L'Assemblée du métavers de Dubaï au Musée du futur attire 20 000 personnes le jour de son inauguration

Cheikh Hamdan ben Mohammed ben Rashid al-Maktoum, le prince héritier de Dubaï, lors de l’inauguration de l’Assemblée du métavers de Dubaï, à laquelle participent des centaines d’experts et de décideurs mondiaux, ainsi que des organisations mondiales de premier plan spécialisées dans le métavers et les technologies numériques. (Agence de presse officielle des Émirats arabes unis)
Cheikh Hamdan ben Mohammed ben Rashid al-Maktoum, le prince héritier de Dubaï, lors de l’inauguration de l’Assemblée du métavers de Dubaï, à laquelle participent des centaines d’experts et de décideurs mondiaux, ainsi que des organisations mondiales de premier plan spécialisées dans le métavers et les technologies numériques. (Agence de presse officielle des Émirats arabes unis)
L’assemblée, qui dure deux jours, est organisée par la Dubai Future Foundation. (Agence de presse officielle des Émirats arabes unis)
L’assemblée, qui dure deux jours, est organisée par la Dubai Future Foundation. (Agence de presse officielle des Émirats arabes unis)
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Publié le Jeudi 29 septembre 2022

L'Assemblée du métavers de Dubaï au Musée du futur attire 20 000 personnes le jour de son inauguration

  • Le prince héritier de Dubaï et président du Conseil exécutif de Dubaï, cheikh Hamdane ben Mohammed ben Rachid al-Maktoum, déclare que le métavers façonnera un nouvel avenir numérique
  • Quarante organisations phares et plus de cinq cents professionnels spécialisés dans le métavers et les technologies numériques participent à l’événement

DUBAÏ: Des centaines d’experts et de décideurs mondiaux, ainsi que des organisations mondiales de premier plan spécialisées dans le métavers et les technologies numériques, ont assisté mercredi dernier à la journée inaugurale de l’Assemblée du métavers de Dubaï.

Présent lors de cet événement, le prince héritier et président du Conseil exécutif de Dubaï, cheikh Hamdane ben Mohammed ben Rachid al-Maktoum, déclare que le métavers façonnera un nouvel avenir numérique pour l’humanité. Ses propos ont été rapportés par l’agence de presse officielle des Émirats arabes unis (EAU).

L’assemblée, qui dure deux jours, est organisée par la Dubai Future Foundation.

Quarante organisations phares et plus de cinq cents professionnels spécialisés dans le métavers et les technologies numériques participent à l’événement.

Selon l’agence de presse officielle, plus de vingt mille personnes étaient présentes mercredi. Elles ont pu utiliser à la fois les plates-formes virtuelles et les technologies du métavers.

Cheikh Hamdane affirme que Dubaï contribue grandement à l’élaboration d’une nouvelle vision mondiale au niveau des technologies de pointe et qu’il joue un rôle pionnier dans l’adoption de l’innovation numérique de nouvelle génération.

«Nous ne cessons de travailler pour favoriser le développement d’outils et d’applications technologiques en vue d’améliorer la qualité de vie de la communauté. Dans les années à venir, le métavers façonnera un nouvel avenir numérique pour l’humanité et Dubaï consolidera son statut de champ d’expérimentation en matière d’innovation pour cette technologie émergente.»

Dubaï accueillera toujours des personnes novatrices et des experts pour explorer et concevoir l’avenir du métavers et explorer son potentiel, précise-t-il.

«Grâce à l’assemblée de Dubaï, nous voulons mettre à la disposition de la communauté du métavers une plate-forme mondiale destinée à débattre des nouvelles possibilités qui apparaissent avec cette nouvelle technologie et à promouvoir le partage des connaissances ainsi que les partenariats entre entrepreneurs et innovateurs. Nous sommes également impatients de discuter de la manière dont le métavers peut générer des solutions à certains des défis les plus importants du monde», précise cheikh Hamdan.

Ce dernier, qui est également président du conseil d’administration de la Dubai Future Foundation, a rencontré des responsables du monde entier et il a assisté à des simulations installées par les partenaires de l’événement destinées à présenter les expériences du métavers.

Entre-temps, le ministre d’État chargé de l’intelligence artificielle, de l’économie numérique et des applications de télétravail aux EAU, Omar ben Sultan al-Olama, a prononcé un discours dans lequel il a décrit les objectifs de la stratégie du métavers de Dubaï et les initiatives clés pour renforcer la position du pays dans le secteur numérique.

«Au cours des cinquante prochaines années, nous veillerons à transformer les défis en possibilités et à mettre en place une économie numérique axée sur le savoir. Grâce à une infrastructure, à des talents et à des dirigeants audacieux de classe mondiale, Dubaï peut devenir le cœur battant de l’économie du métavers et un véritable épicentre pour sa communauté en pleine croissance», rapporte M. Al-Olama.

L’événement accueille plus de vingt-cinq sessions et des ateliers au Musée du futur et à l’Area 2071, l’écosystème innovant de la Dubai Future Foundation situé à l’intérieur des Emirates Towers.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: un mort dans une frappe israélienne dans le sud

Des personnes inspectent un véhicule incendié qui aurait été touché par une frappe israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
Des personnes inspectent un véhicule incendié qui aurait été touché par une frappe israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Une personne a été tuée vendredi dans un nouveau raid israélien visant un véhicule près de la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban
  • Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban

GHAZIYEH: Une personne a été tuée vendredi dans un nouveau raid israélien visant un véhicule près de la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant viser combattants et infrastructures du mouvement islamiste libanais soutenu par l'Iran.

"Le raid mené par l'ennemi israélien contre une voiture sur la route Saïda-Ghaziyeh a fait un mort", a indiqué le ministère de la Santé.

Après la frappe, le véhicule tout-terrain a pris feu, provoquant un nuage de fumée noire dans le ciel, selon un journaliste de l'AFP sur place. L'armée libanaise a bouclé la zone et les pompiers sont intervenus pour maîtriser les flammes.

La frappe n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, mais l'armée israélienne a affirmé avoir tué plusieurs combattants du Hezbollah parmi lesquels des "commandants" cette semaine dans le sud du pays.

Après le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas sur le sol israélien, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, tirant des roquettes sur le territoire israélien, disant agir ainsi en soutien aux Palestiniens.

En septembre 2024, le conflit a dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements israéliens intenses au Liban qui ont décimé la direction du Hezbollah et fait plus de 4.000 morts, selon les autorités.


Explosion au port de Beyrouth: première comparution d'un ex-ministre

Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
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  • Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020
  • En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques

BEYROUTH: Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques.

Une série d'actions en justice avaient en outre été intentées contre lui par des responsables politiques et fonctionnaires cités dans l'enquête, notamment l'ancien ministre de l'Intérieur, Nohad al-Machnouk, soupçonné de "négligence et manquements".

Le juge a repris en février ses investigations, après l'élection de Joseph Aoun à la présidence de la République et la nomination d'un Premier ministre réformateur, Nawaf Salam, qui se sont tous deux engagés à garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Selon la source judiciaire qui a requis l'anonymat, l'interrogatoire a porté sur un rapport que M. Machnouk avait reçu le 5 avril 2014, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, concernant la "détention d’un navire dans les eaux territoriales libanaises, dont l’équipage avait demandé à être autorisé à reprendre la mer".

Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire a dévasté des pans entiers de la capitale libanaise.

La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium acheminées par navire, malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.

Pointées du doigt pour négligence criminelle, les autorités libanaises, qui étaient au courant des dangers encourus, ont rejeté toute enquête internationale.

L'enquête avait notamment été suspendue après les accusations de partialité du juge proférées par le Hezbollah, désormais très affaibli par sa dernière guerre contre Israël fin 2024. Le parti qui dominait la vie politique libanaise avait demandé le renvoi de M. Bitar.

Deux juges de la direction des enquêtes de Paris sont attendus à Beyrouth à la fin du mois, pour présenter à M. Bitar les éléments recueillis par la justice française, trois ressortissants français figurant parmi les victimes, selon une source judiciaire.

Le 11 avril, deux anciens hauts responsables de la sécurité avaient également comparu pour la première fois devant M. Bitar.


Cellule terroriste: Amman partage les détails de l’enquête avec Beyrouth

Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
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  • Beyrouth ne sait pas si des citoyens libanais sont impliqués dans un groupe de fabrication de missiles
  • Les services de renseignement de l'armée arrêtent deux Palestiniens pour contrebande d'armes à la frontière libano-syrienne

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a été informé, mercredi, par le roi Abdallah de Jordanie des résultats de l'enquête sur une cellule de fabrication de missiles découverte en Jordanie. Deux membres de cette cellule avaient été envoyés au Liban pour y suivre une formation.

Selon son bureau de presse, M. Aoun a exprimé la «pleine disposition du Liban à la coordination et à la coopération» entre les deux pays et a chargé le ministre de la Justice Adel Nassar de travailler avec son homologue jordanien, en coopération avec les agences de sécurité et judiciaires, sur les enquêtes et l'échange d'informations.

Une source judiciaire a déclaré à Arab News que les services de renseignement de l'armée libanaise «suivaient de près l'affaire de la cellule terroriste et nous ne savons pas encore si des Libanais sont impliqués».

«Cette agence a demandé à la Jordanie de lui fournir des informations concernant les enquêtes, de s'appuyer sur les enquêtes libanaises et, dans le cas où une implication libanaise serait prouvée, l'affaire serait alors renvoyée à la justice libanaise», a déclaré cette personne.

Parallèlement, les services de renseignement de l'armée libanaise ont déclaré avoir arrêté deux Palestiniens dans la ville de Sidon, dans le sud du pays, pour «commerce et contrebande d'armes militaires à travers la frontière libano-syrienne, et ont saisi plusieurs armes et munitions militaires en leur possession».

Le commandement de l'armée a déclaré que les détenus faisaient l'objet d'une enquête sous la supervision du pouvoir judiciaire.

Les médias ont rapporté que les deux hommes étaient des membres de l'appareil de sécurité du mouvement Hamas à Sidon.

Aucune agence de sécurité officielle n'a confirmé l'existence d'un lien entre les arrestations et la cellule jordanienne.

Mardi, l'agence de presse jordanienne a cité des responsables des services de renseignement qui ont déclaré qu'«une série de complots visant la sécurité nationale du pays ont été déjoués et 16 personnes soupçonnées de préparer des actes de chaos et de sabotage ont été arrêtées».

Les plans prévoyaient la production de missiles à l'aide de matériaux locaux et de composants importés. Des explosifs et des armes à feu ont été découverts, ainsi qu'un missile dissimulé prêt à être utilisé.

Les 16 suspects sont soupçonnés d'avoir participé à la mise au point de drones, d'avoir recruté et formé des individus au niveau national et d'en avoir envoyé d'autres à l'étranger pour qu'ils y poursuivent leur formation.

Selon les déclarations des suspects, deux membres de la cellule – Abdallah Hicham et Muath al-Ghanem – ont été envoyés au Liban pour coordonner leurs activités avec une figure importante de l'organisation et recevoir une formation.

En décembre, l'armée libanaise a lancé un processus de désarmement des factions palestiniennes situées à l'extérieur des camps de réfugiés palestiniens. Ces factions, fidèles à l'ancien régime syrien, étaient principalement basées dans la région de la Békaa, le long de la frontière avec la Syrie, et dans la région méridionale.

Le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé «l'entière solidarité du Liban avec la Jordanie dans la lutte contre les complots qui menacent sa sécurité et sa stabilité» et sa «volonté de coopérer avec les autorités jordaniennes en cas de besoin concernant les informations selon lesquelles certaines personnes impliquées dans ces complots ont reçu une formation au Liban», selon son bureau de presse.

Lors du lancement du projet de réhabilitation de la route de l'aéroport de Beyrouth, M. Salam a déclaré que les questions de sécurité sur la route de l'aéroport étaient «en cours d'examen avec le ministre de la Défense Michel Menassa et le ministre de l'Intérieur Ahmed Hajjar».

Au cours des dernières 48 heures, la municipalité de Beyrouth a entrepris des efforts pour retirer des rues de la capitale les drapeaux des partis et les images des politiciens et des chefs de partis, en particulier ceux qui sont associés au Hezbollah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com