Vivre pleinement sa vie: ascension, chute et renaissance du groupe de hip-hop Outlandish

Le groupe de hip-hop Outlandish déclare que la sortie de son nouvel album The Cornershop Carnival est prévue pour l’automne. (Photo fournie/Outlandish)
Le groupe de hip-hop Outlandish déclare que la sortie de son nouvel album The Cornershop Carnival est prévue pour l’automne. (Photo fournie/Outlandish)
Le groupe de hip-hop Outlandish déclare que la sortie de son nouvel album The Cornershop Carnival est prévue pour l’automne. (Photo fournie/Outlandish)
Le groupe de hip-hop Outlandish déclare que la sortie de son nouvel album The Cornershop Carnival est prévue pour l’automne. (Photo fournie/Outlandish)
Short Url
Publié le Mercredi 24 août 2022

Vivre pleinement sa vie: ascension, chute et renaissance du groupe de hip-hop Outlandish

Le groupe de hip-hop Outlandish déclare que la sortie de son nouvel album The Cornershop Carnival est prévue pour l’automne. (Photo fournie/Outlandish)
Le groupe de hip-hop Outlandish déclare que la sortie de son nouvel album The Cornershop Carnival est prévue pour l’automne. (Photo fournie/Outlandish)
  • «Notre musique parle de notre style de vie quotidien et de tout ce qui lui est inhérent: nos racines, nos amis, le lieu où nous avons grandi… c’est un endroit imprégné de culture où nous avons des amis originaires des quatre coins du monde»
  • «Nous sommes heureux que les gens puissent encore s’identifier à nos chansons – les jeunes aussi d’ailleurs –, mais nous savons aussi que nous n’avons plus 16 ou 17 ans»

LONDRES: Cinq ans après la décision de dissoudre le groupe afin de pouvoir se concentrer sur la recherche du «bon son», le groupe hip-hop Outlandish, qui a accumulé des disques d’or et de platine, est de retour avec un nouveau tube et un album dont la sortie est prévue pour l’automne.

Ayant occupé une place importante dans les palmarès internationaux au cours des deux dernières décennies, le groupe basé au Danemark «aime prendre position par rapport aux problèmes sociaux et politiques qui existent et nous affectent en tant qu’êtres humains», tout en essayant de refléter ces préoccupations dans leurs chansons, déclare Lenny Martinez, lors d’un entretien exclusif accordé par Waqas Qadri et lui à Arab News.

Un bon exemple est Paperchase, un morceau sorti le 24 juin. Il s’agit du premier tube de l’album à venir, The Cornershop Carnival. M. Martinez explique qu’il est question de mentalité matérialiste – travailler et être payé pour acheter les choses que nous voulons – qui a une influence «malsaine» sur de nombreuses personnes, notamment sur la façon dont elles pensent, agissent et traitent les autres, au lieu de se consacrer aux activités qu’elles aiment et de se contenter de ce qu’elles ont.

1
Le groupe de hip-hop Outlandish a sorti Paperchase le 24 juin. Il s’agit du premier tube de l’album à venir, The Cornershop Carnival. (Photo fournie/Outlandish)

«Paperchase consiste à changer cette mentalité… et à ne pas faire des choses matérielles votre priorité. Il ne s’agit plus de se réveiller juste pour gagner de l’argent, mais pour vivre pleinement», déclare Lenny Martinez, qui a quitté Cuba pour le Danemark à l’âge de 14 ans.

Le clip de Paperchase, écrit, produit et filmé au Pakistan par le groupe, met en lumière le combat quotidien d’un jeune garçon qui se réveille pour aller travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille. On le voit danser tout en écoutant de la musique; il essaie de transformer les aspects négatifs de sa vie quotidienne en points positifs.

Outlandish a été formé au Danemark en 1997, par Lenny Martinez, né au Honduras; par Waqas Qadri, un Danois d’origine pakistanaise et par Isam Bachiri, un Marocain né au Danemark. Le groupe se sépare en 2017 et, lorsqu’il se reforme deux ans plus tard, M. Bachiri choisit de ne pas se joindre aux deux autres membres afin de se concentrer sur sa carrière solo.

Ils ont vendu plus d’un million de singles et plus de trois cent mille albums à travers le monde. Leurs tubes les plus connus incluent une version en anglais d’Aicha de l’artiste algérien Cheb Khaled, Guantanamo, Callin’ U et Walou.

«Notre musique parle de notre style de vie quotidien et de tout ce qui lui est inhérent: nos racines, nos amis, le lieu où nous avons grandi… c’est un endroit imprégné de culture où nous avons des amis originaires des quatre coins du monde», précise M. Martinez, 45 ans, qui a une fille de six mois.

Il ajoute que le groupe, qui effectue une tournée estivale de cinq mois avec des concerts prévus au Danemark, en Roumanie, en Turquie, au Kazakhstan et en Azerbaïdjan, puise son inspiration musicale dans de nombreuses sources, dont le Moyen-Orient.

1
Le membre d’Outlandish, Lenny Martinez, est né au Honduras et a quitté Cuba pour le Danemark à l’âge de 14 ans. (Outlandish)

M. Martinez s’attarde sur la chanson Look Into My Eyes qui explore le conflit palestinien. Il affirme que le groupe intègre souvent de la musique et des sons arabes, ainsi que «les problèmes sociaux qui touchent le Moyen-Orient et affectent aussi l’Europe, d’une certaine manière.»

Outlandish se distingue par la diversité confessionnelle de ses membres; Lenny Martinez est catholique tandis que les deux autres membres fondateurs sont musulmans. M. Martinez soutient que la religion les unit et que leurs différentes confessions sont leur force.

«Au début, les médias mettaient toujours l’accent sur le fait que nous étions deux musulmans et un chrétien, mais nous n’y pensions pas vraiment – nous nous contentions de plaisanter et de faire de la musique», poursuit-il.

1
Le groupe se sépare en 2017 et, lorsqu’il se reforme deux ans plus tard, Isam Bachiri choisit de ne pas se joindre aux deux autres membres afin de se concentrer sur sa carrière solo. (Images Getty)

«Mais bien sûr, en grandissant, vous comprenez que ces choses sont importantes. Je crois que lorsque vous vous rencontrez, la magie opère si vous êtes différent. Si tout le monde se ressemblait, il n’y aurait pas de magie.»

Les trois membres fondateurs vivaient dans le même quartier lorsqu’ils étaient adolescents. Ils avaient l’habitude de se retrouver dans un club de jeunes local après l’école, où ils ont commencé à jouer de la musique et à danser. La décision de M. Bachiri de ne pas revenir lorsque le groupe s’est reformé il y a trois ans a forcé les autres à se réadapter.

«Si vous enlevez un membre et qu’il en reste deux, le corps doit s’adapter», souligne Waqas Qadri.

«Nous avons passé énormément de temps à essayer de trouver le cœur de la dynamique entre Lenny et moi pour que le groupe Outlandish continue d’exister.»

Il déclare que le duo a atteint une bonne position où il «prospérait», tout en conservant leur «essence» et que c’était «une sensation exceptionnelle» de poursuivre leurs activités en créant à nouveau des chansons et en se produisant ensemble.

«Nous étions des amis d’enfance et vous ne pouvez jamais remplacer une personne par une autre... premièrement, personne ne peut prendre la place d’Isam et deuxièmement, ce ne serait plus Outlandish si nous avions un (nouveau) troisième membre», ajoute M. Qadri, âgé de 46 ans et père de deux enfants, qui apparaissent dans certains clips du groupe.

Quant au nouvel album à venir, il affirme qu’il est le reflet de la situation dans laquelle Lenny Martinez et lui se trouvent désormais, en tant qu’adultes, pères et citoyens d’un monde en évolution, tout en restant profondément enraciné dans «l’ADN d’Outlandish» que leurs fans connaissent bien.

«C’est très gai et chaleureux. On retrouve des éléments en provenance de nombreuses cultures différentes qui se marient merveilleusement bien avec la musique», soutient Waqas Qadri.

Les membres du groupe déclarent qu’ils avaient 17 ans au moment où ils ont débuté dans le monde de la musique. Leurs priorités étaient de «faire leur premier album» et de «conquérir le monde». Cependant, à mesure qu’ils avancent en âge, ils disent avoir évolué et voient désormais les choses de manière différente.

1
Waqas Qadri, membre d’Outlandish, est âgé de 46 ans et père de deux enfants. Il est né au Danemark et il est d’origine pakistanaise. (Outlandish)

«Nous sommes heureux que les gens puissent encore s’identifier à nos chansons – les jeunes aussi d’ailleurs –, mais nous savons aussi que nous n’avons plus 16 ou 17 ans», insiste M. Qadri. «Nous faisons simplement notre âge et parlons de choses qui nous sont chères.»

L’industrie de la musique a radicalement changé au cours des deux dernières décennies, ajoute-t-il, et le processus de création d’un album est désormais plus «ouvert et dynamique», sans format défini. Même après la sortie d’un album, des chansons supplémentaires peuvent facilement être ajoutées, ce qui n’était pas le cas avec les CD ou les vinyles.

«L’album The Cornershop Carnival est prévu pour l’automne et nous continuerons probablement d’y ajouter des morceaux, car nous sommes très inspirés en ce moment», poursuit Waqas Qadri. «C’est super de pouvoir ajouter autant de chansons que vous voulez à un album.»

1
Le groupe basé au Danemark a occupé une place importante dans les palmarès internationaux au cours des deux dernières décennies. (Outlandish)

Il ajoute que le groupe a l’intention d’être très productif et actif en termes de sortie de nouveaux morceaux au cours des deux prochaines années.

«Je pense que nous n’étions à l’origine qu’un produit de notre époque et que nous serons également le produit de l’époque actuelle, car nous ne suivons pas la musique, mais c’est la musique qui nous suit», renchérit M. Qadri.

«Nous sommes des citoyens de ce monde. Nous suivons le cours des événements et la musique s’adapte tout simplement à cela.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La saison de Diriyah inaugure les activités du district historique d'At-Turaif

La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
Short Url
  • La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle"

DIRIYAH, Riyad : La Saison de Diriyah a inauguré vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Le programme met en lumière les moments clés de l'histoire du premier État saoudien à travers des ateliers, des représentations théâtrales et des sessions culturelles.

Les visiteurs participeront à des activités telles que des ateliers de création traditionnelle Najdi, des récitations de poèmes et des démonstrations de l'Arda saoudienne, la danse traditionnelle de l'épée du Royaume.

Le programme de cette année comprend également l'expérience interactive 850 mise à jour, nommée d'après la création de Diriyah en l'an 850 de l'hégire (1446 ou 1447 après J.-C. dans le calendrier grégorien).

L'expérience s'appuie sur des récits et des énigmes pour explorer des personnages historiques notables, dont l'imam Turki ben Abdullah, et des événements clés de l'histoire de Diriyah.

Des ateliers sur les techniques de construction traditionnelles, des jeux historiques et des expositions présentant l'architecture du quartier sont conçus pour approfondir la compréhension de l'importance culturelle de la région, tandis que des spectacles en direct et des discussions permettront au public de se familiariser avec les histoires du passé d'At-Turaif, notamment son rôle dans les débuts de l'Arabie saoudite en tant qu'État.

La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle". L'événement vise à promouvoir Diriyah en tant que centre culturel, en combinant l'éducation historique avec des divertissements en direct et des vitrines créatives.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


"Indiana Jones and the Great Circle" : Une immersion dans l'univers du célèbre archéologue

Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
Short Url
  • "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne
  • Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux plus élevés

LONDRES : "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne, bien que son titre fade ne rende pas justice à l'ampleur de son ambition.

Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux encore plus élevés.

Les fans de la série "Tomb Raider" se retrouveront ici en terrain connu, même si le jeu comporte également des éléments rappelant "Metal Gear Solid". Cependant, au lieu d'un jeu d'espionnage et de furtivité, "The Great Circle" s'appuie sur des énigmes satisfaisantes et des combats au corps à corps viscéraux. Le résultat est un jeu qui semble ancré dans le passé, tant par ses thèmes narratifs que par ses touches de gameplay rétro.

Les combats du jeu sont rafraîchissants et physiques, mettant l'accent sur les bagarres plutôt que sur les armes à feu. Les coups de poing tombent avec un impact gratifiant, accompagnés d'effets sonores rétro qui évoquent les classiques de l'arcade. C'est une approche inhabituelle dans un genre souvent dominé par les armes à feu, et elle fonctionne étonnamment bien, même si la simplicité de l'intelligence artificielle des ennemis nuit à l'expérience. Le combat peut parfois sembler maladroit, les ennemis se comportant de manière erratique et souvent hilarante, les portes se verrouillant inexplicablement ou les corps s'entassant dans des positions inconfortables.

Les énigmes sont un autre point fort, conçues pour trouver un équilibre entre le défi et l'accessibilité. Elles ne laisseront pas les joueurs perplexes pendant des heures, mais elles sont suffisamment complexes pour être gratifiantes. Les mécanismes à l'ancienne des puzzles, comme tourner physiquement des clés ou déchiffrer des codes simples, confèrent un charme nostalgique qui s'inscrit dans le cadre des années 1930 du jeu.

Un arbre d'amélioration alimenté par des "points d'aventure" à collectionner ajoute un sentiment de progression, permettant aux joueurs d'améliorer leurs capacités au fur et à mesure. Le système est simple mais efficace, offrant suffisamment de variété pour que l'exploration en vaille la peine sans pour autant submerger les joueurs occasionnels.

"The Great Circle" s'épanouit grâce à sa narration inspirée des romans de gare. La toile de fond est suffisamment grandiose, avec des lieux tels que la Rome nocturne qui prennent vie avec des détails stupéfiants. L'intrigue mêle mystères historiques et éléments fantastiques, et bien qu'elle soit familière aux fans chevronnés du genre, les plaisanteries et les dialogues permettent de garder la tête froide tandis qu'Indy cherche à déjouer les plans diaboliques des nazis.

Le protagoniste manie avec aisance l'insolence à la Indiana Jones, tandis qu'une compagne déterminée et pleine d'esprit veille à ce que la dynamique ne s'essouffle jamais. L'interaction entre les deux personnages est vive et efficace, ajoutant une légèreté bien nécessaire à une histoire qui pourrait autrement virer au mélodrame.

En revanche, les ennemis fascistes du jeu manquent de nuance et ne servent que de chair à canon. Pour une histoire au concept aussi ambitieux, il est décevant que les antagonistes ne se distinguent pas davantage.

Là où "The Great Circle" brille vraiment, c'est dans ses environnements. Des rues pavées de Rome aux pyramides de Gizeh, l'attention portée aux détails est remarquable. Le jeu fait également un usage intelligent de sa caméra, offrant des indices subtils au cours de l'exploration et récompensant les joueurs avec des détails historiques fascinants.

The Great Circle est le rêve d'un fan de cinéma, plein de clins d'œil aux classiques de l'aventure et débordant de charme nostalgique. Pour les nouveaux venus dans le genre, il peut sembler moins engageant en raison de ses mécanismes désuets et de son manque occasionnel de finition. Néanmoins, il s'agit d'une aventure satisfaisante pour ceux qui sont prêts à accepter ses racines rétro et son style cinématographique.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Sculpté dans la pierre : Le symposium de sculpture Tuwaiq revient à Riyad pour la sixième année

Le symposium de sculpture Tuwaiq se déroule du 15 janvier au 8 février au Front ROSHN. (Fourni)
Le symposium de sculpture Tuwaiq se déroule du 15 janvier au 8 février au Front ROSHN. (Fourni)
Le symposium de sculpture Tuwaiq se déroule du 15 janvier au 8 février au Front ROSHN. (Fourni)
Le symposium de sculpture Tuwaiq se déroule du 15 janvier au 8 février au Front ROSHN. (Fourni)
Le symposium de sculpture Tuwaiq se déroule du 15 janvier au 8 février au Front ROSHN. (Fourni)
Le symposium de sculpture Tuwaiq se déroule du 15 janvier au 8 février au Front ROSHN. (Fourni)
Short Url
  • 30 sculpteurs de 23 pays exposeront leurs œuvres au Roshn Front
  • L'événement offrira un forum pour "partager et produire des connaissances", selon le conservateur

RIYADH : Roshn Front sera le centre de tout ce qui est artistique au cours des prochaines semaines. Le sixième symposium annuel de sculpture Tuwaiq s'est ouvert mercredi sur le thème "D'hier à aujourd'hui : La joie dans la lutte pour la création".

Selon ses commissaires, Sebastian Betancur-Montoya et Manal Al-Harbi, l'événement, qui se poursuivra jusqu'au 8 février, est une célébration du parcours de l'artiste, de la joie, de la lutte et de l'accomplissement qui accompagnent l'acte de création.

"J'aborde le commissariat dans une optique d'exploration et de compréhension de l'idée du symposium en tant que lieu de partage et de production de connaissances", a déclaré Mme Betancur-Montoya à Arab News.

"Nous travaillons avec des artistes. Ils travaillent avec leurs mains, avec leurs formes et (ce sont) le type d'expériences, de connaissances et de choses que nous produisons ici dans cette perspective.

"Je m'intéresse aux processus de création des choses et des idées. La pierre exige une technique et chaque artiste aborde le bloc de pierre d'une manière différente. L'une des premières choses qui m'est venue à l'esprit a donc été de me demander comment rendre cela visible".

Tuwaiq Sculpture se concentre non seulement sur les créations finales, mais aussi sur le processus créatif, physique et intellectuel qui les sous-tend.

Betancur-Montoya s'inspire du "Mythe de Sisyphe" d'Albert Camus, un essai qui se termine par cette phrase : "il faut imaginer Sisyphe heureux".

Au lieu de l'interprétation traditionnelle du mythe selon laquelle Sisyphe est puni en faisant rouler le rocher jusqu'en haut d'une colline pour le voir redescendre encore et encore, Camus a proposé qu'il y ait un but méditatif dans l'objectif de la perfection.

"Je relie l'idée de cette tâche sisyphéenne sans fin de pousser le rocher au travail d'un artiste, qui crée ses œuvres et les abandonne avant même de les avoir achevées, car c'est une impossibilité. Les projets ne sont pas achevés. Les projets sont abandonnés, laissés de côté ou libérés", a déclaré Mme Betancur-Montoya.

Au cours des prochaines semaines, le Roshn Front se transformera en un terrain de jeu artistique animé où 30 sculpteurs de 23 pays réaliseront des œuvres d'art public en temps réel. Pour les visiteurs, il s'agit d'une occasion rare d'assister à la magie de la sculpture à partir de la base, alors que les matériaux bruts prennent lentement forme sous les mains des artisans.

L'événement de cette année comprend également un programme d'apprentissage pour les jeunes artistes qui aspirent à devenir les prochains participants de Tuwaiq.

Sarah Alruwayti, directrice du symposium, a déclaré : "Nous avons été surpris de recevoir plus de 400 candidatures pour le programme d'apprentissage.

"Je pense qu'il s'agit d'une étape importante pour nous et nous sommes très fiers de tous ceux qui ont participé et qui ont posé leur candidature.

Les visiteurs auront également la possibilité de rencontrer les artistes et de leur poser des questions. L'événement comprend 11 tables rondes qui exploreront le rôle de l'art public dans les espaces urbains, et 10 ateliers interactifs où les visiteurs pourront s'essayer à l'artisanat, comme la teinture naturelle et les pratiques artistiques durables.

Pour les plus curieux, six ateliers de maître permettront de se familiariser avec des techniques de sculpture avancées, notamment des sculptures cinétiques.

Des visites guidées et des voyages éducatifs seront également proposés, offrant un aperçu des processus créatifs des artistes et du paysage culturel florissant de Riyad.

Les sculptures terminées seront dévoilées lors d'une exposition qui se tiendra du 12 au 24 février, donnant aux visiteurs la chance de découvrir les œuvres achevées de près.

"Une fois que les artistes ont terminé leurs sculptures, ils les déplacent dans différentes zones et nous avons déjà commencé ce processus (avec les créations des événements précédents). Très bientôt, vous pourrez voir ces sculptures dans leurs espaces publics", a déclaré M. Alruwayti.