En Arabie saoudite, un nouveau restaurant bio fait de la durabilité sa priorité

La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
Abdallah Abrahams, chef cuisinier chez Nawa Patio.
Abdallah Abrahams, chef cuisinier chez Nawa Patio.
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne). (Twitter/@Nawapatio)
Short Url
Publié le Mardi 13 septembre 2022

En Arabie saoudite, un nouveau restaurant bio fait de la durabilité sa priorité

  • À la cuisine, une machine de compostage est utilisée pour gérer les restes de nourriture
  • La musique du restaurant a été spécialement choisie pour garantir une ambiance agréable et apaisante

DJEDDAH: Fondé il y a trois mois par les Saoudiens Mohammed Mosalli et Abdelelah al-Hadidi, le restaurant Nawa Patio, situé à Djeddah, propose une cuisine fusion internationale et biologique.

Dans ce nouveau restaurant saoudien, la durabilité et l’environnement figurent en tête de liste des priorités.

Ici, il n’est pas seulement question des plats proposés par le restaurant: les clients peuvent également participer à des cours de yoga et de méditation ou cultiver leurs propres légumes.

resto

M. Mosalli déclare à Arab News: «C’est une expérience. Nous aimons qualifier notre établissement de “patio responsable” parce que nous soutenons les pratiques de durabilité.»

«Nous proposons des cours de yoga et de méditation. Par ailleurs, nous invitons nos clients à y participer et à semer des graines dans notre zone de plantation. Nous leur demandons de nous soumettre leurs envies et de planter ce qu’ils souhaitent», explique-t-il.

FAITS MARQUANTS

- Il n’est pas seulement question des plats proposés par le restaurant: les clients peuvent également participer à des cours de yoga et de méditation ou cultiver leurs propres légumes.
- Les clients sont invités à emporter chez eux le surplus de nourriture ou à en faire don aux banques alimentaires locales, aux organisations caritatives et aux programmes humanitaires.
- La musique du restaurant a été spécialement choisie pour garantir une ambiance agréable et apaisante.

La conception du restaurant s’inspire des civilisations anciennes (sumérienne, nabatéenne, lihyanique et thamoudéenne).

«En ce qui concerne l’aspect et la convivialité du lieu, l’aménagement et le mobilier sont composés d’éléments naturels, comme le bois, les pierres, l’argile, les plantes, entre autres», ajoute M. Mosalli.

L’utilisation du plastique est évitée dans la mesure du possible. «Nous utilisons des matériaux recyclables ou compostables lorsqu’il s’agit de plastique ou de papier.»

resto

«Dans la cuisine, nous avons d’abord un plan qui sensibilise notre personnel et nos clients aux pratiques de durabilité, à la gestion des déchets alimentaires... Il s’agit de commander moins de nourriture et de gérer les déchets», poursuit-il.

À la cuisine, une machine de compostage est utilisée pour gérer les restes de nourriture dans les assiettes des clients.

«Nous leur donnons la possibilité de nous les donner afin que nous les placions dans la machine de compostage. Et nous pouvons utiliser le produit final comme terreau pour les plantes», ajoute-t-il.

Les clients sont également invités à emporter chez eux le surplus de nourriture ou à en faire don aux banques alimentaires locales, aux organisations caritatives et aux programmes humanitaires.

M. Al-Hadidi explique: «Chez Nawa Patio, tout a un rapport avec l’impact et nous recrutons des personnes qui partagent nos valeurs – des personnes qui souhaitent contribuer à l’enrichissement de nos invités et de nos clients.»

resto
Abdelelah al-Hadidi.

«Même si certains d’entre eux n’ont pas nécessairement l’expérience requise, nous nous concentrons uniquement sur leurs attitudes et les valeurs qu’ils partagent avec Nawa et nous recrutons en fonction de cela.»

La musique du restaurant a été spécialement choisie pour garantir une ambiance agréable et apaisante.

«Les gens veulent se rendre dans des endroits qui répondent vraiment à leurs attentes en matière d’atmosphère, de style et de convivialité.»

«Par conséquent, nous accordons une attention toute particulière à l’aspect musical et nous veillons à proposer des musiques qui correspondent aux ambiances du matin, de l’après-midi et du soir. Nous avons personnalisé la musique pour reproduire la fréquence des ondes cérébrales qui convient le mieux aux gens à un moment particulier de la journée», confie M. Al-Hadidi.

Le chef cuisinier, Abdallah Abrahams, est sud-africain. Il précise que le restaurant utilise les restes des assiettes afin qu’aucune nourriture ne soit gaspillée.

restau

«Il y a un plat sur lequel nous travaillons toujours, c’est le taco Wagyu à la patate douce. On utilise les restes de patate douce d’un plat principal pour essayer de les transformer en une pâte de patate douce qui sera ensuite utilisée comme base ou comme pain.»

«Récemment, nous avons également évoqué l’utilisation des restes pour notre soupe du jour. Tant de choses peuvent être produites à partir des déchets alimentaires! Mohammed et Abdelelah m’ont inspiré et ils ont attiré mon attention sur la nécessité de favoriser la durabilité, de respecter l’environnement et de réduire notre empreinte carbone sur Terre.»

restau

«Nous n’avons pas de friteuse dans la cuisine. Tout le restaurant est sur la même longueur d’onde pour réfléchir à la manière d’aider la Terre», insiste-t-il.

M. Abrahams note qu’il est essentiel de développer une culture de la cuisine en insistant sur l’importance de ne pas jeter de la nourriture.

Il conclut par ces mots: «Je suis très attaché à la durabilité et aux moyens grâce auxquels on peut éviter le gaspillage alimentaire. Je cherche également à changer la manière de penser de mes cuisiniers.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: accord de cessez-le-feu entre jihadistes français et forces armées

Un membre des nouvelles forces de sécurité des autorités syriennes monte la garde devant un bureau de vote où les membres des comités locaux syriens ont voté dans le cadre du processus de sélection visant à désigner un parlement provisoire, à Damas, le 5 octobre 2025. (AFP)
Un membre des nouvelles forces de sécurité des autorités syriennes monte la garde devant un bureau de vote où les membres des comités locaux syriens ont voté dans le cadre du processus de sélection visant à désigner un parlement provisoire, à Damas, le 5 octobre 2025. (AFP)
Short Url
  • L'accord prévoit un cessez-le-feu entre les jihadistes retranchés dans un camp de la région de Harem, dan la province d'Idleb, près de la frontière turque, et les forces gouvernementales, selon le texte obtenu par l'AFP
  • Le cessez-le-feu est respecté depuis mercredi, selon un responsable local de la sécurité et une source des jihadistes français, contactés par l'AFP

IDLEB: Les autorités syriennes et les jihadistes français dirigés par Oumar Diaby sont parvenus à un accord pour mettre fin à leurs combats dans le nord-ouest de la Syrie, ont indiqué des sources concordantes jeudi à l'AFP.

L'accord prévoit un cessez-le-feu entre les jihadistes retranchés dans un camp de la région de Harem, dan la province d'Idleb, près de la frontière turque, et les forces gouvernementales, selon le texte obtenu par l'AFP.

Le cessez-le-feu est respecté depuis mercredi, selon un responsable local de la sécurité et une source des jihadistes français, contactés par l'AFP.

Mardi, les forces de sécurité syriennes avaient encerclé le camp, accusant Oumar Diaby, alias Omar Omsen, d'avoir enlevé une fillette et de refuser de se livrer aux autorités.

"Il y a eu un accord prévoyant un cessez-le-feu, le retrait des armes lourdes" et permettant aux autorités syriennes d'entrer dans le camp, a affirmé le responsable local de la sécurité qui a requis l'anonymat.

L'accord prévoit en outre que l'affaire de l'enlèvement de la fillette soit confiée au ministère de la Justice.

Les combats mardi étaient les premiers annoncés par les autorités avec des jihadistes étrangers depuis qu'elles ont pris le pouvoir en décembre 2024, après avoir renversé Bachar al-Assad.

Le gouvernement d'Ahmad al-Chareh, qui veut rompre avec son passé jihadiste, avait appelé tous les groupes armés à se dissoudre et intégrer la nouvelle armée.

Les jihadistes dirigés par Oumar Diaby, un ancien délinquant franco-sénégalais de 50 ans devenu prêcheur, sont estimés à quelques dizaines et sont retranchés dans le camp avec leurs familles.

Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des "jihadistes étrangers", en particulier d'Asie centrale, avaient "mené une médiation" mardi pour parvenir à une issue pacifique.

Les jihadistes français qui se font appeler "Firqat al Ghouraba" (le groupe des étrangers) constituent un rassemblement marginal et sans lien avec le groupe Etat islamique, qui avait régné par la terreur en Syrie et en Irak avant d'être défait.

Des milliers de jihadistes étrangers, dont des Occidentaux, avaient afflué en Syrie pendant la guerre civile qui a éclaté après la répression par l'ex-président Bachar al-Assad d'un soulèvement populaire en 2011.

Le conflit a pris fin en décembre 2024 avec la prise du pouvoir par une coalition islamiste dirigée par Ahmad al-Chareh.

 


Raids israéliens au Liban: quatre morts selon Beyrouth

Des frappes israéliennes ont fait quatre morts jeudi dans l'est et le sud du Liban, ont annoncé les autorités libanaises, tandis qu'Israël a affirmé avoir visé des objectifs du Hezbollah, dont un site de production de missiles de précision. (AFP)
Des frappes israéliennes ont fait quatre morts jeudi dans l'est et le sud du Liban, ont annoncé les autorités libanaises, tandis qu'Israël a affirmé avoir visé des objectifs du Hezbollah, dont un site de production de missiles de précision. (AFP)
Short Url
  • Dans l'est du Liban, des frappes ont touché la chaîne de montagnes de l'anti-Liban, près de la frontière avec la Syrie, une zone où le Hezbollah est bien implanté
  • "Les frappes de l'ennemi israélien ont fait deux morts, un à Janta et un autre à Chmestar", deux localités de la plaine orientale de la Békaa, selon le ministère

BEYROUTH: Des frappes israéliennes ont fait quatre morts jeudi dans l'est et le sud du Liban, ont annoncé les autorités libanaises, tandis qu'Israël a affirmé avoir visé des objectifs du Hezbollah, dont un site de production de missiles de précision.

Dans l'est du Liban, des frappes ont touché la chaîne de montagnes de l'anti-Liban, près de la frontière avec la Syrie, une zone où le Hezbollah est bien implanté.

Un journaliste de l'AFP a vu des colonnes de fumée blanche s'élever des zones montagneuses arides de cette région.

"Les frappes de l'ennemi israélien ont fait deux morts, un à Janta et un autre à Chmestar", deux localités de la plaine orientale de la Békaa, selon le ministère.

Une autre frappe dans le sud du Liban, aux environs de Nabatiyé, a fait deux morts, selon cette source. L'agence officielle Ani a indiqué que l'une de ces victimes était une femme âgée.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir visé "un camp d'entraînement" du Hezbollah où se trouvaient des membres du mouvement libanais soutenu par l'Iran.

Elle a ajouté avoir également frappé "des infrastructures militaires dont un site de production de missiles de précision" du Hezbollah.

L'armée a annoncé plus tard avoir frappé un entrepôt d'armes du Hezbollah dans le secteur de Nabatiyé.

Malgré un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmant viser le mouvement islamiste.

Israël continue en outre d'occuper cinq points en territoire libanais, alors que l'accord de cessez-le-feu prévoit son retrait.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis soumettent le gouvernement à une intense pression pour qu'il livre ses armes à l'armée libanaise, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

Jeudi, le Premier ministre Nawaf Salam a de nouveau appelé Israël à se retirer du Liban et à "cesser ses attaques continues".

Dans une déclaration diffusée par son bureau, il a assuré que "le Liban est déterminé à achever le processus" de désarmement du Hezbollah "avant la fin de l'année au sud du fleuve Litani", en allusion à la première phase du désarmement qui concerne le sud du Liban, limitrophe du nord d'Israël.

Le 20 octobre, l'émissaire américain Tom Barrack avait averti, sur le réseau social X, que l'armée libanaise devait avoir le monopole des armes.

"Si Beyrouth continue à hésiter, Israël pourrait agir unilatéralement et les conséquences seraient graves", a-t-il souligné.


Soudan : attaque de drones sur la capitale Khartoum pour la troisième journée consécutive

Entrée dans sa troisième année, la guerre au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé près de 12 millions d'habitants et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde". (AFP)
Entrée dans sa troisième année, la guerre au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé près de 12 millions d'habitants et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde". (AFP)
Short Url
  • "À quatre heures du matin, j'ai entendu le bruit de deux drones passer au-dessus de nous, et peu de temps après, j'ai entendu le son de tirs de défense aérienne près de la Brigade militaire et l'unité médicale", a relaté un témoin du sud d'Omdourman
  • Un autre témoin dans le sud de la capitale a rapporté avoir vu des drones se diriger vers l'aéroport, cible d'attaques depuis trois jours consécutifs

KHARTOUM: Des drones ont visé jeudi la capitale soudanaise Khartoum et son aéroport, tenus par l'armée, pour la troisième journée consécutive, ont rapporté à l'AFP des témoins.

"À quatre heures du matin, j'ai entendu le bruit de deux drones passer au-dessus de nous, et peu de temps après, j'ai entendu le son de tirs de défense aérienne près de la Brigade militaire et l'unité médicale", a relaté un témoin du sud d'Omdourman.

Un autre témoin dans le sud de la capitale a rapporté avoir vu des drones se diriger vers l'aéroport, cible d'attaques depuis trois jours consécutifs.

"Après quatre heures, le bruit des drones était fort. Je les ai vus se diriger vers l'aéroport et j'ai entendu des explosions", a-t-il indiqué.

Depuis mardi, l'aéroport de la capitale, hors service depuis deux ans et sur le point de rouvrir, est en proie à des attaques de drones attribuées aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), engagées depuis avril 2023 dans une guerre pour le pouvoir contre l'armée régulière.

Sa réouverture, initialement prévue mercredi" a été suspendue "jusqu'à nouvel ordre, a déclaré à l'AFP un responsable de l'aéroport sous couvert d’anonymat.

Malgré la reprise de Khartoum par l'armée au printemps, la ville demeure largement dévastée, marquée par des coupures d'électricité récurrentes et des frappes de drones des FSR.

Plus d'un million de personnes déplacées y sont retournées au cours des dix derniers mois, selon l'agence des migrations de l'ONU.

Depuis quelques semaines, le gouvernement s'efforce d'y rétablir les services, dont l'aéroport, afin de relocaliser des institutions clés depuis Port-Soudan, port de la Mer Rouge, devenue capitale de facto depuis le début de la guerre.

Entrée dans sa troisième année, la guerre au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé près de 12 millions d'habitants et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".