Le Nigeria pris dans une effroyable spirale de kidnappings

Un homme passe devant un train de la ligne de chemin de fer de nuit Abuja-Kaduna à Abuja, le 21 juillet 2016.( Photo d'illustration, AFP)
Un homme passe devant un train de la ligne de chemin de fer de nuit Abuja-Kaduna à Abuja, le 21 juillet 2016.( Photo d'illustration, AFP)
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

Le Nigeria pris dans une effroyable spirale de kidnappings

  • Au Nigeria, les kidnappings ont pris de l'ampleur dans les années 1990 dans la région du Delta (sud-est), riche en pétrole
  • Dans les années 2010, les groupes jihadistes ont été les premiers à organiser des enlèvements de masse dans le nord-est, leur fief

ABUJA, Nigeria : Il était minuit passé quand une dizaine d'hommes armés de kalachnikovs ont fait irruption dans la maison de Mohammed, en périphérie d'Abuja, la capitale du Nigeria, pour les enlever lui et sa femme.

Le conducteur de camion se rappelle avoir ensuite marché pendant plusieurs heures sous la menace des fusils, en pleine nuit, jusqu'à atteindre une étroite grotte dans une forêt. Les hommes ont dit qu'ils «nous tueraient si on tentait de s'échapper».

Otage pendant trois jours, le couple a ensuite été libéré après le paiement d'une rançon de 600.000 nairas (1.420 euros) par un proche.

De l'argent facile et rapide pour les criminels, appelés «bandits» par les Nigérians. Mais pour Mohammed, qui a demandé à ne pas être désigné par son vrai prénom, le traumatisme est toujours présent.

Les enlèvements ne sont pas un phénomène nouveau dans le pays le plus peuplé d'Afrique, où les jihadistes de Boko Haram avaient fait la une des journaux du monde entier en 2014 en enlevant 276 lycéennes de la ville de Chibok, dans le nord-est du pays.

Depuis, les prises d'otages sont devenues une juteuse industrie face à laquelle les autorités semblent impuissantes. Le président Muhammadu Buhari termine son deuxième mandat critiqué de toute part pour son incapacité à l'enrayer, tout comme l'insécurité, devenue un enjeu crucial de l'élection présidentielle de février 2023.

Ainsi, selon les estimations de l'ONG Acled, il y aurait eu cinq fois plus d'enlèvements l'année dernière au Nigeria qu'au Mexique et en Colombie réunis, deux pays pourtant connus pour ce type de criminalité.

Des communautés rurales, particulièrement touchées, se retrouvent ruinées par le paiement des rançons et certaines entreprises dépensent aussi des fortunes pour protéger leurs employés.

Comme beaucoup, Mohammed et sa femme n'ont pas signalé leur enlèvement, par peur des représailles et découragés par une justice dépassée.

Car, parmi la poignée de kidnappeurs arrêtés, la plupart finissent dans les méandres d'un système judiciaire engorgé où les enquêtes sont rarement menées à terme.

- 500 kidnappings par mois –

Au Nigeria, les kidnappings ont pris de l'ampleur dans les années 1990 dans la région du Delta (sud-est), riche en pétrole.

Pendant plus d'une décennie, des militants ont enlevé des centaines d'employés des compagnies pétrolières, dont des étrangers, pour dénoncer l'exploitation injuste des ressources et s'octroyer une forme de redistribution via les demandes de rançon.

Puis, deux acteurs distincts se sont ensuite tournés vers les kidnappings.

Dans les années 2010, les groupes jihadistes ont été les premiers à organiser des enlèvements de masse dans le nord-est, leur fief, où ils mènent une insurrection ayant fait au moins 40.000 morts et plus de deux millions de déplacés.

Aujourd'hui, ce sont davantage les «bandits» qui multiplient les kidnappings, cette fois dans le nord-ouest et le centre du pays.

Au Nigeria, les données sur le nombre de personnes enlevées sont cependant peu fiables et très largement sous-évaluées. Selon l'ONG Acled, près de 3.000 personnes ont été enlevées en 2021.

Un chiffre loin de la réalité selon une source diplomatique occidentale dans la capitale Abuja, qui estime qu'il y aurait eu plus du double d'enlèvements avec une moyenne de 500 kidnappings par mois en 2021.

Un porte-parole des services de sécurité nigérians (DSS) a toutefois démenti l'existence d'une «épidémie d'enlèvements».

Ils «se sont étendus parce que l'insurrection s'est répandue», a déclaré à l'AFP Peter Afunanya, pointant la prolifération des armes et le fait que les jihadistes frappent désormais hors de leur enclave du nord-est.

Si les analystes font état d'alliances entre les jihadistes et les bandes criminelles, celles-ci agissent a priori sans idéologie, par opportunisme et seul appât du gain.

La hausse soudaine du nombre de personnes enlevées au Nigeria est aussi liée à une série d'enlèvements de masse. Par exemple, fin 2020, plus de 300 garçons ont été enlevés en une seule fois par des bandits dans leur école de l'Etat de Katsina.

Ils avaient été relâchés une semaine plus tard mais cette affaire avait choqué le pays, marquant un tournant pour de nombreux Nigérians dont certains s'étaient résignés à ne plus envoyer leurs enfants à l'école.

- Rançon VIP –

Les ravisseurs visent aussi ceux qui jouissent d'un statut particulier, comme les prêtres, les religieuses ou les hommes et femmes politiques, pour récupérer une rançon bien plus élevée, explique l'analyste en sécurité Kabir Adamu de Beacon Consulting.

Fin mars, des hommes armés ont par exemple enlevé des dizaines de passagers du carré VIP d'un train en partance de la capitale Abuja vers le nord-ouest.

«Fin juillet, 37 otages ont été libérés pour des sommes démarrant à 100 millions (de nairas, 230.000 euros) par personne», affirme un rapport du cabinet de conseil nigérian SBM Intelligence.

Ceux qui ont les moyens ont tout simplement arrêté de prendre le train ou la route et n'utilisent plus que l'avion pour se déplacer, créant ainsi un cercle vicieux dans lequel certaines régions du pays sont abandonnées aux bandits qui s'en prennent aux communautés rurales les plus pauvres.

Pour payer, beaucoup sont obligés de vendre leurs maisons, leurs biens et leurs terres. Car pour un agriculteur, la rançon se situe «entre 200.000 et deux millions de nairas (470 et 4.700 euros)», indique l'analyste M. Adamu.

Les ravisseurs demandent même parfois de la nourriture, des téléphones, des motos ou des lunettes de soleil.

Une situation qui aggrave également l'insécurité alimentaire dans les régions reculées.

«Les gens ne vont plus aux champs parce qu'ils ont peur des kidnappings. L'économie rurale est complètement paralysée», souligne Murtala Rufa'i, professeur à l'université Ousmane Dan Fodio (nord), spécialiste du banditisme.

Dans la première économie d'Afrique, les entreprises souffrent aussi.

La menace des enlèvements est «un cauchemar», se lamente un cadre d'une entreprise de construction présent au Nigeria depuis deux décennies.

«Les conséquences sur le business sont énormes (...) à cause du coût de la sécurisation de nos actifs», insiste-t-il sous couvert de l'anonymat. «J'ai des chantiers gardés par 30 soldats la nuit».

En partie justement parce que l'insécurité fait fuir les investisseurs, les forces de sécurité nigérianes se disent «pressées» d'enrayer les kidnappings.

Or, celles-ci sont sous-équipées, sous-payées -quand elles le sont- et peinent à faire baisser les violences. Dans leur lutte contre les bandes armées du nord-ouest et du centre, elles ne parviennent que difficilement à accéder aux forêts, repaires des bandits.

- «Plan Marshall» -

Ahmad Gumi, éminent cheikh basé dans l'Etat de Kaduna, soutient que d'autres solutions existent pour mettre fin aux violences, notamment un «plan Marshall» pour les bandits.

Selon lui, les criminels sont avant tout animés par un sentiment d'injustice, beaucoup ayant perdu à l'origine des biens et des proches dans des conflits inter-communautaires.

Et quand «les bandits se rendent et déposent les armes, il n'y a pas de réhabilitation, pas d'école, rien du tout, donc ils y retournent», insiste-t-il.

Musa, ancien bandit qui ne veut pas être cité par son vrai prénom, explique qu'il a rejoint un gang après s'être fait voler ses vaches par des bandes criminelles du nord-ouest.

«Personne ne m'a forcé (à les rejoindre) mais quand tu n'as rien, tu te retrouves désespéré», raconte le quadragénaire de l'Etat de Zamfara.

Pendant quatre ans, il a aidé à organiser des attaques mais très vite, «c'est devenu: +soit tu es avec nous, soit contre nous+. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de partir», dit-il.

Les Nigérians devraient arrêter de percevoir «les kidnappings comme un mode de vie ou un moyen de survivre», lance Peter Afunanya, porte-parole des services de sécurité de l'État (DSS).

Mais, quand sept Nigérians sur dix ont moins de 30 ans et que le taux de chômage des jeunes atteint les 42%, certains sont prêts à tout pour gagner de l'argent.

Le professeur Rufa'i abonde: «le niveau de pauvreté et de chômage est à la hausse, et la possibilité que davantage de personnes rejoignent les kidnappeurs est très claire.»


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.