CASABLANCA: Après la crise, la reprise? C’est ce que semble confirmer la dynamique du chômage au Maroc. Si l’ombre de la crise de Covid-19 plane toujours dans le ciel du Royaume, les indicateurs de l’emploi virent au vert.
Dans sa note relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre de 2022 (T2-2022), le Haut-Commissariat au plan (HCP) indique que le taux de chômage au Maroc est passé de 12,8% à 11,2% (-1,6 point) entre le deuxième trimestre de 2021 et celui de 2022.
Dans le détail, le nombre de chômeurs a baissé de 218 000 personnes, passant de 1 605 000 à 1 387 000 chômeurs, ce qui correspond à une baisse de 14%. Celle-ci est le résultat d’une diminution de 182 000 chômeurs en milieu urbain et de 36 000 en milieu rural, selon la note du HCP.
Du côté de la création d’emplois, l’économie marocaine a créé 133 000 postes au T2-2022, ce qui correspond à une hausse de 1%, alors que le taux d’emploi a stagné à 40,2%.
Par ailleurs, la note du HCP indique que cinq régions concentrent près de sept chômeurs sur dix (71,1%). La région de Casablanca-Settat est, dans ce sens, en première position avec 25,5%, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (12,8%), Fès-Meknès (12,7%), l’Oriental (10,8%) et Tanger-Tétouan-Al-Hoceïma (9,3%).
Parallèlement, quatre régions enregistrent des taux d’activité supérieurs à la moyenne nationale (45,2%). Il s’agit des régions de Tanger-Tétouan-Al-Hoceïma (51,2%), Casablanca-Settat (47,5%), Marrakech-Safi (46,5%) et Rabat-Salé-Kénitra (45,7%).