Mbappé mécontent ? Nouveau psychodrame au Paris SG

Ces dernières semaines, Mbappé n'a rien fait pour cacher sa lassitude.  Sur le terrain il laisse percevoir des signes d'agacement, défend peu, encore moins que d'habitude, et a frôlé le rouge à Reims (0-0), samedi, sur un gros tacle en toute fin de match, son seul geste défensif de la rencontre. (AFP).
Ces dernières semaines, Mbappé n'a rien fait pour cacher sa lassitude. Sur le terrain il laisse percevoir des signes d'agacement, défend peu, encore moins que d'habitude, et a frôlé le rouge à Reims (0-0), samedi, sur un gros tacle en toute fin de match, son seul geste défensif de la rencontre. (AFP).
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Publié le Mercredi 12 octobre 2022

Mbappé mécontent ? Nouveau psychodrame au Paris SG

  • La folle rumeur a couru mardi après-midi, avant le match de Ligue des champions contre Benfica (1-1), où il a marqué le but de son équipe
  • Dans l'après-midi, plusieurs médias ont pourtant relayé la thèse d'un mal-être de la star, signe que l'entourage de Mbappé a peut-être voulu jeter un pavé dans la mare en faisant fuiter le ras-le-bol du joueur

PARIS: Kylian Mbappé, mécontent de son sort, envisage-t-il de quitter le Paris SG au prochain mercato d'hiver ? La folle rumeur a couru mardi après-midi, avant le match de Ligue des champions contre Benfica (1-1), où il a marqué le but de son équipe.

Les dirigeants parisiens ont démenti fermement. Le N.7 du PSG aurait sans doute préféré une réponse sur le terrain plus éclatante, mais il a tout de même transformé sans trembler le penalty (40e).

Avec ce 31e but en rouge et bleu en C1, il devient, devant Edinson Cavani (30), seul meilleur buteur dans la compétition du club qu'il envisagerait de lâcher.

La star "n'a jamais parlé de quitter le PSG en janvier", a rétorqué le conseiller football du club parisien, Luis Campos, avant le coup d'envoi, sur Canal+.

Dans l'après-midi, plusieurs médias ont pourtant relayé la thèse d'un mal-être de la star, signe que l'entourage de Mbappé a peut-être voulu jeter un pavé dans la mare en faisant fuiter le ras-le-bol du joueur, sur le thème: si ça continue, je m'en vais.

La rumeur s'est enflammée comme une traînée de poudre, lancée par le quotidien espagnol Marca et confirmée par plusieurs médias français.

Puis Campos a essayé d'éteindre l'incendie. "Je suis tous les jours avec Kylian Mbappé, il ne m'a jamais parlé de partir en janvier. Ce n'est pas une déclaration du joueur, c'est une information (de presse), et avoir une telle information avant un match comme celui-là c'est très grave", a lancé le Portugais, pointant une déstabilisation.

Pour autant, le problème semble remonter à l'été, après la prolongation de contrat de Mbappé en grande pompe, annoncée sur la pelouse du Parc des Princes par le président Nasser Al-Khelaïfi lui-même, alors que le Real Madrid convoitait le prodige.

Au cours d'âpres négociations, le joueur et ses conseillers avaient notamment reçu la promesse, orale, que le club recruterait au mercato d'été un buteur de classe mondiale, par exemple Robert Lewandowski, finalement parti au Barça, pour permettre à "Kyky" d'évoluer autour de lui, plus libre.

Image écornée

Mais ce grand numéro 9 n'est pas venu, comme l'ont admis l'entraîneur Christophe Galtier et Campos, très proche de Mbappé depuis les 14 ans du prodige, à Monaco.

Il y a de l'eau dans le gaz aussi entre le dirigeant portugais Antero Henrique, appelé par le président Nasser Al-Khelaïfi spécifiquement pour encadrer le mercato parisien, et la paire Galtier-Campos.

Côté club, on insiste sur le fait que Liverpool, autre candidat pour accueillir Mbappé selon Marca, connaît quelques difficultés financières et est bien loin des places qualificatives pour la prochaine Ligue des champions.

Ce nouveau psychodrame risque d'écorner encore l'image de Mbappé, trois jours après que le magazine américain Forbes l'a bombardé footballeur le mieux payé de la planète.

Si sa menace de refuser de participer à une séance de photo avec l'équipe de France avait fait du bruit, en septembre, l'ensemble des Bleus semblaient de l'avis de leur coéquipier sur la question des droits d'image des internationaux. Et l'intervention de Mbappé leur a donné gain de cause.

« Pivot »

Mais cette fois le champion du monde laisse une impression d'individualisme.

Et ces dernières semaines, Mbappé n'a rien fait pour cacher sa lassitude.

Sur le terrain il laisse percevoir des signes d'agacement, défend peu, encore moins que d'habitude, et a frôlé le rouge à Reims (0-0), samedi, sur un gros tacle en toute fin de match, son seul geste défensif de la rencontre.

Après avoir souligné qu'il préférait son rôle en équipe de France, bien plus libre, que celui qu'il appelle lui-même "pivot" au Paris SG, il en avait remis une petit couche en écrivant sur Instagram ce mot-clé: "#pivotgang" dans la foulée du terne match à Reims.

Galtier l'a défendu lundi, assurant "échanger beaucoup" avec son attaquant pour "connaître ses attentes" et parlant d'un "joueur très intelligent". "Je suis sensible à ses remarques et sa réflexion, c'est un joueur très important de l'équipe", insistait l'entraîneur.

A l'intersaison, Nasser Al-Khelaïfi avait pourtant annoncé la fin du "bling-bling" au PSG, et Campos et Galtier avaient insisté sur la discipline de groupe. "Il n'y aura aucun joueur au-dessus de l'équipe. Si des joueurs sortent de ce cadre-là, ils seront écartés", avait lancé le coach.

Au milieu de ces remous, Mbappé "a donné une très bonne réponse ce soir", a assuré Galtier sur Canal Plus, "il a été buteur, il a été créatif, dangereux".


Narcotrafic: le long du tram à Avignon, la fusillade de trop

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  • Une quinzaine de douilles sont retrouvées, certaines dans des voitures ou des appartements. L'un tirait à la kalachnikov, l'autre au pistolet automatique, selon une source policière
  • Au moment où l'Assemblée nationale discutera à partir de lundi de la proposition de loi "visant à sortir la France du piège du narcotrafic", Avignon - comme Grenoble ou Rennes -, est un exemple de ces villes moyennes rattrapées par ce fléau

AVIGNON: Il est 17H00 dimanche 2 mars, le tramway circule sur la Rocade à Avignon quand soudain des hommes sur deux scooters commencent à se tirer dessus. Le chauffeur du tram accélère, grille des feux. Par miracle, personne n'est blessé. Mais c'est la fusillade de trop.

Une quinzaine de douilles sont retrouvées, certaines dans des voitures ou des appartements. L'un tirait à la kalachnikov, l'autre au pistolet automatique, selon une source policière.

Au moment où l'Assemblée nationale discutera à partir de lundi de la proposition de loi "visant à sortir la France du piège du narcotrafic", Avignon - comme Grenoble ou Rennes -, est un exemple de ces villes moyennes rattrapées par ce fléau.

Quelques jours plus tôt, trois autres fusillades avaient fait plusieurs blessés. Et un jeune homme de 21 ans avait été tué à l'arrêt de tram "Barbière-Cap Sud", dans un probable règlement de compte avec les dealers de la cité Saint-Chamand, au terminus de la ligne. Une poussette passait par là.

"Avant ça rafalait à une heure du matin pour se montrer. Après on est parti sur les +jambisations+, on vient tirer sur un membre inférieur de quelqu'un. Maintenant la nouveauté c'est que ça se passe beaucoup plus tôt et c'est beaucoup plus violent", explique à l'AFP le commissaire Charles Barion, responsable de la police judiciaire de cette ville du Vaucluse, l'un des départements les plus pauvres de France.

Et tout se déroule le long de l'unique ligne du tram, inaugurée en 2019 et qui devait désenclaver les quartiers sud de la cité des papes, classée à l'Unesco. "Le tram fait le tour de tous les points de deal" et "c'est le moyen de transport le plus sûr pour les dealers", relève le commissaire.

A deux pas du tram Barbière, le "menu" de la drogue taggé sur un mur et des inscriptions "Drive" témoignent d'un trafic bien rodé. Le point de deal "Coffee 2c Barbiere" est même référencé sur Google Maps !

Ados confinés 

"On se sent en danger, sur la lune on serait bien. Ici c'est comme un p'tit Marseille", lâche une habitante, Hélène Avcioglu, 52 ans.

"Mes parents m'interdisent de sortir", témoigne Kévin 17 ans, sauf pour un bowling ou faire un peu de sport le week-end. Le lycéen ne cache pas sa peur: "quand ça commence à tirer comme ça, ça nous concerne tous".

En 2021, l'assassinat en plein jour du policier Eric Masson par un petit dealer de 19 ans, condamné à 30 ans de prison, avait traumatisé la ville. Depuis la situation ne s'est pas améliorée.

Avec ces récentes fusillades, les élus ont à nouveau exigé des renforts permanents de forces mobiles et le démantèlement des 12 points de deal identifiés qui peuvent rapporter quotidiennement entre 20 et 40.000 euros.

Les chauffeurs du tram, qui transporte 10.000 personnes par jour, ont marqué le coup en arrêtant de desservir ces quartiers pendant une semaine, réclamant d’hypothétiques "garanties pour ne pas se retrouver sous le feu des balles", selon André Saliba, délégué FO du réseau de transports Orizo.

Le sentiment d'impuissance est fort. Dans un courrier au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, la maire socialiste, Cécile Helle, reconnaît que la rénovation urbaine, la bibliothèque, les "initiatives culturelles et sportives", la centaine de policiers municipaux, les 530 caméras de vidéosurveillance déployées, tout cela vient "se fracasser à la réalité d'une société dans laquelle la violence s'est banalisée à tous les coins de rue".

"Place nette"... ou "vide" ? 

Depuis une dizaine de jours, une soixantaine de CRS et une quinzaine de CRS à moto sont déployés et patrouillent notamment aux abords des transports, selon la préfecture. Mais pour combien de temps ?

En tous cas, un calme précaire est revenu.

"Il y a maintenant la police H24. Avec les impôts qu'on paie ils pourraient nous mettre l'armée", lance un employé du bailleur social Grand Delta Habitat.

Mais si "on veut reprendre une France comme on l'aime, il faut aussi rouvrir des maisons de quartiers. Avant, on avait des MJC, la police de proximité, mais Sarkozy a tout nettoyé au karcher", a-t-il poursuivi, estimant que ces quartiers vivent aujourd'hui les conséquences des décisions prises par l'ancien président de la République et ex-ministre de l'Intérieur.

L'actuel locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau, a promis la semaine dernière au Sénat de "combattre ces narcoracailles" avec une "réponse globale", judiciaire, sécuritaire et administrative.

"Votre prédécesseur, Gérald Darmanin, enchaînait les opérations spectaculaires +place nette+. Mais une place nette, sans projet c'est une place vide", lui lançait juste avant le sénateur PS du Vaucluse, Lucien Stanzione.

 


Paris, Rome et Londres commandent plus de 200 missiles anti-aériens Aster

La France, le Royaume-Uni et l'Italie ont passé commande de 218 missiles anti-aérien Aster dont la livraison sera accélérée pour faire face à la détérioration de la situation sécuritaire sur le continent, a annoncé vendredi le ministère français des Armées. (AFP)
La France, le Royaume-Uni et l'Italie ont passé commande de 218 missiles anti-aérien Aster dont la livraison sera accélérée pour faire face à la détérioration de la situation sécuritaire sur le continent, a annoncé vendredi le ministère français des Armées. (AFP)
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  • Les missiles commandés sont des missiles Aster 30 B1, version de l'engin qui n'est pas encore entrée en service. Ces missiles équiperont la future version du système de défense sol-air SAMP/T français et italien ainsi que les frégates de défense aérienne
  • Produit par le fabricant européen MBDA, le missile Aster 30 B1, qui doit entrer en service en 2026, aura la capacité d'atteindre une cible volant à 25.000 mètres d'altitude à 150 kilomètres à la ronde

PARIS: La France, le Royaume-Uni et l'Italie ont passé commande de 218 missiles anti-aérien Aster dont la livraison sera accélérée pour faire face à la détérioration de la situation sécuritaire sur le continent, a annoncé vendredi le ministère français des Armées.

Cette acquisition conjointe s'inscrit dans le cadre d'une commande-cadre de près de 700 missiles passée en décembre 2022 pour les trois pays.

"Stimulant la transformation de l'outil de production, cette nouvelle commande aura aussi pour effet la livraison plus précoce, à compter de 2025, des 134 missiles précédemment commandés", juge sur X le ministre français Sébastien Lecornu.

Les missiles commandés sont des missiles Aster 30 B1, version de l'engin qui n'est pas encore entrée en service. Ces missiles équiperont la future version du système de défense sol-air SAMP/T français et italien ainsi que les frégates de défense aérienne des trois pays.

Produit par le fabricant européen MBDA, le missile Aster 30 B1, qui doit entrer en service en 2026, aura la capacité d'atteindre une cible volant à 25.000 mètres d'altitude à 150 kilomètres à la ronde.

Outre les avions, il aura la capacité d'intercepter des missiles balistiques de moyenne portée, ainsi que les missiles dits hypersoniques, volant à plus de Mach 5 (6.000 km/h).

Le contrat comprend également un nombre non précisé de missiles Aster 15, à la portée plus réduite pour des navires de la marine française.

Le montant de cette commande n'a pas été communiqué. Le prix d'un missile Aster 30 est estimé à plus de 2 millions d'euros, selon un rapport de l'Institut français des relations internationales.

Engagée dans une montée en cadence de sa production pour fournir des pays qui se réarment, MBDA a augmenté de 50% sa production de missiles Aster depuis 2022 et prévoit de réduire ses délais de production de 42 mois en 2022 à moins de 18 mois en 2026.


Entre Paris et Alger, un divorce est-il possible?

Une stèle commémorative listant 146 noms de Harkis décédés, dont 101 enfants, à Rivesaltes, dans le sud-ouest de la France, le 21 février 2025. (AFP)
Une stèle commémorative listant 146 noms de Harkis décédés, dont 101 enfants, à Rivesaltes, dans le sud-ouest de la France, le 21 février 2025. (AFP)
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  • Jalonnés par des mesures de rétorsion réciproques, prises tout au long des semaines précédentes, la situation se focalise actuellement sur l’arrestation par les autorités algériennes, de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal
  • Pour sa part, Paris a dressé une liste de plusieurs centaines de notables algériens qui seront désormais interdits de séjour en France à moins de fournir des justificatifs administratifs dont ils étaient exemptés auparavant

PARIS: Le bras de fer entre la France et l’Algérie s’intensifie de part et d’autre, alors qu’aucune voie de dialogue ne semble se dessiner dans un avenir proche.

Enclenchée il y a près de six mois, par la décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, le bras de fer des relations ne cesse de s’envenimer pour donner lieu selon les experts à une vraie crise.

Jalonnés par des mesures de rétorsion réciproques, prises tout au long des semaines précédentes, la situation se focalise actuellement sur l’arrestation par les autorités algériennes, de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, et leur refus de faciliter le retour de leurs ressortissants sous obligation de quitter le territoire français.

Pour sa part, Paris a dressé une liste de plusieurs centaines de notables algériens qui seront désormais interdits de séjour en France à moins de fournir des justificatifs administratifs dont ils étaient exemptés auparavant.

La densité de la tension, et les esprits échaudés de part et d’autre, permet à juste titre de s’interroger sur l’avenir et de considérer que les relations entre les deux pays sont devant un vrai risque de rupture.

Le directeur du centre d’études et de recherches sur le monde arabe Hasni Abidi, qu’il s’agit « d’une crise inédite sans précédent et sans issue », en tout cas, pour le moment.

 Cependant, les deux pays n'ont pas intérêt à atteindre un point de non-retour, qui rendra selon le chercheur, « impossible de résoudre les sujets de tension », que ce soit le problème des algériens sous obligation de quitter le territoire français ou l’affaire de l’écrivain Sansal.

Mais une rupture, est surtout dangereuse pour les intérêts des deux pays précise Abidi, « puisqu’elle mettra fin à leur collaboration en matière de sécurité, sur le Sahel, et sur les jihadistes » tout en donnant lieu à une grande catastrophe sur le plan économique », sachant que le volume des échanges entre les deux pays, de l’ordre de 11,8 milliards d’Euros.

Ainsi, estime Abidi, les deux protagonistes « tiennent à garder un fil indispensable pour pour maintenir le dialogue et n'ont aucun intérêt à arriver à une situation de rupture totale, qui sera dommageable pour les deux ».

Problème de politique intérieure

Au fil des semaines, les évolutions successives de cette crise, donnent de plus en plus l’impression qu’elle est devenue une sorte de problème de politique intérieure, aussi bien à Paris qu’à Alger, ce qui rend plus compliqué son dénouement.

C’est d’ailleurs ce que concède le président de l’institut prospective et sécurité en Europe Emmanuel Dupuy, en soulignant que c’est effectivement « ce sentiment qui ressort sur le temps long ».

La France est tiraillée entre deux tendances, celle qui estime qu’il faut faire prévaloir la diplomatie pour mettre un terme à la crise et la tendance dure qui refuse dorénavant de se plier aux caprices du régime algérien.

La première tendance est surtout majoritaire dans les milieux politiques de gauche, qui considèrent n’a pas intérêt à antagoniser l’Algérie, en raison de ses liens historiques, économiques et démographiques avec la France.

Sans ignorer le poids de ces liens, le gouvernement français adepte de la tendance dure considère que les multiples gestes de bonne volonté à l’adresse de l’Algerie, n’ont jamais suscité l’écho et la dynamique positive de côté français.

De son côté le régime des généraux algériens derrière le président Abdelmajid Tebboune est dans une logique où il souhaite que la France multiplie les gestes en sa faveur, sans rien donner en échange.

C’est donc à juste titre que Dupuy assure « qu’il faut être deux pour construire une relation » et que la France ne peut plus avancer seule sur la voie de la clarification et du rapprochement.

Le renforcement des relations franco-marocaine, ne justifie pas selon lui la dégradation des relations avec Alger, cependant, « on a le sentiment que la position algérienne visait d'une certaine façon à demander à ce que la France désarticule sa relation avec le Maroc pour que la France et l'Algérie puissent être dans de meilleures dispositions ».

Reste à savoir jusqu’où ira cette épreuve de force ?

Si la raison l’emporte, un compromis pragmatique pourrait éviter une rupture aux conséquences lourdes, mais si chaque camp campe sur ses positions, la crise actuelle pourrait bien redéfinir, pour longtemps, la nature des relations franco-algériennes. 

À l’heure où le monde est traversé par des bouleversements majeurs, Paris et Alger peuvent-ils vraiment se permettre un divorce ?