture bédouine et qui se termine par des versets coraniques».
En outre, les sites de Jubbah et de Shuwaymis comprennent «le plus grand et le plus magnifique recueil de pétroglyphes néolithiques au monde».
On trouve de l'art rupestre néolithique dans de nombreux endroits d'Eurasie et d'Afrique du Nord, «mais nulle part dans une concentration aussi dense ou avec une qualité visuelle aussi élevée» que dans cette région reculée du nord-ouest de l'Arabie saoudite.
Peter Harrington, le libraire londonien qui a apporté le livre de Khan à Sharjah pour la foire du livre, l'a décrit comme «une monographie pionnière. La première et unique édition de cet ouvrage fondateur, qui aborde un sujet jusqu'alors négligé, remet en cause les idées reçues selon lesquelles les influences dans l'art rupestre de la région proviennent de la Mésopotamie, du Levant et de la vallée du Nil. Il contribue ainsi à inscrire le passé ancien du Royaume sur la carte des connaissances modernes, et à ouvrir la voie à l'inscription en 2015 de l'art rupestre de la région de Hail au patrimoine mondial de l'Unesco».
«Je suis extrêmement surpris de découvrir le prix de mon livre», soutient Khan lorsque Arab News lui communique le prix demandé pour le volume épuisé à la Foire internationale du livre de Sharjah, bien qu'il ait reçu quelques informations de son côté.
«Le ministère l'imprime de nouveau», affirme-t-il.
Cela ne risque pas de décourager les collectionneurs toujours désireux de s'emparer des premières éditions rares de livres traitant de l'histoire de la région. Rares sont les histoires aussi fascinantes que celle de l'art rupestre d'Arabie saoudite, et rares sont les livres aussi importants pour la valorisation du passé du Royaume que l'ouvrage de Khan, vieux de 30 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com