Des coups de semonce tirés lors d’une bagarre dans un talk-show libanais

La bagarre a finalement été arrêtée après que l’armée libanaise est intervenue pour calmer la situation (Photo, Twitter).
La bagarre a finalement été arrêtée après que l’armée libanaise est intervenue pour calmer la situation (Photo, Twitter).
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Publié le Samedi 05 novembre 2022

Des coups de semonce tirés lors d’une bagarre dans un talk-show libanais

  • Le personnel de sécurité de la MTV s’affronte avec des membres du Courant patriotique libre, incitant l’animateur de l’émission à couper le direct
  • À la suite de l’incident survenu jeudi en fin de journée, les personnes ont été escortées à l’extérieur du bâtiment, où les escarmouches se sont poursuivies

LONDRES: Des agents de sécurité ont tiré des coups de semonce dans une tentative désespérée d’arrêter une bagarre qui a éclaté pendant le tournage du célèbre talk-show libanais «Sar Al-Waqt», qui signifie «Il est temps» en arabe.

Une vidéo circulant en ligne montre des membres du Courant patriotique libre (CPL) se battant avec le personnel de sécurité à l’intérieur du studio de la chaîne de télévision MTV, ce qui a incité l’animateur Marcel Ghanem à couper le direct et à demander une pause.

La bagarre a finalement été arrêtée après que l’armée libanaise est intervenue pour calmer la situation.

À la suite de l’incident survenu jeudi en fin de journée, les personnes ont été escortées à l’extérieur du bâtiment, où les escarmouches se sont poursuivies.

Dans une autre vidéo, un agent de sécurité de la MTV tire des coups de semonce en l’air, avant que les militaires n’interviennent pour mettre fin à la bagarre.

Aucune blessure grave n’a été signalée, mais plusieurs personnes auraient subi des coupures et des contusions mineures.

La MTV a publié un communiqué dans lequel elle présente ses excuses pour l’incident : «Ce qui s’est passé dans le studio est inacceptable et n’est pas approprié pour un public qui était censé garder son calme.»

«Nous présentons nos excuses pour ce qui s’est passé à l’antenne et nous veillerons à ce que tout soit placé sous la garde des forces de sécurité.» 

À la suite de la bagarre, le CPL — dirigé par Gebran Bassil, gendre de l’ex-président Michel Aoun — a publié un communiqué indiquant que les jeunes membres du parti qui participaient au programme avaient été attaqués par des membres du public.

Selon le communiqué, le personnel de sécurité du studio a ensuite escorté les membres du parti à l’extérieur, où ils ont été battus et menacés avec des armes à feu.

Le parti a demandé aux autorités de «prendre immédiatement le contrôle de l’affaire» et a exhorté les membres du parti concernés à se manifester et à déposer les plaintes nécessaires.

Dans le communiqué, le parti a également appelé M. Ghanem, l’animateur de l’émission, et les autres personnes présentes dans le studio au moment des faits à partager les images pour «l’opinion publique et pour montrer ce qui s’est vraiment passé.»

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Capture vidéo montrant un homme tirant avec son arme à l'extérieur du studio de télévision (Photo, Fournie).

Ziad al-Makari, ministre de l’Information du gouvernement sortant, a condamné les violences et présenté ses excuses aux personnes blessées, déclarant que «chacun est tenu de faire preuve des plus hauts niveaux de responsabilité nationale pour surmonter la crise actuelle.»

Il a exhorté «les forces politiques et les médias à se tenir à l’écart de tout ce qui provoque des tensions», et a appelé les gens à «faire preuve d’autocensure dans l’expression de leurs positions et opinions, en tenant compte de la situation générale, qui se caractérise par sa précision et sa complexité.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Première visite en Irak du chef de la diplomatie syrienne

M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise. (AFP)
M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise. (AFP)
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  • Le déplacement avait été évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, mais il avait été reporté
  • La visite intervient sur fond d'hostilité accrue en Irak à l'encontre d'une partie de la communauté syrienne qui y vit

BAGDAD: Le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, est arrivé vendredi à Bagdad pour sa première visite en Irak où il a été reçu par son homologue Fouad Hussein, les deux pays voisins maintenant des relations teintées de froideur.

Dans un Irak majoritairement chiite, la classe politique a fustigé les récents massacres en Syrie menés par les forces de sécurité, des groupes armés alliés ou des jihadistes étrangers, et qui ont fait selon une ONG près de 1.400 morts civils, en majorité issus de la communauté alaouite, branche du chiisme.

M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise.

Le déplacement avait été évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, mais il avait été reporté.

La visite intervient sur fond d'hostilité accrue en Irak à l'encontre d'une partie de la communauté syrienne qui y vit.

Ces derniers jours, les forces irakiennes ont interpellé au moins 13 Syriens accusés de faire la "promotion de groupes terroristes" et de soutenir les massacres en Syrie, ont indiqué mercredi à l'AFP deux responsables sécuritaires.

La diplomatie syrienne a aussi condamné mercredi des "agressions" visant ses ressortissants en Irak, appelant le gouvernement à "garantir la sécurité des Syriens résidant" dans ce pays.

Depuis l'arrivée au pouvoir en décembre en Syrie des anciens rebelles sunnites emmenés par l'actuel président intérimaire, Ahmad al-Chareh, Bagdad a maintenu avec Damas des relations teintées de vigilance.

Les décideurs irakiens n'oublient pas que M. Chareh était naguère affilié à Al-Qaïda et engagé avec ce groupe jihadiste en Irak.

Avant d'être renversé, le régime syrien de Bachar al-Assad a bénéficié du soutien de groupes armés irakiens pro-iraniens déployés en Syrie durant la guerre civile qui a ravagé le pays.

 


Irak: un important chef du groupe jihadiste Etat islamique a été tué 

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington. (AFP)
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington. (AFP)
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  • Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre
  • Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté

BAGDAD: Un important chef du groupe Etat islamique (EI), chargé notamment des "opérations extérieures" et visé par des sanctions américaines, a été tué par les forces de sécurité irakiennes, a annoncé vendredi le Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani.

Abdallah Makki Muslih al-Roufayi "était considéré comme l'un des plus dangereux terroristes en Irak et dans le monde", a indiqué M. Soudani sur la plateforme X.

Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre.

Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre ne dit pas quand et où le jihadiste a été tué. M. Soudani a toutefois salué une opération chapeautée par les Renseignements irakiens et menée en coopération avec la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington.

Abdallah Makki Muslih al-Roufayi était visé depuis l'été 2023 par des sanctions de Washington.

En octobre déjà, les autorités irakiennes ont annoncé avoir tué neuf commandants de l'EI, notamment le plus haut responsable des jihadistes dans le pays, "le prétendu gouverneur de l'EI en Irak", identifié comme Jassim al-Mazrouei.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington.

La défaite de l'EI en Irak a été proclamée en 2017 (et en Syrie en 2019), mais des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.

Aujourd'hui, Bagdad estime que ses forces de sécurité sont capables de faire face à la menace jihadiste. Un accord négocié avec Washington prévoir un retrait graduel du personnel de la coalition internationale déployé en Irak pour épauler les militaires du pays.

La première phase, jusqu'en septembre 2025, prévoit le départ de la coalition de l'Irak fédéral, puis d'ici septembre 2026 du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak.

 


Trêve à Gaza: le Hamas dit être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre quatre dépouilles

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  • Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres otages, binationaux
  • "Hier (jeudi), la délégation du Hamas a reçu une proposition des médiateurs de reprendre les négociations. En responsabilité, le mouvement a répondu positivement et remis sa réponse ce matin"

GAZA: Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres otages, binationaux, dans le cadre d'un accord permettant de discuter de la suite à donner à la trêve avec Israël dans la bande de Gaza.

"Hier (jeudi), la délégation du Hamas a reçu une proposition des médiateurs de reprendre les négociations. En responsabilité, le mouvement a répondu positivement et remis sa réponse ce matin, [signifiant] son accord à la libération du soldat israélien Edan Alexander, qui détient la nationalité américaine, en plus de [la restitution] des corps de quatre autres [otages] binationaux", indique un communiqué. Un dirigeant du Hamas a précisé à l'AFP que ces quatre corps étaient ceux des otages israélo-américains.