Emotion et foule compacte en Ecosse: Elizabeth II commence son dernier voyage

Le corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II recouvert de l'étendard royal d'Écosse et d'une fleur s'éloigne du château de Balmoral à Ballater, le 11 septembre 2022. Le cercueil de la reine Élisabeth II traversera les villes et villages écossais dimanche, alors qu'il entamera son dernier voyage depuis sa chère retraite écossaise de Balmoral. La reine, décédée le 8 septembre, sera conduite au palais de Holyrood House avant de reposer dans la cathédrale St Giles, puis de se rendre à Londres pour ses funérailles. (Photo : ANDY BUCHANAN / AFP)
Le corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II recouvert de l'étendard royal d'Écosse et d'une fleur s'éloigne du château de Balmoral à Ballater, le 11 septembre 2022. Le cercueil de la reine Élisabeth II traversera les villes et villages écossais dimanche, alors qu'il entamera son dernier voyage depuis sa chère retraite écossaise de Balmoral. La reine, décédée le 8 septembre, sera conduite au palais de Holyrood House avant de reposer dans la cathédrale St Giles, puis de se rendre à Londres pour ses funérailles. (Photo : ANDY BUCHANAN / AFP)
Le corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II recouvert de l'étendard royal d'Écosse et d'une fleur s'éloigne du château de Balmoral à Ballater, le 11 septembre 2022. Le cercueil de la reine Élisabeth II traversera les villes et villages écossais dimanche, alors qu'il entamera son dernier voyage depuis sa chère retraite écossaise de Balmoral. La reine, décédée le 8 septembre, sera conduite au palais de Holyrood House avant de reposer dans la cathédrale St Giles, puis de se rendre à Londres pour ses funérailles. (Photo : ANDY BUCHANAN / AFP)
Le corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II recouvert de l'étendard royal d'Écosse et d'une fleur s'éloigne du château de Balmoral à Ballater, le 11 septembre 2022. Le cercueil de la reine Élisabeth II traversera les villes et villages écossais dimanche, alors qu'il entamera son dernier voyage depuis sa chère retraite écossaise de Balmoral. La reine, décédée le 8 septembre, sera conduite au palais de Holyrood House avant de reposer dans la cathédrale St Giles, puis de se rendre à Londres pour ses funérailles. (Photo : ANDY BUCHANAN / AFP)
Des membres du public rendent hommage au corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II, drapé de l'étendard royal d'Écosse, lors de son passage à Ballater, le 11 septembre 2022. (Photo : Paul ELLIS / AFP)
Des membres du public rendent hommage au corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II, drapé de l'étendard royal d'Écosse, lors de son passage à Ballater, le 11 septembre 2022. (Photo : Paul ELLIS / AFP)
Des membres du public rendent hommage au corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II, drapé de l'étendard royal d'Écosse, lors de son passage à Ballater, le 11 septembre 2022. (Photo : Paul ELLIS / AFP)
Des membres du public rendent hommage au corbillard transportant le cercueil de la Reine Elizabeth II, drapé de l'étendard royal d'Écosse, lors de son passage à Ballater, le 11 septembre 2022. (Photo : Paul ELLIS / AFP)
Des personnes se dirigent vers le palais de Holyroodhouse à Édimbourg, le 11 septembre 2022, alors que l'on se prépare à l'arrivée du cercueil de la défunte reine Élisabeth II. (Photo de Louisa Gouliamaki / AFP)
Des personnes se dirigent vers le palais de Holyroodhouse à Édimbourg, le 11 septembre 2022, alors que l'on se prépare à l'arrivée du cercueil de la défunte reine Élisabeth II. (Photo de Louisa Gouliamaki / AFP)
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Publié le Dimanche 11 septembre 2022

Emotion et foule compacte en Ecosse: Elizabeth II commence son dernier voyage

  • Des milliers de personnes s'étaient massées le long du parcours, certaines en tenue de deuil, d'autres écrasant une larme ou inclinant la tête au passage du convoi, pour saluer une dernière fois celle qui avait régné 70 ans et 7 mois
  • Le roi Charles III y est attendu lundi pour une cérémonie religieuse à la cathédrale Saint-Gilles, où sera transféré le cercueil

ÉDIMBOURG: Emues parfois aux larmes, des dizaines de milliers de personnes se sont massées dimanche le long des routes écossaises pour saluer le cercueil d'Elizabeth II, qui a quitté le domaine de Balmoral pour rejoindre Edimbourg, entamant son dernier voyage jusqu'à ses funérailles nationales à Londres. 

Reflet de l'émotion qui a saisi le Royaume-Uni depuis le décès de la monarque au règne le plus long de son Histoire, une foule compacte a accueilli dans la capitale écossaise la dépouille, qui a franchi les grilles du palais d'Holyroodhouse, la résidence royale écossaise, peu avant 16H30 (15H30 GMT) après avoir parcouru lentement 300 kilomètres en six heures. 

Le cercueil, recouvert de l'étendard royal écossais sur lequel avait été posée une couronne de bruyères blanches, a été porté à l'intérieur du palais devant trois de ses quatre enfants: Edward, Andrew et Anne, qui a fait la révérence au passage de sa défunte mère. Il doit passer la nuit dans la salle du trône avant une cérémonie religieuse lundi, à laquelle assistera le roi Charles III, à un kilomètre d'Holyroodhouse, en la cathédrale Saint-Gilles. 

La population aura alors une première occasion de se recueillir devant la dépouille de celle qui avait régné 70 ans et 7 mois, présence familière et rassurante jusque sur les timbres et billets de banque, mais toujours mystérieuse, ayant traversé imperturbable les époques et les crises. 

"La voir passer aide à accepter le fait que c'est la fin d'une ère", explique Rob Parsons, 28 ans, venue du nord de l'Angleterre assister au passage du cercueil. 

Egalement présente, Lucy Hampshire décrit "une forte impression de perte, mais aussi une impression d'une page qui se tourne quand on a vu le cercueil passer". "C'était un pilier pour son soutien et sa compassion quand parfois on ne savait pas quoi dire", comme pendant le confinement lié au Covid-19, pendant lequel la reine avait réconforté les Britanniques dans un discours touchant à la télévision. 

"C'était très émouvant, c'est quelqu'un de merveilleux, c'est très triste. J'avais beaucoup de respect pour elle", observe Theresa Brown après avoir "aperçu rapidement" le convoi funèbre. 

Ce dernier avait a quitté le domaine de Balmoral peu après 10h00 (9h00 GMT) sous les applaudissements. Sur le parcours, certains ont jeté des fleurs sur le convoi. 

Parmi les rares voix discordantes en Ecosse, dirigée par un gouvernement indépendantiste et où le soutien à la monarchie est minoritaire, une femme a été arrêtée à Edimbourg, sous les applaudissements, parce qu'elle portait une pancarte "Abolissez de la monarchie". 

Dernier voyage de la reine: le film de la journée

Des cérémonies dans trois des provinces du Royaume-Uni proclamant Charles III roi au long voyage du cercueil d'Elizabeth II entre Balmoral et Édimbourg, voici les principaux événements de la journée, trois jours après le décès de la souveraine aux 70 ans de règne. 

  • Peu après 10H00 locales (9H00 GMT), le corbillard royal, premier d'une procession de sept véhicules, a franchi les grilles de la résidence de Balmoral, où la monarque aimait tant passer l'été. Son cercueil de chêne était recouvert de l'étendard royal écossais sur lequel avait été posée une couronne de bruyères blanches, dahlias et pois de senteur, provenant des jardins du domaine de Balmoral.

  • Avant 10H30 (9H30 GMT), le corbillard a ensuite traversé Ballater, village tout proche du château, où la reine - qui venait à Balmoral depuis son enfance- était très connue. Dans la rue principale, le cercueil a été accueilli par une haie d'honneur formée par la foule recueillie.

  • Peu après, le corbillard royal a traversé la "Ville de granit" d'Aberdeen, où une foule s'était rassemblée derrière des barrières pour regarder le cortège passer.

  • A 14H00 (13H00 GMT), Charles III a de nouveau été proclamé roi lors de cérémonies au rituel immuable, à Édimbourg, Cardiff et Belfast - capitales des trois autres provinces constitutives du Royaume-Uni-, après l'avoir été samedi à Londres. Vingt-et-un coups de canon ont été tirés dans les trois villes. Le parti républicain irlandais Sinn Fein, favorable à un réunification de l'Irlande du Nord avec la République d'Irlande, n'y a pas participé.

  • Le cercueil royal est arrivé à Édimbourg, la capitale écossaise, peu avant 16H30 (15H30 GMT) après un voyage de près de 300 kilomètres. Huit porteurs militaires, suivis notamment par la fille de la reine, la Princesse Anne et son mari Tim Laurence, ont emmené la dépouille dans la salle du trône, où il va passer la nuit.

  • Le cercueil devait être veillé par la Compagnie royale des Archers, unité d'apparat qui sert de garde du corps au souverain d'Ecosse dans ce qui est la résidence royale officielle en Écosse, permettant au personnel du château de faire ses derniers adieux à la reine.

Canons pour Charles 

La dépouille d'Elizabeth II sera transportée par avion mardi à Londres. Ses funérailles auront lieu le 19 septembre à l'Abbaye de Westminster à Londres, haut lieu des mariages, couronnements et enterrements royaux depuis près d'un millénaire. 

C'est là que celle qui n'était encore que la jeune princesse Elizabeth avait épousé en novembre 1947 à 21 ans Philip Mountbatten. C'est aussi là qu'elle avait été couronnée le 2 juin 1953 à 27 ans, 16 mois après être devenue reine à la mort de son père le roi George VI le 6 février 1952. 

Des dignitaires du monde entier sont attendus, dont le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre australien Anthony Albanese, ainsi que de nombreuses têtes couronnées. 

Des centaines de milliers de personnes devraient aussi lui rendre un dernier hommage au palais de Westminster, où son cercueil reposera du 14 au 19 septembre, avant d'être transféré à l'Abbaye pour les funérailles qui débuteront à 10h00 GMT et marqueront la fin d'une période de deuil national et d'une transition historique au Royaume-Uni. 

Après avoir été proclamé roi samedi à Londres, le roi Charles III l'a été de nouveau samedi dans les trois autres pays constitutifs du Royaume Uni, lors de cérémonies au rituel immuable, à Edimbourg, Cardiff et Belfast. Vingt-et-un coups de canon ont été tirés dans les trois villes. 

Samedi, lors de la cérémonie de proclamation au palais Saint James à Londres, il s'était dit "profondément conscient de ce grand héritage, des devoirs et des lourdes responsabilités de la souveraineté, qui me sont désormais transmis", après avoir salué le règne de sa mère "inégalé dans sa durée, son dévouement et sa dévotion". 

Son fils William, désormais héritier du trône et Prince de Galles, a aussi rendu un hommage émouvant à sa grand-mère: "Je savais que ce jour allait venir, mais il va me falloir du temps pour m'habituer à la réalité de la vie sans Mamie", une "reine extraordinaire". 

Négociations entre William et Harry 

Le prince a ensuite créé la surprise en allant avec son épouse Kate, mais aussi son frère Harry et son épouse Meghan admirer les fleurs déposées devant le château de Windsor en hommage à Elizabeth II, ou le quatuor très applaudi s'est offert un long bain de foule. 

Les deux couples sont notoirement en froid. Alors que Harry et Meghan sont désormais installés en Californie, ils n'avaient pas été vus ensemble en public depuis plus de deux ans. 

Ils sont tous repartis dans la même voiture, mais les visages étaient fermés, les interactions minimales. 

Selon le journal The Times, il avait fallu des "négociations élargies" en coulisse entre les deux camps, retardant de 45 minutes leur apparition. 

De plus en plus frêle ces derniers mois, la reine Elizabeth avait consacré sa vie à la monarchie. Mardi, elle travaillait encore, recevant en audience le Premier ministre démissionnaire Boris Johnson, et la nouvelle Première ministre Liz Truss, à laquelle elle avait demandé de créer un nouveau gouvernement. 

La monarque était cependant restée à Balmoral pour ces audiences, trop faible pour voyager. 

Sa dernière photo la montre recevant Liz Truss, souriante et s'appuyant sur une canne. 

Son décès a été annoncé jeudi à 18h30 (17h30 GMT). 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.