Arabie saoudite: Usyk conserve les titres WBA/IBF/WBO des lourds en battant Joshua

Le boxeur portait les couleurs de l'Ukraine sur son short et ses gants (Photo, Action Images via Reuters).
Le boxeur portait les couleurs de l'Ukraine sur son short et ses gants (Photo, Action Images via Reuters).
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Publié le Dimanche 21 août 2022

Arabie saoudite: Usyk conserve les titres WBA/IBF/WBO des lourds en battant Joshua

  • Il s'agissait de la revanche entre les deux hommes: Usyk, invaincu à 35 ans (20 victoires, 0 défaites, 13 KO) avait déjà battu Joshua, 32 ans (24 v., 3 d., 22 KO)
  • Cette fois, «AJ» a su élever son niveau mais cela n'a pas suffi pour l'emporter face à son rival ukrainien

DJEDDAH : L'Ukrainien Oleksandr Usyk a conservé les titres WBA, IBF et WBO des lourds en battant le Britannique Anthony Joshua sur décision partagée des juges (113-115, 115-113, 116-112) dans la nuit de samedi à dimanche à Jeddah, en Arabie saoudite.

Il s'agissait de la revanche entre les deux hommes: Usyk, invaincu à 35 ans (20 victoires, 0 défaites, 13 KO) avait déjà battu Joshua, 32 ans (24 v., 3 d., 22 KO), aux points et à l'unanimité en septembre dernier à Londres.

Cette fois, "AJ" a su élever son niveau mais cela n'a pas suffi pour l'emporter face à son rival ukrainien, favori des parieurs pour son quatrième combat seulement dans la catégorie et porté par son pays envahi par la Russie.

"Je dédie cette victoire à mon pays, à ma famille, à mon équipe et à tous les militaires qui défendent le pays", a réagi Usyk face au public de King Abdullah Sports City Arena, qui peut accueillir 12.000 personnes.

Le boxeur portait les couleurs de l'Ukraine sur son short et ses gants. Dans les jours précédant le combat, il avait entonné devant les médias un chant patriotique vêtu d'un costume traditionnel, le crâne rasé à l'exception d'une mèche à la mode cosaque,

L'affrontement était exceptionnellement diffusé gratuitement en Ukraine. Une motivation supplémentaire pour Usyk, qui a servi comme volontaire dans l'armée en février avant d'accepter cette revanche.

Le champion peut envisager un éventuel combat d'unification avec le Britannique Tyson Fury, qui détient la ceinture WBC des lourds, si celui-ci décide de remonter sur le ring.

Le poids lourds Oleksandr Usyk a mis en avant l'héritage cosaque de l'Ukraine avant son combat pour conserver son titre mondial face au Britannique Anthony Joshua.

L'immense Joshua (1.98 m contre 1.91 m pour Usyk), ancien champion olympique poids lourds aux 24 victoires et deux défaites en professionnel, est depuis quelques mois entraîné par le renommé Robert Garcia afin de développer un style plus agressif.

Usyk, 35 ans, a semblé plus serein que son adversaire durant la conférence d'avant-match mercredi. Revêtu d'un costume traditionnel, le crâne rasé à l'exception d'une mèche à la mode cosaque, il a entonné un chant patriotique ukrainien devant la presse du monde entier.

Le promoteur Alexander Krassyuk a souligné l'énorme soutien des Ukrainiens pour Usyk: "il a été en contact avec des militaires de haut rang, il a visité des hôpitaux et rencontré des soldats blessés. A chaque fois on lui a dit de disputer cette revanche. Les gens veulent qu'il se batte".

Lors de la conférence de presse, Usyk a poursuivi son show par une épreuve de dextérité, jetant en l'air quatre pièces de monnaie posées sur sa main et les rattrapant une à une avant qu'elles ne touchent le sol.

«On dirait un cyborg»

La préparation du gaucher ukrainien n'a pas été moins spectaculaire: il a pédalé 100 kilomètres par 45 degrés Celsius, nagé pendant cinq heures d'affilée, et est resté en apnée pendant 4 minutes et 45 secondes jusqu'au bord de l'évanouissement, a affirmé son manager Egis Klimas.

"On dirait un cyborg. Il a vécu l'enfer au camp d'entraînement ces trois derniers mois" a témoigné le promoteur Alexander Krassyuk à propos d'Usyk, à la carrière brillante en amateur et invaincu en 19 combats professionnels.

Le Britannique a rejeté les rumeurs sur une éventuelle retraite en cas de défaite, mais a reconnu qu'il ne pourrait pas se permettre un troisième échec dans sa carrière.

"Je dois obligatoirement gagner. La préparation a été difficile, mais j'aime la pression", avait déclaré Joshua.

L'Arabie saoudite a déjà souri au natif de Watford, lors de sa revanche contre le Mexicain Andy Ruiz Junior en décembre 2019. Ce dernier l'avait battu par KO technique quelques mois auparavant, pour la première défaite du Britannique dans sa carrière professionnelle.

Lors de la pesée des deux boxeurs vendredi, Joshua a affiché 10 kilos de plus que son adversaire sur la balance (110,9 kilos pour Joshua contre 100,5 kilos pour Usyk).

Ces chiffres sont similaires à ceux de leur combat de Londres de l'an passé, contredisant les rumeurs d'une prise de masse de l'Ukrainien afin de contrer son adversaire.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.