A l'annonce des résultats, les États-Unis face au risque de violences post-électorales

Des ouvriers barricadent des vitrines de magasins à Rodeo Drive avant le jour des élections à Beverly Hills, Los Angeles, Californie, États-Unis, le 2 novembre 2020 (Reuters)
Des ouvriers barricadent des vitrines de magasins à Rodeo Drive avant le jour des élections à Beverly Hills, Los Angeles, Californie, États-Unis, le 2 novembre 2020 (Reuters)
Des ouvriers barricadent une vitrine de magasin à Rodeo Drive avant le jour des élections à Beverly Hills, Los Angeles, Californie, États-Unis, le 2 novembre 2020 (Reuters)
Des ouvriers barricadent une vitrine de magasin à Rodeo Drive avant le jour des élections à Beverly Hills, Los Angeles, Californie, États-Unis, le 2 novembre 2020 (Reuters)
Rodeo Drive, la rue commerçante de renommée mondiale à Beverly Hills, en Californie, est barricadée et fermée à la circulation automobile et piétonne le 3 novembre 2020 par précaution contre d'éventuelles violences le jour des élections présidentielles américaines (Photo, AFP)
Rodeo Drive, la rue commerçante de renommée mondiale à Beverly Hills, en Californie, est barricadée et fermée à la circulation automobile et piétonne le 3 novembre 2020 par précaution contre d'éventuelles violences le jour des élections présidentielles américaines (Photo, AFP)
Des ouvriers barricadent une vitrine de magasin à Rodeo Drive avant le jour des élections à Beverly Hills, Los Angeles, Californie, États-Unis, le 2 novembre 2020 (Reuters)
Des ouvriers barricadent une vitrine de magasin à Rodeo Drive avant le jour des élections à Beverly Hills, Los Angeles, Californie, États-Unis, le 2 novembre 2020 (Reuters)
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Publié le Mercredi 04 novembre 2020

A l'annonce des résultats, les États-Unis face au risque de violences post-électorales

  • Ces violences sont être en grande partie les « retombées » des émeutes et des manifestations qui ont lieu depuis le 31 mai après la mort de George Floyd
  • Les commerces et les centres commerciaux ont commencé à barricader leurs vitrines en prévision des manifestations postélectorales

CHICAGO, NEW YORK : Les Américains se préparent à la possibilité de manifestations lorsque les résultats de la bataille électorale controversée entre le président américain Donald Trump et son adversaire démocrate, l’ancien vice-président Joe Biden, seront annoncés aujourd’hui.

Ces violences devraient être en grande partie les «retombées» des émeutes et des manifestations qui ont eu lieu depuis le 31 mai après la mort de George Floyd.

Des milliers de commerces ont été endommagés et détruits par des pillages et des incendies criminels dans les semaines et les mois qui ont suivi le meurtre, et après plusieurs autres fusillades par la police très médiatisées.

Les plus grandes cibles ont été les commerces et les centres commerciaux, qui ont commencé à barricader leurs vitrines dans toutes les villes de pays, comme Washington D.C., New York, Los Angeles et Chicago, en prévision des manifestations postélectorales qui risqueraient de dégénérer en violence.

Rodeo Drive, la rue commerçante de renommée mondiale à Beverly Hills, en Californie, est barricadée et fermée à la circulation automobile et piétonne le 3 novembre 2020 par précaution contre d'éventuelles violences le jour des élections présidentielles américaines (Photo, AFP)
Rodeo Drive, la rue commerçante de renommée mondiale à Beverly Hills, en Californie, est barricadée et fermée à la circulation automobile et piétonne le 3 novembre 2020 par précaution contre d'éventuelles violences le jour des élections présidentielles américaines (Photo, AFP)



Le maire de Chicago, Lori Lightfoot, a raconté que la ville se prépare à d’éventuelles violences depuis des mois. «Nous savons tous que les émotions seront à leur comble, parce qu’elles le sont déjà, et je vous demande de canaliser ces émotions pour vous exprimer de manière pacifique et productive».

Pendant que les gens votaient à New York mardi, les équipes de construction à Manhattan continuaient à barricader les boutiques et les vitrines.

Parmi les centaines de commerces endommagés après le meurtre de Floyd, plus de 12 commerces appartenant à des Arabes américains ont été pillés et brûlés.

Comme dans des régions de nombreuses grandes villes, la banlieue de Chicago s'est préparée à la violence, comme à Orland Park, où la police a érigé des barricades pour empêcher l'accès.

Les policiers ont gardé un certain accès au centre commercial d’Orland Park ouvert mardi, permettant à plus de 150 commerces d’ouvrir leurs portes, mais prévoyaient de sceller les entrées restantes dans la soirée, une fois le vote terminé et le centre fermé.

Le US Marshals Service (USMS) a publié un communiqué concernant les violences potentielles. «Bien que l’USMS ne discute généralement d'aucune activité de répression potentielle, nous pouvons confirmer que les maréchaux américains adjoints sont prêts à réagir aux actes violents de désobéissance civile dans tout le pays».

Il était également prévu de protéger la Maison Blanche, avec 250 gardes nationaux mis en attente pour travailler avec la police locale.

Une grande partie des peurs est alimentée par des publications non confirmées sur les réseaux sociaux de démocrates qui estiment que les républicains auraient recours à la violence si le résultat n’est pas en leur faveur. Un groupe aurait même tenté de bloquer un bus de campagne de Biden durant un tour au Texas. Les républicains, quant à eux, croient que les démocrates causeront plus de désordre sous le couvert de manifestations de Black Lives Matter si Trump est élu pour un second mandat.

Les médias alimentent aussi le récit de la violence, affirmant que Trump attise les flammes du conflit à travers son discours de campagne.

La chaîne de télévision Spectrum News NY1 a dit mardi matin que  «cette situation agitée est due aux accusations préventives du président Donald Trump de fraude électorale généralisée, sans la moindre preuve, et sa résistance à une transition pacifique s'il perd, ainsi que de nouvelles images d'émeutes lors de manifestations de gauche. Ce n’est pas alarmiste ; c'est un fait : les gens sont à bout de souffle, et les forces de l'ordre, et même les réseaux sociaux, sont prêts ».

Un sondage publié cette semaine par USA Today et l’Université de Suffolk indique que 75% des Américains ont peur que des violences postélectorales éclatent.

Un autre sondage réalisé par YouGov monte également que 56% des Américains craignent de voir une «augmentation de la violence à la suite du résultat des élection ».

Cependant, le problème est que presque tous les sondages publiés dans les médias d'information au cours du mois dernier montrent que Biden mène Trump. Si ce dernier gagne contre toute attente, la police craint que cela ne se traduise par de la violence.

Bien que 97 millions d'Américains aient déjà voté- par vote anticipé et par correspondance- pas moins de 35 millions devraient voter mardi.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.