PARIS: Réactions politiques en France après le discours du président russe Vladimir Poutine ordonnant mercredi la mobilisation de 300 000 réservistes pour donner un nouvel élan à son offensive en Ukraine:
La France insoumise (communiqué):
"Ces décisions et provocations sont inacceptables et la communauté internationale doit faire bloc pour refuser le chantage nucléaire et s'abstenir de faciliter l'engrenage. Aucune paix ni aucune sécurité internationale ne sont possibles si l'on fait primer la force brute et la terreur nucléaire (...). La fuite en avant n'est pas une option (...). Seule la négociation peut permettre de sortir de l'impasse de la guerre totale".
Clémentine Autain (députée LFI, sur Twitter):
"L'intervention de Poutine ce matin est celle d'un tyran acculé. La levée des réservistes en nombre supérieur aux soldats déjà présents sur le front est une nouvelle marque d'escalade. Jusque où ? Nul ne le sait".
Claude Malhuret (président du groupe Les Indépendants au Sénat, à sa sortie de Matignon):
"Plus il (Poutine) est aux abois et plus il menace. (Les Européens) doivent se défendre, ils doivent prendre conscience que les dictatures ont décidé de nous faire la guerre et que les Ukrainiens font cette guerre en mourant pour leur liberté et la nôtre, et qu'il faut se préparer à faire les sacrifices nécessaires, qui sont bien peu de choses par rapport à ceux des Ukrainiens. Il faut s'y préparer et surtout dénoncer les discours de collabos qu'on entend depuis quelque temps sur le thème: +arrêtez les sanctions, arrêtez les armes en Ukraine+. Les Ukrainiens sont en train de gagner, c'est pas le moment de lâcher".
Guillaume Gontard (président du groupe écologique au Sénat, à sa sortie de Matignon):
"C'est particulièrement inquiétant, Poutine grimpe encore dans l'escalade et dans cette provocation. Il faut qu'on appuie plus fortement, plus fermement (...) sur les sanctions mais aussi sur l'aide en matière d'armes. Quand on regarde la place de la France dans cette aide militaire, on est bien derrière de nombreux pays et donc il y a peut-être à réfléchir aussi sur cette question là."
André Chassaigne (président du groupe communiste à l'Assemblée, à sa sortie de Matignon):
"On craint toujours une escalade. Il faut tout faire pour arriver à une solution pacifique, mais on voit bien que ça ne prend pas cette direction pour le moment, on ne peut que le regretter et tout mettre en oeuvre pour qu'on sorte de cette situation".
Nicolas Dupont-Aignan (président de Debout la France, sur Twitter):
"Dangereuse escalade en Ukraine. Aucune nation n'a intérêt à l'embrasement ! La France doit retrouver son indépendance et proposer un plan de paix équilibré au lieu de souffler sur les braises".
Nathalie Arthaud (porte-parole LO, sur Twitter)
"Ukraine. Poutine mobilise des milliers de réservistes. La première puissance impérialiste, les États-Unis, attisent le feu et renforcent l'arsenal militaire de Zelensky. Tout ça avec la peau des soldats ukrainiens et russes. Jusqu'où ira cet engrenage ?"