Biden se rend à Porto Rico, meurtri par l'ouragan Fiona

Le président américain Joe Biden et la première dame Jill Biden, le 3 octobre 2022 à Washington, DC. (Photo, AFP)
Le président américain Joe Biden et la première dame Jill Biden, le 3 octobre 2022 à Washington, DC. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 03 octobre 2022

Biden se rend à Porto Rico, meurtri par l'ouragan Fiona

Le président américain Joe Biden et la première dame Jill Biden, le 3 octobre 2022 à Washington, DC. (Photo, AFP)
  • Les Biden se rendront mercredi en Floride pour évaluer les dégâts dévastateurs causés par l'ouragan Ian
  • En plus des décès, Porto Rico et la Floride ont déploré des pannes d'électricité généralisées, des inondations dangereuses et des dégâts matériels considérables à la suite des deux récents ouragans, Fiona, puis Ian

WASHINGTON: Le président Joe Biden et son épouse Jill se rendent lundi à Porto Rico, ravagé en septembre par l'ouragan Fiona, afin de montrer leur solidarité avec ce territoire américain dont la population s'est plainte d'être négligée après les catastrophes naturelles passées. 

Les Biden se rendront ensuite mercredi en Floride pour évaluer les dégâts dévastateurs causés par l'ouragan Ian. 

En plus des décès, Porto Rico et la Floride ont déploré des pannes d'électricité généralisées, des inondations dangereuses et des dégâts matériels considérables à la suite des deux récents ouragans, Fiona, puis Ian. 

Le président se rendra lundi à Ponce, la deuxième ville de Porto Rico située sur la côte sud de l'île. Son épouse et lui rencontreront des familles ayant subi les ravages du cyclone et participeront à la confection de lots d'aide humanitaire. 

Joe Biden sera également informé de l'avancement des efforts de rétablissement des infrastructures dans ce territoire américain des Caraïbes, qui utilise le dollar comme monnaie officielle mais dont les habitants n'ont pas le droit de vote aux élections nationales américaines. 

Durant la visite, le président annoncera le déblocage d'un fonds de 60 millions de dollars destiné à renforcer les défenses de l'île contre la montée des eaux. Le chef de l'Etat remerciera enfin les responsables locaux et fédéraux pour leurs actions de reconstruction. 

Samedi, le président a déclaré lors d'un dîner du Congressional Black Caucus (groupe de parlementaires afro-américains) que "nos coeurs... sont lourds (après) les ouragans dévastateurs, les tempêtes à Porto Rico, en Floride et en Caroline du Sud. Et nous devons à Porto Rico bien plus que ce qu'ils ont déjà reçu". 

Dégâts considérables 

Fiona a fait au moins une douzaine de morts confirmés à Porto Rico, selon le département de la santé publique de l'île, qui enquête toujours sur la façon dont 12 autres décès sont survenus. 

L'ensemble du territoire de Porto Rico a été privé d'électricité et environ un million de personnes se sont retrouvées temporairement sans eau potable lorsque Fiona, alors un ouragan de catégorie 1, a frappé l'île à la mi-septembre. 

Joe Biden avait déclaré l'état d'urgence pour Porto Rico le 18 septembre. 

Les habitants de l'île -- tous citoyens américains -- se sont plaints d'être négligés par Washington après de précédentes catastrophes, notamment les dévastateurs ouragans jumeaux, Irma et Maria, en 2017. 

La Floride, où l'ouragan Ian a frappé mercredi en tant qu'ouragan de catégorie 4, évalue toujours les dégâts considérables, en particulier sur sa côte sud-ouest. 

Le bilan des décès de Ian, l'une des tempêtes les plus puissantes à avoir jamais frappé le continent américain, est d'au moins 62 morts -- 58 en Floride et quatre en Caroline du Nord -- et les sauveteurs cherchent toujours des survivants dans des quartiers submergés par les eaux. 

Des centaines de milliers d'habitants de la Floride étaient toujours privés d'électricité lundi et les autorités ont affirmé qu'il faudrait des mois et 50 milliards de dollars voire plus, pour reconstruire les zones côtières dévastées. 

Les gouvernements fédéral, de l'Etat et local sont souvent jugés sur l'efficacité de leur réponse à de telles catastrophes. 

Après l'ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans, les critiques ont fustigé le président de l'époque, George W. Bush, photographié en train d'observer les dégâts alors qu'il volait à haute altitude. 

Et plus tard, après que le président d'alors Donald Trump, en visite à Porto Rico suite à d'autres tempêtes, s'est employé à un lancer façon basket-ball pour distribuer des rouleaux de serviettes en papier, le maire de la capitale San Juan a dénoncé un geste "insultant" et "abominable". 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.