PARIS: La classe politique française a rendu hommage vendredi aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, en assurant que "la France n'oublie pas" et restait mobilisée dans son combat contre le terrorisme.
"Fluctuat nec mergitur". Le Premier ministre Jean Castex a sobrement tweeté la devise de la Ville de Paris ("Elle est battue par les flots, mais ne sombre pas") en hommage aux 130 morts et 350 blessés des attaques perpétrées ce soir-là à l'extérieur du Stade de France, au nord de Paris, sur des terrasses de la capitale et dans la salle de spectacle parisienne du Bataclan.
À la mémoire de Manuel Dias et en respect aux nombreux blessés et victimes du terrorisme sur ce lieu le soir du 13 novembre 2015. pic.twitter.com/6hQFJBzp3A
— Jean Castex (@JeanCASTEX) November 13, 2020
"Aujourd'hui je pense beaucoup aux familles, leur deuil n'est pas achevé", a souligné le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur BFMTV, en relevant que le terrorisme reste "une menace majeure" pour le pays et ses "valeurs", et "exige une très grande fermeté".
"Luttons sans relâche contre le fanatisme, restons unis", a tweeté le patron de LREM (majorité présidentielle) Stanislas Guerini.
5 ans après, la douleur du #13Novembre2015 est toujours là.
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) November 13, 2020
130 sourires se sont éteints dans une des nuits les plus sombres de l’histoire de notre capitale.
Luttons sans relâche contre le fanatisme, restons unis.#fluctuatnecmergitur pic.twitter.com/dwOXQ11K6G
François Hollande, président (socialiste) de la République au moment de ces attentats, a considéré dans un entretien au quotidien Le Parisien que si "des batailles ont été emportées, la guerre n'a pas été gagnée encore" contre le terrorisme.
Il a ainsi invité à "armer la démocratie (...) par la loi et par la force", en prévenant toutefois, sur la radio France Inter, que "rajouter des textes aux textes ne les rend pas plus fermes".
"Plus que jamais, notre devoir, pour eux tous (les victimes, NDLR) et leurs proches, c'est l'intransigeance totale et la combativité face à la barbarie islamiste", a estimé la présidente du Rassemblement national (extrême droite) Marine Le Pen.
Le député Les Républicains (opposition de droite) Eric Ciotti a déploré, cinq ans après que "l’islamo-nazisme frappait Paris en son cœur", que "la menace plane toujours".
Christian Estrosi, maire LR de Nice, ville aussi touchée par le terrorisme, a appelé à "entrer en résistance" face aux terroristes qui mènent "une guerre contre tout ce que nous sommes".
"Le combat pour la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité doit être poursuivi et mené avec détermination", a affirmé la présidente du groupe socialiste à l'Assemblée Valérie Rabault.
"Face à ceux qui défendent l'islamisme et à ceux qui théorisent la guerre des civilisations, la République est la meilleure des antidotes", a estimé le secrétaire national du PCF (communiste) Fabien Roussel.
"Ne jamais oublier. Ne jamais transiger. Ne rien céder", a tweeté l'eurodéputé EELV (écologistes) Yannick Jadot.
Ne jamais oublier. Ne jamais transiger. Ne rien céder.#13Novembre2015 pic.twitter.com/hHFvCobvAS
— Yannick Jadot (@yjadot) November 13, 2020