ISSY-LES-MOULINEAUX: Les premières séries de Florence Foresti et Xavier Dolan, "Top Gun: Maverick"... Canal+ a dévoilé mercredi son programme pour la saison 2022-2023, misant également sur la F1 et la Ligue des champions qu'elle diffusera respectivement jusqu'en 2029 et 2027.
À défaut d'avoir de nouvelles compétitions sportives à promouvoir, "on a sécurisé un certain nombre de droits pour une très longue période", s'est félicité le président de directoire, Maxime Saada, lors d'une conférence de presse inaugurant le nouveau siège du groupe à Issy-les-Moulineaux, près de Paris.
De quoi garantir la "sérénité" de la chaîne cryptée aux 9,6 millions d'abonnés en France, un an après s'être fait chiper les droits de la Ligue 1 par Amazon et au lendemain du lancement de nouvelles chaînes, Canal+ Foot et Canal+ 360.
"On est la première chaîne nationale quand on diffuse un Grand Prix de Formule 1 le dimanche", a relevé auprès de l'AFP Gérald-Brice Viret, directeur général des antennes et des programmes. "Même le rugby aujourd'hui dépasse la Ligue 1 en nombres d'abonnés", a-t-il ajouté.
Côté séries, la filiale de Vivendi proposera une dizaine de créations originales, parmi lesquelles "Désordres", de et avec Florence Foresti, et le biopic "Marie-Antoinette", en octobre.
S'y ajoutent la première série du cinéaste et comédien canadien Xavier Dolan, "La nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé", adaptée d'une pièce québecoise, ainsi qu'un western, "Django", porté par Matthias Schoenaerts et Noomi Rapace.
L'humoriste Bertrand Usclat, qui avait annoncé cet été la fin de sa pastille parodique "Broute", rempilera en 2023 avec la même marque mais dans un format plus long.
Egalement au programme, une soirée spéciale pour les 30 ans de "Groland", le passage en quotidienne de "Clique", l'émission de Mouloud Achour, un documentaire sur le chanteur Dadju ou encore l'émission "Le genre idéal", animée par Antoine de Caunes et dédiée au septième art.
Dans ce domaine, la chaîne se réjouit de la nouvelle chronologie des médias, qui lui permet de diffuser des films six mois après leur sortie en salles, à l'instar de "Top Gun Maverick", ou "Jurassic World".
Elle compte aussi sur les nouveaux partenariats signés avec les studios Universal et Sony pour des "montants comparables" à ce que lui réclame TF1, une "chaîne gratuite", a assuré Maxime Saada pour justifier le conflit en cours avec la chaîne privée.