Importantes délégations arabes au forum French Healthcare, innovation & Business à Paris

Présentation de la délégation saoudienne. (Fournie)
Présentation de la délégation saoudienne. (Fournie)
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Publié le Lundi 26 septembre 2022

Importantes délégations arabes au forum French Healthcare, innovation & Business à Paris

  • «Nous souhaitons plus de participation des compagnies françaises dans nos hôpitaux ainsi que des partenariats dans des projets communs dans les soins de santé»
  • «Notre présence à ce forum a pour objectif de transmettre le savoir-faire français dans le secteur de la santé»

PARIS : Le forum French Healthcare, innovation & Business, organisé par French Healthcare Association les 19 et 20 septembre dans les locaux de Future4care, dans le XIIIe arrondissement de Paris, a rassemblé de nombreuses délégations étrangères, dont celles venues du Moyen-Orient. Parmi elles, des représentants du Centre national pour la privatisation et les partenariats public/privé et les ministères de la Santé et de l’Investissement de l’Arabie saoudite (PPP); l'Autorité égyptienne pour l'approvisionnement unifié, l’approvisionnement médical et la gestion de la technologie médicale (UPA); le groupe Bait al-Batterjee d’Arabie saoudite ou encore l’Agence de développement économique du Bahreïn (EDB).

«Nous souhaitons plus de participation des compagnies françaises dans nos hôpitaux ainsi que des partenariats dans des projets communs dans les soins de santé», explique Hani Nasser Alsaigh, vice-président Stratégie marketing et gestion de la connaissance au sein du NCP à Arab News en français, précisant que son organisme entretient des relations de coopération avec de nombreuses compagnies et organisations françaises comme Business France et le Mouvement des entreprises de France (Medef).

De son côté, le docteur Anshul Govila, directeur exécutif Stratégie du groupe Bait al-Batterjee, d'Arabie Saoudite, une société spécialisée dans la construction d’hôpitaux clés en main, explique que le groupe a édifié des établissements hospitaliers dans de nombreux pays arabes: Arabie saoudite, EAU, Yémen, Égypte et plus récemment au Maroc. «Notre domaine d’expertise se situe dans la conception, la réalisation et la gestion des structures hospitalières», précise-t-il. «Notre présence à ce forum a pour objectif de transmettre le savoir-faire français dans le secteur de la santé. L’association French Healthcare a fait un travail formidable dans l’organisation de cet événement qui a réuni les représentants des structures et organisations

de santé de nombreux pays.» Il ajoute que «le modèle français en matière de soins de santé devrait être exporté dans les autres pays du monde. Nous avons déjà conclu des partenariats avec nos partenaires allemands, notre groupe souhaite désormais conclure des partenariats avec des entreprises françaises», révèle-t-il.

Représentée par le Dr Omar Abd El Aziz de l'UPA, l’Égypte souhaite intégrer et accroître la coopération entre l’Égypte et la France en matière de soins de santé. «En Égypte, nous avons besoin de restructurer nos offres de soins dans le cadre de la stratégie Vision 2030 en matière d’assurance maladie universelle», indique Amara Abdelaziz à Arab News en français. «Nous voulons exposer notre expérience et nos opportunités aux compagnies françaises, notamment auprès de celles spécialisées dans le matériel et les produits médicaux.» Il précise que son organisme a signé, le 20 septembre, une convention de partenariat avec l’association French Healthcare pour s’assurer de la présence des entreprises françaises lors de la tenue de la conférence African Health Conference prévue en juin 2023.

De son côté, Kamel Benloukil, directeur France de l’Agence de développement économique du Bahreïn, souligne que le pays dispose des opportunités de coopération et d’investissements dans des secteurs niches tels que la spécialité de la rééducation ou encore la production de médicaments génériques.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.