L'Ukraine frappe une base russe non loin de la centrale de Zaporijjia

Des véhicules de l’ONU transportant des membres de la mission d’inspection de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) circulent sur une route à l’extérieur de la ville de Zaporizhzhia, après leur visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia tenue par la Russie dans le sud de l’Ukraine le 1er septembre 2022. (AFP)
Des véhicules de l’ONU transportant des membres de la mission d’inspection de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) circulent sur une route à l’extérieur de la ville de Zaporizhzhia, après leur visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia tenue par la Russie dans le sud de l’Ukraine le 1er septembre 2022. (AFP)
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Publié le Vendredi 02 septembre 2022

L'Ukraine frappe une base russe non loin de la centrale de Zaporijjia

  • Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité de ces frappes
  • La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est tombée aux mains des troupes russes en mars, peu après le lancement par Moscou de son invasion de l'Ukraine

KIEV: L'Ukraine a indiqué vendredi avoir frappé une base russe à Energodar (sud), non loin de la centrale nucléaire de Zaporijjia d'où elle accuse la Russie d'avoir retiré ses armements avant son inspection par une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

"Dans les localités de Kherson et d'Energodar, des frappes précises de nos troupes ont détruit trois systèmes d'artillerie de l'ennemi, ainsi qu'un dépôt de munitions" tuant nombre de militaires russes, a affirmé l'armée ukrainienne dans son point d'information quotidien.

L'armée ukrainienne a par ailleurs affirmé que les forces russes avaient évacué "tout leur équipement militaire depuis le site de la centrale" avant l'arrivée jeudi de la mission de l'AIEA, dont plusieurs membres sont restées à la centrale et s'y trouvent toujours.

La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est tombée aux mains des troupes russes en mars, peu après le lancement par Moscou de son invasion de l'Ukraine, et son site a été visé par plusieurs bombardements faisant craindre une catastrophe nucléaire.

Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité de ces frappes.

Jeudi matin, avant l'arrivée de la mission de l'AIEA, les autorités ukrainiennes avaient accusé les Russes d'avoir eux-mêmes bombardé Energodar, une ville qu'ils contrôlent, avec l'intention d'en rejeter la responsabilité sur Kiev.

Dans un message vidéo jeudi soir, après de premières déclarations du directeur général de l'AIEA, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait marqué son mécontentement, estimant que l'organisation aurait dû exiger le retrait des militaires russes de la centrale.

"Présence continue" de l'AIEA 

"La principale chose qui devrait se produire est la démilitarisation du territoire de la centrale (...). Et il est regrettable que nous n'ayons pas encore entendu les messages appropriés de l'AIEA", avait-il dit, affirmant que c'était "la clé" de ce qui avait été convenu avec le patron de l'agence Rafael Grossi lors du passage de la mission d'experts à Kiev mercredi.

Après avoir été accusée par Kiev de tenter d'entraver la mission de l'AIEA, la Russie a de son côté jugé vendredi "très positif" que celle-ci ait pu se rendre à la centrale.

"Il est trop tôt pour faire une évaluation (...). L'équipe est toujours sur place, donc il est encore trop tôt, mais le plus important est que la mission soit là", a affirmé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Jeudi, après son inspection de ces installations, le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi avait constaté que "l'intégrité physique" de la centrale avait été "violée à plusieurs reprises", soulignant que c'était "quelque chose qui ne peut pas continuer à se produire". Il n'avait cependant pas nommé la partie responsable, alors que Russes et Ukrainiens s'accusent mutuellement depuis des semaines de bombardements sur le site.

L'Agence internationale de l'énergie atomique compte désormais "établir une présence continue" dans la centrale, avait répété M. Grossi.

Sur un autre dossier, celui du gaz, le géant russe Gazprom a annoncé vendredi que le gazoduc Nord Stream, vital pour les livraisons en Europe, serait "complètement" à l'arrêt jusqu'à la réparation d'une turbine, alors qu'il devait initialement reprendre du service samedi après une opération de maintenance.

 Peur sur le gaz 

Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine lors de cette opération de maintenance. "Jusqu'à la réparation (...) le transport du gaz via Nord Stream est complètement suspendu", a indiqué le groupe.

La Russie devait reprendre samedi ses livraisons de gaz via le pipeline Nord Stream, après une nouvelle interruption de trois jours qui a mis à rude épreuve les nerfs des Européens, engagés dans une course contre la montre pour éviter une crise énergétique cet hiver.

Vendredi, Gazprom a assuré avoir découvert ces problèmes techniques lors d'un contrôle technique effectué avec des représentants du groupe allemand Siemens, qui a fabriqué la turbine.

Plus tôt dans la journée, le Kremlin avait déclaré que le fonctionnement du gazoduc Nord Stream était "menacé" par une pénurie de pièces de rechange en raison des sanctions visant Moscou pour son offensive en Ukraine.

Depuis le début de l'intervention militaire du Kremlin en Ukraine, fin février, Moscou a fortement réduit ses livraisons de gaz aux Européens, en réaction à des sanctions occidentales massives.

Les Européens, très dépendants du gaz russe, accusent le Kremlin de s'en servir comme d'un moyen de pression. Moscou s'en défend, évoquant des problèmes techniques suscités par les sanctions ou des retards de paiement.

La Russie affirme notamment que les sanctions empêchent la restitution d'une turbine Siemens qui avait été envoyée au Canada pour être réparée. L'Allemagne, où se trouve la turbine, assure au contraire que c'est Moscou qui bloque le retour de cet élément-clé.

 Bras de fer sur le brut 

Le G7, qui regroupe certains des pays les plus industrialisés de la planète, a enfin annoncé vendredi qu'il allait "urgemment" plafonner le prix du pétrole russe importé pour compliquer le financement par Moscou de son intervention militaire en Ukraine.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait peu auparavant mis en garde contre la "déstabilisation significative des marchés" du brut qu'une telle décision provoquera "avec certitude".

Le gouvernement russe avait en outre prévenu la veille que plus aucun pétrole ne serait vendu aux pays qui appliqueraient cette mesure.

"Le plafond des prix sera fixé à un niveau basé sur une série de données techniques", ont expliqué vendredi les Etats membres du G7, encourageant une "large coalition" de nations à participer à cette initiative.

Concrètement, la Russie leur exporterait son pétrole à un prix inférieur à celui auquel elle le cède aujourd'hui, mais qui resterait supérieur à son coût de production afin qu'elle ait un intérêt économique à continuer à leur en fournir et qu'ainsi qu'elle ne coupe pas ses livraisons.

Depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine, le 24 février, les Occidentaux ont imposé plusieurs séries d'importantes sanctions aux Russes.

L'Union européenne a même opté en juin pour un embargo progressif sur les achats de pétrole russe, prévoyant en particulier l'arrêt des importations de brut par bateau dans les six mois.


Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
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  • La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde
  • De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News

CITE DU VATICAN: Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l'avancée des fidèles, a constaté l'AFP.

De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il également confié.

Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Le père des "laissés-pour-compte" 

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également confié jeudi à l'AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la file d'attente, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d'une nouvelle "congrégation" en présence de 103 d'entre eux - électeurs et non électeurs.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP.

Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l'armée de l'air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.

Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu'à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.

Funérailles samedi 

L'affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s'y sont pressées à l'heure du déjeuner.

Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.

"Il est impossible de savoir" combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, "quelques centaines de milliers au minimum", a déclaré à l'AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.


Les marchés agricoles naviguent à vue, chahutés par la guerre commerciale

Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
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  • De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump
  • Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche

WASHINGTON: De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump, même si certains fondamentaux continuent d'influencer les cours.

"Les décisions erratiques" de Donald Trump sur le plan commercial "fragilisent l'opinion des investisseurs: ils ne savent plus trop dans quoi investir", commente auprès de l'AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche, provoquant par ailleurs des "craintes financières", selon l'analyste.

A la Bourse de Chicago, les prix du blé et du maïs ont baissé sur la semaine, à cause notamment des incertitudes commerciales. Le soja a pour sa part évolué en dents de scie, pour se retrouver au final à des niveaux proches de la semaine passée.

Sur Euronext, "les cours suivent Chicago, qui est déprimé", résume Damien Vercambre.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur une partie des surtaxes à l'importation, à l'exception notable de celles visant la Chine, est à nouveau venue bouleverser la donne après un début d'année agité.

En parallèle, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d'un accord commercial "équitable" avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d'après un ministre de premier plan.

La guerre commerciale initiée par l'exécutif américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.

"Un jour ou l'autre, un accord sera conclu avec la Chine", assure l'analyste américain Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors.

Mais si le ton de l'administration américaine se veut désormais rassurant, les marchés semblent attendre des actions concrètes de la part de Washington.

"Nous sommes dans une phase d'attente et d'hésitation en ce moment", les investisseurs "attendant la moindre avancée en matière de politique commerciale", confirme Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

"Il y a (cette) peur que l'économie capote, comme (...) en 2018 (sous le premier mandat de Donald Trump, ndlr) où les prix du soja et du maïs aux Etats-Unis s'étaient cassés la figure, avant qu'il y ait une réconciliation avec la Chine", rappelle M. Vercambre.

- Influence des fondamentaux -

Si le spectre de la guerre commerciale occupe une grande partie du paysage, des éléments fondamentaux influencent tout de même les cours, dont la météo ou encore les perspectives de production.

Aux Etats-Unis, les acteurs du marché sont "moins inquiets des conditions météorologiques et de la menace d'un temps sec" notamment "pour la Corn Belt américaine", ce qui pousse le maïs américain à de "nouveaux plus bas sur deux semaines", explique Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Il y a eu beaucoup de pluie dans le Midwest, en particulier dans les régions du Sud", participant au mouvement baissier du maïs et du blé américain, abonde Dewey Strickler.

Sur le Vieux Continent, "les perspectives de production pour la nouvelle campagne (...) sont aussi meilleures", observe M. Vercambre.

Plus précisément, "le sud de l'Europe a bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a amélioré l'humidité des sols et augmenté les perspectives de rendement des cultures", selon un rapport de la Commission européenne.

Selon ce même rapport, néanmoins, dans le centre et le nord de l'Europe, "les conditions sèches prédominent" ce qui pourrait "nuire au développement des cultures d'hiver".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.