Le sens de la fête de la célèbre Première ministre finlandaise

La vidéo a divisé Twitter, un grand nombre de personnes faisant l’éloge de Sanna Marin comme la «dirigeante la plus cool de tous les temps». (Photo, AN)
La vidéo a divisé Twitter, un grand nombre de personnes faisant l’éloge de Sanna Marin comme la «dirigeante la plus cool de tous les temps». (Photo, AN)
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Publié le Jeudi 18 août 2022

Le sens de la fête de la célèbre Première ministre finlandaise

  • La Première ministre Sanna Marin a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux après la fuite d'une vidéo d’elle la montrant faisant la fête
  • «Je compte bien rester la même personne que j'ai été jusqu'à présent et j'espère que les gens l’accepteront»

LONDRES: La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux après qu'une vidéo la montrant faisant la fête a fuité.

Dans la vidéo, on voit l’enfant chérie du centre-gauche finlandais, âgée de 36 ans, faire la fête et danser avec des amis, dont des personnalités médiatiques célèbres, des chanteurs pop et des rappeurs.

La vidéo a divisé Twitter, un grand nombre de personnes faisant l’éloge de Sanna Marin comme la «dirigeante la plus cool de tous les temps».

Certains ont mis l’accent sur l'hypocrisie dans les louanges faites à la Première ministre, compte tenu du niveau de critiques à l’encontre de son homologue masculin britannique, Boris Johnson, pour ses frasques pendant le confinement de la pandémie de la Covid-19.

Johnson a été qualifié de «clown» pour ses fêtes durant le confinement, alors que la danse de Sanna Marin a été jugée «sensationnelle et courageuse», a souligné @jedi_greek.

Le Premier ministre britannique a fait l’objet d’enquêtes policières et a fait face à une pression politique écrasante pour démissionner à la suite de fêtes auxquelles il a participé durant la pandémie, tandis que le journaliste politique finlandais et commentateur des médias Robert Sundman affirmait à la BBC que la fête de Sanna Marin n'avait jusqu'à présent «pas nui à sa popularité ou à celle de son parti».

Au milieu des nombreux commentaires positifs sur les réseaux sociaux, un commentaire a souligné le ridicule de l'ancien président américain Donald Trump lorsqu'il a dansé au YMCA lors de rassemblements électoraux en 2020.

D'autres, notamment certains politiciens, ont affirmé que Sanna Marin se soustrayait à ses fonctions de diriger le peuple finlandais et ont qualifié son comportement comme «ne convenant pas à une Première ministre».

Le politicien conservateur finlandais Aatu Puisto a indiqué sur Twitter que le comportement de Sanna Marin était «clairement» excessif.

Puisto a déclaré à Arab News que la fonction de Premier ministre devait être respectée, quel que soit le sexe de son titulaire.

«De mon point de vue, l'opinion publique concernant la vidéo de la fête de la Première ministre serait la même, quel que soit le sexe. Ce n'est pas du tout une question de sexe», a-t-il précisé à Arab News.

«Le rôle d’un Premier ministre est une institution. À ce poste, vous devriez avoir plus de respect pour cette institution», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, @Mihir_The1 a tweeté: «Elle représente la plus haute fonction de son pays. Le problème n'est pas de faire la fête, mais dans quelle mesure elle le fait et participe à d'autres activités inutiles. Si le temps consacré à cet effet est excessif, cela veut dire qu’elle n'est pas qualifiée pour être Première ministre et devrait quitter son poste dans l'intérêt du pays.»

L'avocate et économiste Saara Lifflander a été cinglante en soulignant le fait que Sanna Marin était occupée à faire la fête en même temps qu'elle «vous préparait aux coupures de courant pour l'hiver prochain».

Sanna Marin a cherché à se défendre après que la vidéo est devenue publique, affirmant qu'elle ne voyait pas de raison de changer son comportement.

Certaines réactions de la part de politiciens de l'opposition ont été violentes, l’un d’entre eux lui ayant demandé de passer un test de dépistage de drogue.

Cependant, Sanna Marin a nié avoir pris de la drogue et a déclaré qu'elle ne buvait de l'alcool qu'en faisant la fête «de façon animée».

Elle a poursuivi: «J'ai une vie de famille, j'ai une vie professionnelle, et j'ai du temps libre à passer avec mes amis, à peu près comme beaucoup de gens de mon âge.»

«Je compte bien rester la même personne que j'ai été jusqu'à présent et j'espère que les gens l’accepteront.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.