L'épouse de Rishi Sunak, Akshata Murty, une femme d'affaires indienne ultra-fortunée

Akshata a grandi à Bangalore, avec son richissime père, sous l'éducation stricte de sa mère Sudha Murty, première femme à être nommée ingénieure au sein du groupe automobile Tata Motors. (Photo, AFP)
Akshata a grandi à Bangalore, avec son richissime père, sous l'éducation stricte de sa mère Sudha Murty, première femme à être nommée ingénieure au sein du groupe automobile Tata Motors. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 24 octobre 2022

L'épouse de Rishi Sunak, Akshata Murty, une femme d'affaires indienne ultra-fortunée

Akshata a grandi à Bangalore, avec son richissime père, sous l'éducation stricte de sa mère Sudha Murty, première femme à être nommée ingénieure au sein du groupe automobile Tata Motors. (Photo, AFP)
  • Akshata Murty, épouse du prochain Premier ministre britannique Rishi Sunak, s'était retrouvée sous les feux des projecteurs en avril dernier, révélant le train de vie du couple en pleine crise du pouvoir d'achat au Royaume-Uni
  • Considérée par le fisc britannique comme une personne «non domiciliée» au Royaume-Uni, les revenus d'Akshata Murty, issus de l'étranger, n'étaient donc pas taxés

NEW DELHI: Femme d'affaires indienne ultra fortunée, Akshata Murty, épouse du prochain Premier ministre britannique Rishi Sunak, s'était retrouvée sous les feux des projecteurs en avril dernier, révélant le train de vie du couple en pleine crise du pouvoir d'achat au Royaume-Uni. 

Considérée par le fisc britannique comme une personne "non domiciliée" au Royaume-Uni, les revenus d'Akshata Murty, issus de l'étranger, n'étaient donc pas taxés. Ce statut, parfaitement légal, faisait tache, en pleine crise du pouvoir d'achat, alimentant les critiques qui visaient déjà son époux, très réticent à aider davantage les ménages. 

Après avoir été vivement critiquée en raison des millions économisés en impôts grâce à ce statut, l'épouse de Rishi Sunak, alors ministre britannique des Finances, avait aussitôt annoncé que ses revenus à l'étranger seraient désormais imposés au Royaume-Uni. 

"Je le fais parce que je le souhaite, non pas parce que la règlementation m'y oblige", avait-elle souligné. 

Le conservateur Rishi Sunak avait dénoncé une "campagne de dénigrement" venant des rangs de l'opposition travailliste. "Salir ma femme pour m'atteindre, c'est affreux", avait-il dit dans une interview au tabloïd The Sun face à la première crise sérieuse remettant en cause son ascension politique météorique. 

"Ma femme est née en Inde, elle y a été élevée" et "il ne serait pas raisonnable ni juste de lui demander de couper les liens avec son pays simplement parce qu'elle est mariée avec moi", avait-il plaidé. 

Une éducation stricte 

A 42 ans, Akshata Murty détient des parts valant près d'un milliard de dollars dans l'entreprise Infosys, géant indien des technologies co-fondé par son père N.R. Narayana Murthy en 1981 et dont la valeur est aujourd'hui estimée à 100 milliards de dollars. 

Cela représente une fortune plus importante que celle de la défunte reine Elizabeth II, qui se chiffrait à quelque 350 millions de livres (420 millions d'euros), selon le journal britannique The Sunday Times. 

Akshata a grandi à Bangalore, avec son richissime père, sous l'éducation stricte de sa mère Sudha Murty, première femme à être nommée ingénieure au sein du groupe automobile Tata Motors. 

Elle interdit à Akshata et son frère Rohan la télévision à la maison et les force à se rendre à l'école en rickshaw, comme tous leurs autres camarades de classe. 

Considérée par certains comme "la grand-mère préférée des Indiens", Sudha Murty, 72 ans, également autrice prolifique, a permis la construction de 60 000 bibliothèques en Inde. 

"Mes parents nous ont élevés, mon frère et moi, avec de fortes valeurs philanthropiques, et le travail bénévole dans des zones défavorisées m'a permis de découvrir les défis auxquels sont confrontées les femmes en Inde", a raconté Akshata Murty. 

Etudes américaines 

Elle est partie en 1998 étudier l'économie aux Etats-Unis, d'abord au Claremont McKenna College à Los Angeles, en Californie. 

Akshata Murty et Rishi Sunak se rencontrent quelques années plus tard dans la prestigieuse université de Stanford, en Californie, où tous deux préparent un master en business. Lui, issu d'un milieu modeste, bénéficie d'une bourse. 

Dans la société indienne hiérarchisée, les parents d'Akshata Murty accepteront qu'elle épouse ce simple fils de médecin, originaire de Southampton, dans le sud de l'Angleterre. 

Son père Narayana Murthy donnera son assentiment au projet de mariage de sa fille, dans laquelle il admet que Rishi Sunak correspond en tout point à sa description : "brillant, beau et surtout honnête". 

Quelque 1 000 invités, dont des hommes politiques, des chefs d'entreprise et des joueurs de cricket, assisteront à leur mariage en 2009. 

Akshata Murty a créé sa propre marque de mode en 2010, Akshata Designs avant de devenir directrice de la société d'investissements Catamaran Ventures, fondée avec son mari, en 2013. 

Le couple, qui a deux filles Anoushka et Krishna, est propriétaire d'au moins quatre biens immobiliers, dont une maison dans le quartier huppé de Kensington, à Londres, d'une valeur de 7 millions de livres (7,9 millions de dollars) et un appartement à Santa Monica, en Californie. 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.