Les femmes au pouvoir en Europe

 Giorgia Meloni a été nommée vendredi cheffe du gouvernement, elle sera la première femme à ce poste en Italie. (Photo, AFP)
Giorgia Meloni a été nommée vendredi cheffe du gouvernement, elle sera la première femme à ce poste en Italie. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 21 octobre 2022

Les femmes au pouvoir en Europe

  • Elisabeth Borne, Première ministre depuis le 16 mai, est la deuxième femme à occuper ce poste en France, 30 ans après Edith Cresson
  • La sociale-démocrate Sanna Marin devient le 10 décembre 2019, à 34 ans, la plus jeune cheffe de gouvernement alors en exercice de la planète

PARIS: Tour d'horizon des femmes qui sont actuellement Premières ministres ou cheffes d'Etat (hors monarques) en Europe, alors que l'Italienne Giorgia Meloni a été nommée vendredi cheffe du gouvernement après la victoire de la droite aux législatives du 25 septembre.

Elle sera la première femme à ce poste en Italie.

Royaume-Uni

Première ministre britannique depuis le 6 septembre, la conservatrice Liz Truss dont le programme économique radical a provoqué une crise politique et financière, a annoncé sa démission jeudi  20 octobre après seulement 44 jours à Downing Street.

Troisième femme à occuper cette fonction au Royaume-Uni, après Margaret Thatcher (1979-1990) et Theresa May (2016-2019), toutes les trois des Tories, elle est le Premier ministre le plus éphémère dans l'histoire moderne du pays.

Ecosse

Nicola Sturgeon est depuis novembre 2014 la première femme Première ministre d'Ecosse.

France

Elisabeth Borne, Première ministre depuis le 16 mai, est la deuxième femme à occuper ce poste en France, 30 ans après Edith Cresson.

Grèce

La magistrate Ekaterini Sakellaropoulou, élue en janvier 2020 présidente en Grèce, est la première femme à ce poste essentiellement honorifique. Elle avait déjà ouvert une brèche en devenant la première femme à la tête de la plus haute cour du pays en 2018, dans une société très patriarcale.

Danemark

Après avoir remporté les législatives, la cheffe de file des sociaux-démocrates Mette Frederiksen forme son gouvernement en juin 2019, devenant à 41 ans la plus jeune Première ministre de l'histoire du pays.

Finlande

La sociale-démocrate Sanna Marin devient le 10 décembre 2019, à 34 ans, la plus jeune cheffe de gouvernement alors en exercice de la planète.

Islande

Katrin Jakobsdottir devient en novembre 2017 la deuxième femme au poste de Premier ministre.

Estonie

Kaja Kallas devient en janvier 2021 la première femme cheffe du gouvernement en Estonie. Elle succède dans ce poste à son père Siim Kallas.

Lituanie

L'indépendante Ingrida Simonyte est Première ministre depuis décembre 2020, désignée par le parti conservateur après les législatives.

Slovaquie

L'avocate libérale et militante anticorruption Zuzana Caputova, investie le 15 juin 2019, est la première femme à conquérir la présidence slovaque.

Hongrie

Katalin Novak est devenue en mars la première femme élue à la présidence, un poste essentiellement protocolaire en Hongrie.

Géorgie

L'ex-diplomate française Salomé Zourabichvili, élue en novembre 2018, est la première femme présidente en Géorgie.

Serbie

Ana Brnabic a été nommée en juin 2017 Première ministre. Elle a depuis été reconduite deux fois.

Kosovo

La juriste réformiste Vjosa Osmani est élue présidente en avril 2021.

Moldavie

Maia Sandu est élue en novembre 2020, devenant la première présidente de la Moldavie dont la Première ministre est également une femme, Natalia Gavrilita.

 

Par ailleurs l'Allemande Ursula von der Leyen est devenue en décembre 2019 la première femme présidente de la Commission européenne.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.