Une étude Tik Tok montre une tendance à l'achat en ligne au Moyen-Orient

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Publié le Mercredi 11 novembre 2020

Une étude Tik Tok montre une tendance à l'achat en ligne au Moyen-Orient

  • Une étude commandée par TikTok, révèle le comportement d’achat de ses premiers utilisateurs en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Égypte
  • À mesure que les consommateurs s'adaptent à la « nouvelle normalité », l'internet devient le moyen privilégié pour se lancer dans les achats ; ceci entraîne donc un accroissement des achats en ligne

DUBAÏ : En partenariat avec Feedback Market Research, une compagnie de recherche basée aux Émirats arabes unis, TikTok met en lumière l'impact du coronavirus (Covid-19) sur le changement de comportement des utilisateurs de la plateforme TikTok dans la région en matière d'achats en ligne.

L'étude est commandée par TikTok et porte sur l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte. Elle décrit le comportement d'achat de ses premiers utilisateurs tout en montrant comment ils sont passés plus rapidement à l'achat en ligne et aux paiements électroniques. Selon Shant Oknayan, directeur général de Global Business Solutions (MENAT), « l'année 2020 est l’année des changements constants, et le changement nous apporte à tous une grande perspicacité. Dans cette optique, et en tant que plateforme marketing unique disposant d'une communauté florissante, nous avons cherché à mieux comprendre l'évolution du comportement des consommateurs dans la région en matière d'achats en ligne afin d'aider nos partenaires à stimuler l'engagement et à réaliser leurs objectifs ».

À mesure que les consommateurs s'adaptent à la « nouvelle normalité », l'internet devient le moyen privilégié pour se lancer dans les achats ; ceci entraîne donc un accroissement des achats en ligne et de la demande de services pratiques à domicile.

L'étude révèle que 90 % des utilisateurs de TikTok interrogés en Arabie Saoudite, 83 % aux Émirats et 79 % en Égypte ont intensifié leurs habitudes d'achat en ligne cette année. Par rapport aux autres réseaux sociaux, les utilisateurs de TikTok du Royaume (80 %), des EAU (75 %) et de l'Égypte (64 %) se sont montrés plus confortables à faire des achats en ligne, ce qui prouve qu'ils se sont rapidement adaptés aux nouvelles circonstances.

La fréquence des achats en ligne est ainsi plus élevée que jamais, avec 84 % des utilisateurs de TikTok en Arabie saoudite, 70 % aux Émirats arabes unis et 69 % en Égypte qui effectuent des achats en ligne au moins une fois par mois. Les utilisateurs de TikTok sont sur-indexés sur tous les plans et sont plus aisés que les utilisateurs des autres médias sociaux, avec une fourchette de revenus plus élevée.

En matière de publicité, les consommateurs sont inondés par l'afflux de publicités sur les plateformes numériques. Cependant, les utilisateurs de TikTok se montrent plus enclins à cliquer sur une publicité dans le but d'acheter et 66 % des utilisateurs en Arabie saoudite, 65 % aux Émirats arabes unis et 68 % en Égypte disent qu'une publicité les a convaincus de faire un achat.

Sans surprise, toutes les modalités de paiement, à l'exception de l'argent liquide, ont été massivement utilisées en raison de la pandémie de Covid-19. De plus en plus de consommateurs préfèrent désormais les modes de paiement sans contact et les anciens obstacles qui entravaient les achats en ligne ont quasiment disparu.

Compte tenu de l'évolution observée au niveau de l'utilisation des nouvelles technologies et possibilités de paiement, les utilisateurs de TikTok sont plus disposés à recourir à ces modes de paiement : 70 % des utilisateurs saoudiens de TikTok utilisent désormais des cartes de crédit pour régler leurs achats et 63 % sont passés au paiement sans contact. Aux Émirats arabes unis, 45 % des utilisateurs de TikTok utilisent désormais des cartes de crédit et 53 % recourent aux paiements sans contact. En Égypte, 48 % des utilisateurs utilisent des cartes de crédit pour les paiements en ligne et 42 % optent pour le paiement sans contact.

Si les paiements en ligne et les cartes de paiement sans contact ne constituaient qu'une petite partie des moyens de paiement dans le passé, la pandémie a amené les consommateurs à modifier leur comportement, et a incité les entreprises et les marques à adopter plus rapidement cette technologie pour répondre à la demande des consommateurs.

« Cette étude a montré une fréquence d'achat en ligne nettement plus élevée sur les différents marchés, et nos utilisateurs de TikTok sont en tête de file en ce qui concerne l'adoption du numérique. Les utilisateurs de TikTok ont un potentiel d'achat en ligne plus élevé que les utilisateurs d'autres réseaux sociaux, car ils ont un esprit expérimental et sont prêts avant les autres à essayer de nouvelles approches, comme l'économie sans numéraire », ajoute M. Oknayan.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.