Moscou serre le robinet du gaz, au lendemain du bombardement meurtrier d'une prison

Les filiales de Gazprom sont les opérateurs d'importantes infrastructures de stockage de gaz et de carburants en Allemagne. (Photo, AFP)
Les filiales de Gazprom sont les opérateurs d'importantes infrastructures de stockage de gaz et de carburants en Allemagne. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 30 juillet 2022

Moscou serre le robinet du gaz, au lendemain du bombardement meurtrier d'une prison

  • «Aujourd'hui, Gazprom a suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie (...), en raison de la violation des conditions de prélèvement du gaz»
  • Le président Volodymyr Zelensky a qualifié vendredi soir le bombardement d'une prison qui a fait «plus de 50 morts» de «crime de guerre russe délibéré»

MOSCOU : La Russie a une nouvelle fois réduit samedi ses livraisons de gaz à l'Occident, suspendant l'approvisionnement de la Lettonie, au lendemain du bombardement meurtrier d'une prison où se trouvaient des détenus ukrainiens.

"Aujourd'hui, Gazprom a suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie (...), en raison de la violation des conditions de prélèvement du gaz", a indiqué le géant gazier russe dans un communiqué sur Telegram.

Cette annonce intervient alors que Gazprom a réduit drastiquement cette semaine ses livraisons à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.

La Russie avait déjà réduit à deux reprises le volume de ses livraisons en juin, en disant que le gazoduc ne pouvait fonctionner normalement sans une turbine en réparation au Canada et qui n'avait pas été renvoyée en Russie à cause des sanctions imposées par les Occidentaux.

Depuis, l'Allemagne et le Canada se sont entendus pour renvoyer l'équipement en Russie, mais la turbine n'a pas encore été livrée.

Alors que les frappes se poursuivent dans l'est et le sud de l'Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a qualifié vendredi soir le bombardement d'une prison qui a fait "plus de 50 morts" de "crime de guerre russe délibéré".

Moscou avait accusé les forces ukrainiennes d'être responsables de la frappe sur la prison d'Olenivka, où se trouvaient des prisonniers de guerre ukrainiens, en territoire séparatiste dans l'Est de l'Ukraine.

Plus tôt, l'armée russe avait fait état de 40 morts et 75 blessés, les autorités séparatistes prorusses de la région de Donetsk évoquant pour leur part jusqu'à 53 morts.

L'UE accuse les forces armées russes

Le Comité d'enquête russe a accusé les forces ukrainiennes d'avoir "tiré sur la prison où sont détenus les membres du bataillon Azov, utilisant des projectiles américains du système Himars".

Le régiment Azov s'était illustré dans la défense de Marioupol (sud-est). Après de longues semaines de siège et de résistance sur le site sidérurgique d'Azovstal, quelque 2 500 combattants ukrainiens s'étaient rendus en mai à l'armée russe. Moscou avait fait savoir qu'ils seraient incarcérés à Olenivka.

Mais l'Ukraine a démenti avoir visé des infrastructures civiles ou des prisonniers de guerre.

L'état-major ukrainien a estimé qu'il s'agissait ainsi d'"accuser l'Ukraine d'avoir commis des crimes de guerre" et de "camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions" qui y ont été "perpétrées".

Selon le renseignement ukrainien, l'attaque "a été réalisée par des mercenaires de la division Wagner" et "n'a pas été coordonnée avec la direction" du ministère russe de la Défense.

La télévision publique russe a diffusé des images présentées comme celles de baraquements carbonisés et d'armatures de lits en métal détruits. Elle a montré des images floutées de ce qui semble être des corps humains.

L'AFP n'a pas pu vérifier ces déclarations de source indépendante.

De son côté, l'Union européenne a condamné "avec la plus grande fermeté les atrocités commises par les forces armées russes et leurs supplétifs", dans un communiqué de son chef de la diplomatie visant à la fois le bombardement de la prison et des accusations de torture sur un prisonnier ukrainien.

"Ces actes inhumains et barbares constituent de graves violations des conventions de Genève et de leur protocole additionnel et s'apparentent à des crimes de guerre", a ajouté Josep Borrell.

La bataille du gaz entre Moscou et l'Occident

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.

Nord Stream 2 à l'arrêt 

Le 22 février 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz annonce la suspension du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne en représailles à la reconnaissance par Moscou de territoires séparatistes de l'est de l'Ukraine.

Au cœur de batailles géopolitiques et économiques depuis sa conception, ce projet pharaonique oppose les États-Unis et l'Allemagne - qui importe de Russie plus de la moitié de son gaz - mais aussi les Européens entre eux, ainsi que la Russie et l'Ukraine, inquiète de perdre les revenus tirés du transit du gaz russe sur son territoire.

Envolée du prix du gaz 

Le 24 février, la Russie attaque l'Ukraine. Face au risque d'éventuelles ruptures d'approvisionnement, les prix du gaz naturel et du pétrole s'envolent.

Le 2 mars, l'Union européenne (UE) "débranche" sept banques russes du système financier international Swift, tout en épargnant deux gros établissements financiers très liés au secteur des hydrocarbures, en raison de la forte dépendance de plusieurs États européens au gaz russe, dont l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche et la Hongrie.

Moscou fournit environ 40% des importations de gaz européen.

Embargo américain 

Le 8 mars, le président américain Joe Biden proscrit les importations d'hydrocarbures russes.

Quasi simultanément, le Royaume-Uni annonce l'arrêt de ses importations d'énergie russe d'ici fin 2022, tandis que l'UE se donne comme objectif de réduire ses achats des deux-tiers dès 2022.

Contre-sanctions russes 

Le 23 mars, le président russe Vladimir Poutine décide d'interdire aux Européens le paiement du gaz russe en dollars ou en euros, en réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars de réserves en devises dont la Russie disposait à l'étranger.

Il annonce fin mars que les consommateurs de gaz russe de pays "inamicaux" - surtout européens - devront ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes pour régler leurs factures sous peine d'être privés d'approvisionnements.

La mesure est rejetée par la Commission européenne qui y voit une violation des sanctions internationales envers Moscou.

États-Unis et UE négocient des solutions alternatives. Washington s'engage à fournir à l'Europe 15 mds de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2022.

Privés de gaz russe 

Le 27 avril, le géant russe Gazprom suspend toutes ses livraisons à la Bulgarie et à la Pologne, assurant ne pas avoir été payé en roubles.

Dénonçant un "chantage au gaz", la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen affirme que ces deux pays, très dépendants de l'"or bleu" russe, seront désormais approvisionnés "par leurs voisins de l'Union européenne".

Le 21 mai, la Russie coupe le gaz à la Finlande voisine, qui a refusé le paiement en roubles et provoqué sa colère en demandant à adhérer à l'Otan.

Les Pays-Bas et le Danemark sont eux aussi privés de gaz russe.

Pas d'embargo 

Le 30 mai, les dirigeants des 27 pays de l'UE trouvent un accord qui devrait permettre de réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année, mais repoussent l'adoption d'un embargo sur le gaz.

Pression sur l'Europe 

Mi-juin, Gazprom, arguant d'un problème technique, baisse de 60% ses livraisons notamment vers l'Allemagne via Nord Stream 1, suscitant une explosion des prix.

Le 23 juin, l'Allemagne active le "niveau d'alerte" sur son approvisionnement en gaz, qui rapproche le pays de mesures de rationnement.

Le 11 juillet, Gazprom met Nord Stream 1 à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance.

Plan de l'UE 

Le 18, l'UE annonce un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler en "quelques années" ses importations de gaz naturel.

Les Vingt-Sept se tournent aussi vers d'autres pays.

Le 20, Bruxelles propose un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.

Nouvelle réduction des livraisons 

Le 25, Gazprom annonce qu'il va de nouveau réduire drastiquement les livraisons vers l'Europe via Nord Stream 1 à compter du surlendemain, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle l'Europe à "riposter" à cette "guerre du gaz" menée par la Russie en renforçant ses sanctions contre Moscou.

Le 30, Gazprom annonce avoir suspendu ses livraisons à la Lettonie, arguant d'une "violation des conditions de prélèvement du gaz".

Ecole détruite

Sur le terrain des opérations militaires, les autorités ukrainiennes ont annoncé samedi que des bombardements russes avaient visé plusieurs localités dans le sud et l'est du pays, faisant au moins un mort à Mykolaïv (sud).

A Kharkiv (est), deuxième ville ukrainienne, trois missiles S-300 se sont abattus sur une école qui a pris feu, a annoncé le maire de la ville Igor Terekhov.

Le bâtiment principal a été détruit, selon le maire qui publie des photos du bâtiment en flammes sur Telegram.

Dans la région de Donetsk, dans l'épicentre de l'offensive russe dans l'Est, le bâtiment de la gare routière et des bâtiments voisins ont été endommagés par une frappe à Sloviansk, selon le gouverneur régional Pavlo Kyrylenko.

Par ailleurs, la peine à perpétuité prononcée contre un soldat russe en mai pour avoir tué un civil en Ukraine a été réduite à 15 ans de prison en appel par un tribunal de Kiev.

Le sergent Vadim Chichimarine, 21 ans, avait admis avoir abattu Oleksandre Chelipov, 62 ans, dans le nord-est au cours des premiers jours de l'invasion déclenchée par l'armée russe le 24 février. Plaidant coupable, il avait été condamné le 23 mai pour crime de guerre et meurtre prémédité.

Exportations imminentes de céréales

Concernant les céréales bloquées en Ukraine depuis le début de la guerre, les exportations pourraient reprendre "dans les prochains jours", selon Kiev.

Le président Zelensky s'est rendu vendredi dans le port de Tchornomorsk, sur la mer Noire, pour superviser un premier chargement de céréales sur un navire turc, aux termes de l'accord trouvé le 22 juillet avec la Russie.

Kiev n'attend qu'un "signal" de la part d'Ankara et de l'ONU, garants de l'accord, pour "commencer" les exportations, a-t-il souligné.

Selon le ministère ukrainien des Infrastructures, 17 navires ont déjà été chargés de céréales à Tchornomorsk et à Odessa, et dix sont prêts à partir.

L'Ukraine, comme la Russie, sont parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales. Kiev assure vouloir vendre quelque 20 millions de tonnes pour environ 10 milliards de dollars dans le cadre de cet accord.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.