Les dirigeants arabes et Joe Biden affirment une vision commune pour la région lors du sommet de Djeddah

Les dirigeants ont affirmé leur vision commune d'une région où règnent la paix et la prospérité (Photo, AFP).
Les dirigeants ont affirmé leur vision commune d'une région où règnent la paix et la prospérité (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Dimanche 17 juillet 2022

Les dirigeants arabes et Joe Biden affirment une vision commune pour la région lors du sommet de Djeddah

  • Les dirigeants ont salué l'accent mis par Biden sur un engagement permanent des États-Unis en faveur de la sécurité de ses partenaires
  • En ce qui concerne le conflit au Yémen, les dirigeants ont condamné les attaques terroristes des Houthis contre des civils

DJEDDAH : Le sommet de Djeddah, organisé par l'Arabie saoudite, a réuni les dirigeants des pays membres du Conseil de coopération du Golfe, en plus de la Jordanie, de l'Égypte et de l'Irak, ainsi que le président américain Joe Biden.

Dans une déclaration commune à la fin de l'événement, les dirigeants ont affirmé leur vision commune d'une région où règnent la paix et la prospérité. Ils ont renouvelé leur appel à l'Iran pour qu'il coopère pleinement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique et avec les pays de la région afin de maintenir le Golfe exempt d'armes de destruction massive.

ds
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane prononce un discours lors du sommet (Photo, SPA). 

Sur les affaires régionales, les dirigeants ont affirmé leur vision commune d'une région où la paix et la prospérité prévalent. Cela nécessite de prendre toutes les mesures nécessaires pour affronter conjointement les défis auxquels la région est confrontée, et cela nécessite également l'adhésion aux règles de bon voisinage et le respect de la souveraineté et l'intégrité territoriale.

ez

Ils ont souligné l'importance du respect des règles de bon voisinage, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires intérieures, et d'une coopération positive avec les pays de la région et la communauté internationale de manière à préserver la sécurité et la stabilité régionales et internationales.

ds
Mohammed ben Zayed écoute pendant la réunion. (AFP/Ministère des Affaires présidentielles des Émirats arabes unis). 

"Les dirigeants ont réitéré leur condamnation du terrorisme et réaffirmé leur volonté de renforcer les efforts de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, d'empêcher l'armement et le financement des groupes terroristes et de faire face à toutes les activités qui menacent la sécurité et la stabilité de la région", indique le communiqué final.

ez
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi écoute pendant la session (Photo, SPA). 

Dans ce contexte, les dirigeants ont salué l'accent mis par Biden sur un engagement permanent des États-Unis en faveur de la sécurité de ses partenaires, ainsi que la reconnaissance du rôle central de la région dans la connexion de l'Indo-Pacifique avec l'Europe, l'Afrique et les Amériques.

Les discussions visaient également à relever collectivement les défis environnementaux et à faire face au changement climatique, notamment les initiatives vertes saoudiennes et au Moyen-Orient, annoncées en octobre dernier par le prince héritier Mohammed ben Salmane, en plus du développement des sources d'énergie renouvelables.

ze
Le roi de Bahreïn Hamad Al-Khalifa écoute pendant le sommet (Photo, SPA). 

Les dirigeants ont déclaré qu'ils attendaient avec impatience les conférences sur le climat, telles que la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), qui sera organisée plus tard par l'Égypte et les Émirats arabes unis.
Concernant l'énergie, les dirigeants ont affirmé l'importance de la stabilité des marchés de l'énergie et ont salué le rôle de premier plan de l'Arabie saoudite dans la réalisation d'un consensus au sein de l'OPEP ainsi que les efforts du royaume pour maintenir la stabilité des marchés pétroliers d'une manière qui sert les intérêts des consommateurs et des producteurs.

La déclaration finale affirme que « la tenue du sommet a confirmé le poids économique mondial du Royaume, en plus de sa responsabilité régionale et internationale et de son rôle central dans la sécurité et la stabilité de la région.

za
L'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, écoute pendant le sommet (Photo, SPA). 

«La réponse des dirigeants du CCG à l'invitation du roi Salmane confirme la vision commune d'une région de paix et de stabilité, l'importance de l'engagement envers la sécurité de la région, la coopération en matière de défense et de sécurité et la protection des routes maritimes conformément à avec les principes de la légitimité internationale. »


La réunion de Djeddah a cherché à confirmer le partenariat historique entre les pays du CCG, à approfondir la coopération conjointe dans divers domaines et à construire des projets communs qui contribuent à la réalisation du développement durable dans la région.

Le sommet a affirmé l'importance d'une coopération étroite et de visions communes sur un certain nombre de questions et de situations dans la région, notamment l'affirmation de la position du CCG en faveur de la solution à deux États au conflit palestino-israélien conformément aux résolutions de l'ONU et à l'Initiative de paix arabe. ,

"Les dirigeants (du Golfe) ont souligné la nécessité de parvenir à une solution juste au conflit israélo-palestinien sur la base de la solution à deux États", indique le communiqué final, ajoutant qu'ils reconnaissaient l'importance de soutenir l'économie palestinienne et les Nations Unies. Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

sq
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane accueille le vice-Premier ministre d'Oman Asa'ad bin Tariq bin Taimur Al-Said (Photo, SPA).


En ce qui concerne le conflit au Yémen, les dirigeants ont condamné les attaques terroristes des Houthis contre des civils, des monuments et des installations énergétiques, et se sont félicités de la formation d'un Conseil présidentiel de direction au Yémen.

La déclaration finale a exprimé son soutien à une solution négociée entre le gouvernement yéménite et les Houthis. Elle a, par ailleurs, salué la prolongation de la trêve et a souligné l'importance de l'engagement à continuer de soutenir les besoins humanitaires du peuple yéménite.

Entre autres choses, le sommet a exprimé son soutien à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité de l'Irak, ainsi qu'aux solutions politiques à toutes les crises dans la région, conformément aux résolutions et principes pertinents de l'ONU.

Les dirigeants ont discuté de la Syrie et ont déclaré que les efforts doivent être intensifiés pour parvenir à une solution politique à la crise d'une manière qui préserve l'unité et la souveraineté du pays et réponde aux aspirations du peuple syrien. La déclaration finale a souligné l'importance de la stabilité du Liban et de l'indépendance de sa souveraineté.

En ce qui concerne la situation en Libye, les dirigeants ont renouvelé leur appel à l'unification des institutions militaires sous la supervision de l'ONU et ont exprimé la nécessité d'organiser des élections législatives et présidentielles.

Relativement au Soudan, les dirigeants ont réaffirmé leur soutien aux efforts visant à parvenir à la stabilité et encouragé un consensus entre les différentes parties.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le cabinet de sécurité israélien se prononcera mardi sur un accord de cessez-le-feu 

Short Url
  • Le cabinet de sécurité israélien "se prononcera mardi soir" sur un accord de cessez-le-feu au Liban
  • "On avance sur ce front", avait déclaré un peu plus tôt à New York l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies

JERUSALEM: Le cabinet de sécurité israélien "se prononcera mardi soir" sur un accord de cessez-le-feu au Liban, a indiqué un responsable israélien lundi à l'AFP.

"On avance sur ce front", avait déclaré un peu plus tôt à New York l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, qui faisait quant à lui état d'une telle réunion "aujourd'hui ou demain".

 


Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
Short Url
  • Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre)
  • En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien

BEYROUTH: Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feuL'armée israélienne a intensifié lundi ses frappes meurtrières contre des fiefs du Hezbollah au Liban et livré des combats à ce mouvement pro-iranien dans le sud du pays, sur fond de pressions internationales accrues en vue d'un cessez-le-feu.

Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre), un record depuis qu'il a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas, son allié palestinien.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien, une guerre qui ne connaît pas de répit.

Après un an de violences transfrontalières et après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé le coeur de ses opérations au Liban en lançant une intense campagne de bombardements à partir du 23 septembre sur les fiefs du Hezbollah.

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper.

Au moins 12 personnes ont été tuées dans les raids dans la région de Tyr (sud), selon le ministère de la Santé.

En raison des frappes intenses ces derniers jours, les cours en présentiel dans Beyrouth et ses environs ont été suspendus lundi.

"Grosse erreur" 

Après un appel dimanche à Beyrouth du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, à un "cessez-le-feu immédiat", l'ONU a lancé un appel similaire lundi.

Les médiations se font sur la base de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

La 1701 stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban, région frontalière du nord d'Israël.

Selon le site d'information américain Axios, les parties avancent vers un accord sur la base d'un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban, pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.

Il inclut la mise en place d'un comité international pour en surveiller l'application, selon Axios. Le site fait état d'assurances américaines de soutenir une action militaire israélienne en cas d'actions hostiles du Hezbollah.

Mais pour le ministre de la Sécurité nationale israélien et allié d'extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Itamar Ben Gvir, un cessez-le-feu serait "une grosse erreur".

Originaire du nord d'Israël, Dorit Sison, 51 ans, redoute aussi un règlement comme en 2006, qui a selon elle permis au Hezbollah de "se réarmer". Maintenant "ils ont des tunnels, des roquettes, toutes les munitions possibles", dit-elle.

Combats dans le sud du Liban 

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah et le Hamas, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il veut faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah, qui ont déplacé quelque 60.000 habitants du nord depuis plus d'un an.

Selon l'Ani, de "féroces" combats opposent le Hezbollah aux troupes israéliennes qui mènent depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban.

Les troupes ont dynamité des maisons dans la localité frontalière de Khiam, où elles ont avancé sous le couvert de l'aviation et de d’artillerie, a précisé l'agence.

Elle a rapporté des bombardements sur le château de Beaufort, une forteresse croisée en ruines utilisée comme base par l'armée israélienne pendant son occupation du sud du Liban de 1978 à 2000.

Selon le ministère de la Santé, au moins 3.754 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.

Côté israélien, 82 militaires et 47 civils ont été tués en 13 mois.

Guerre à Gaza 

Sur le front sud d'Israël, dans la bande de Gaza assiégée, dévastée et menacée de famine selon l'ONU, l'armée israélienne poursuit ses frappes notamment dans le nord du territoire palestinien.

L'offensive d'envergure israélienne à Gaza a fait au moins 44.235 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée.

 


Gastat: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite augmentent de 16,8% au troisième trimestre

 Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
Short Url
  • Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre
  • Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens

RIYAD: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont atteint 79,48 milliards de riyals saoudiens (21,17 milliards de dollars; 1 dollar = 0,96 euro) au troisième trimestre de 2024, soit une hausse de 16,76% par rapport à la même période en 2023, selon les données officielles.

Comme l'indique l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens.

Les produits chimiques ont dominé les exportations non énergétiques de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, représentant 25,5% du total des expéditions, soit une augmentation annuelle de 5,3%. Les produits en plastique et en caoutchouc ont suivi, représentant 24,9% du total, avec une augmentation de 8,9% par rapport au troisième trimestre de 2023.

Le renforcement du secteur privé non pétrolier est un objectif clé de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, alors que le Royaume s'efforce de diversifier son économie et de réduire sa dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

«La proportion des exportations non pétrolières (y compris les réexportations) par rapport aux importations a augmenté pour atteindre 36,6% au troisième trimestre de 2024, contre 34,9% au troisième trimestre de 2023. Cela est dû à une augmentation de 16,8% des exportations non pétrolières et à une augmentation de 11,4% des importations au cours de cette période», a déclaré la Gastat.  

En octobre, Moody's a prévu que le produit intérieur brut réel hors hydrocarbures du Royaume augmenterait de 5% à 5,5% entre 2025 et 2027, sous l'effet de l'augmentation des dépenses publiques.

Le Fonds monétaire international a prévu que l'économie saoudienne augmenterait de 4,6% en 2025, soutenue par les efforts de diversification visant à renforcer le secteur privé non pétrolier.

Cependant, la Gastat a souligné que les exportations globales de marchandises ont diminué de 7,3% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, principalement en raison d'une baisse de 14,9% des exportations de pétrole.

Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée à 71,3% au cours du troisième trimestre, contre 77,3% au cours de la même période de l'année précédente.

Pour stabiliser le marché, l'Arabie saoudite a mis en œuvre une réduction de la production de 500 000 barils par jour en avril 2023, prolongée jusqu'en décembre.

Principaux partenaires commerciaux

La Chine est restée la première destination des exportations de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, avec des marchandises d'une valeur de 41,94 milliards de riyals saoudiens. Le Japon et la Corée du Sud ont suivi avec respectivement 25,62 et 25,50 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'Inde a reçu 24,35 milliards de riyals saoudiens.

Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, atteignant 217,25 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale des marchandises du pays a diminué de 43,4%.  

Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens, suivie par les États-Unis et l'Inde avec respectivement 17,58 et 11 milliards de riyals saoudiens.  

Le port du roi Abdelaziz de Dammam a été le principal point d'entrée des marchandises au troisième trimestre, avec des importations évaluées à 64,88 milliards de riyals saoudiens, soit 29,9% du total des expéditions entrantes.  

Parmi les autres principaux terminaux d'entrée des importations, le port maritime islamique de Djeddah a traité 20,1% des expéditions entrantes, suivi de l'aéroport international du roi Khaled de Riyad et de l'aéroport international du roi Abdelaziz, qui ont traité respectivement 12,6% et 6,4% des importations dans le Royaume.  

Statistiques de septembre

Dans un rapport séparé, la Gastat a révélé que les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont augmenté de 22,8% en septembre, atteignant 25,95 milliards de riyals saoudiens.  

L'autorité a révélé que le Royaume a envoyé des biens non énergétiques d'une valeur de 6,54 milliards de riyals saoudiens aux EAU en septembre, tandis que l'Inde et la Chine ont reçu des expéditions entrantes d'une valeur de 2,35 milliards de riyals saoudiens et de 1,73 milliard de riyals saoudiens, respectivement.  

Les produits en plastique et en caoutchouc représentaient 25,7% des exportations non pétrolières en septembre, soit une augmentation annuelle de 19,5%, tandis que les produits chimiques représentaient 25,3%, soit une augmentation de 4,4%.

La proportion des exportations non pétrolières par rapport aux importations a atteint 37,1% en septembre, contre 34,8% au cours du même mois en 2023.

Malgré la croissance des exportations non pétrolières, les exportations globales de marchandises ont chuté de 14,9% en septembre en raison d'une baisse de 24,5% des exportations de pétrole. Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée de 79,7% en septembre 2023 à 70,7% en septembre 2024.

La Chine est restée le principal partenaire commercial, recevant 13,91 milliards de riyals saoudiens d'exportations, suivie par le Japon avec 7,98 milliards de riyals saoudiens et les Émirats arabes unis avec 7,49 milliards de riyals saoudiens.

Les autres principales destinations des exportations saoudiennes sont l'Inde, la Corée du Sud, les États-Unis et l'Égypte, ainsi que Singapour, Bahreïn et la Pologne.  

En septembre, les exportations de l'Arabie saoudite vers les pays du Conseil de coopération du Golfe s'élevaient à 12,08 milliards de riyals saoudiens, tandis que la valeur des expéditions vers les pays islamiques non arabes était de 6,71 milliards de riyals saoudiens.  

Selon la Gastat, les importations du Royaume ont augmenté de 15% en glissement annuel en septembre, atteignant 69,88 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale a diminué de 56,9% au cours de la même période.  

La Chine a occupé la première place dans les importations du Royaume, constituant 25,8 pour cent des importations totales en septembre, évaluées à 17,99 milliards de riyals saoudiens.  

En septembre, l'Arabie saoudite a reçu des envois d'une valeur de 5,39 milliards de riyals saoudiens et de 3,45 milliards de riyals saoudiens en provenance des États-Unis et de l'Allemagne, respectivement.  

Le rapport a révélé que le Royaume a traité des expéditions entrantes d'une valeur de 19,65 milliards de riyals saoudiens, soit 28,1 pour cent des importations totales au port du roi Abdelaziz de Dammam en septembre.  

Le port maritime islamique de Djeddah a traité 17,9% de l'ensemble des expéditions entrantes, tandis que l'aéroport international du roi King Khaled a géré 13,1% du total des marchandises entrantes.  

Le secteur non pétrolier de l'Arabie saoudite est un élément clé de son initiative Vision 2030, qui vise à réduire la dépendance à l'égard du pétrole et à diversifier l'économie.  

Des initiatives telles que les mégaprojets, les investissements dans les énergies renouvelables et l'expansion d'industries telles que l'industrie manufacturière, la logistique et le tourisme visent à stimuler la croissance et la création d'emplois.  

Ces efforts renforcent la position commerciale mondiale du Royaume et attirent les investissements étrangers, le secteur non pétrolier jouant un rôle de plus en plus vital dans sa transformation économique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com