Guerre en Ukraine: la situation sur le terrain au 143e jour

Des gens se tiennent devant un marché local détruit après une frappe de missiles russes dans la ville de Bakhmut, dans la région de Donetsk, le 16 juillet 2022 (Photo, AFP).
Des gens se tiennent devant un marché local détruit après une frappe de missiles russes dans la ville de Bakhmut, dans la région de Donetsk, le 16 juillet 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 16 juillet 2022

Guerre en Ukraine: la situation sur le terrain au 143e jour

  • Depuis qu'elles ont abandonné début juillet Lyssytchansk, les troupes ukrainiennes ont «raccourci» leur ligne de défense
  • Vendredi soir, Kramatorsk, la principale ville du bassin du Donbass encore sous contrôle ukrainien, a subi plusieurs bombardements

PARIS: L'armée russe tire des missiles en Ukraine depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, affirme l'opérateur ukrainien de l'énergie nucléaire, alors que Moscou a lancé une grande opération de recrutement de volontaires, selon un centre de recherche américain.

Voici un point de la situation de la guerre en Ukraine, au 143e jour de la guerre, à partir d'informations des journalistes de l'AFP sur place, de déclarations officielles ukrainiennes et russes, de sources occidentales, d'analystes et d'organisations internationales.

Donbass 

Les forces russes sont "probablement en train de sortir de la pause opérationnelle" qu'elles avaient décrété il y a huit jours pour se régénérer, affirme l'Institut américain d'étude de la guerre (ISW).

Les troupes de Moscou ont mené "une série d'assauts terrestres", "encore à petite échelle" et "largement infructueux", au nord-ouest de Sloviansk, au sud-est de Siversk, le long de la route Bakhmout-Lyssytchansk, au sud-est de Bakhmout et au sud-ouest de la ville de Donetsk, énumère-t-il.

Les offensives russes dans le Donbass restent "réduites", confirme le ministère britannique de la Défense, les combats se concentrant sur Siversk et Bakhmout, "malgré les affirmations russes d'avoir pénétré dans les faubourgs de Siversk" cette semaine.

"La Russie a déjà fait des déclarations de succès prématurées et fausses", qui visent à "démontrer le succès de l'opération à l'opinion publique" russe et renforcer le moral des troupes, observe-t-il.

Depuis qu'elles ont abandonné début juillet Lyssytchansk, les troupes ukrainiennes ont "raccourci" leur ligne de défense, ce qui leur permet de "concentrer" leurs forces "contre des attaques russes réduites et a contribué à réduire l'élan de la Russie", constate Londres sur Twitter.

Vendredi soir, Kramatorsk, la principale ville du bassin du Donbass encore sous contrôle ukrainien, a subi plusieurs bombardements.

Une frappe sur sa place centrale, a laissé un cratère de deux mètres et brisé les vitres alentours sans toutefois faire de victime car elle est intervenue après le couvre-feu, selon un responsable militaire.

Auparavant, au moins trois frappes avaient touché le sud de Kramatorsk, vers l'aéroport, où des reporters de l'AFP ont vu un important panache de fumée. Depuis une hauteur, ils en ont aperçu un autre au-dessus de Sloviansk, ville proche également convoitée par les Russes.

Canons russes dans une centrale nucléaire 

L'armée russe a déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia (Sud), la plus puissante d'Europe, qu'elle contrôle depuis début mars, a dénoncé vendredi soir le patron d'Energoatom, l'opérateur ukrainien.

"La situation (à la centrale) est extrêmement tendue et la tension s'accroît de jour en jour", a indiqué sur Telegram Petro Kotin, le président d'Energoatom, selon lequel 500 soldats russes sont présents sur le site.

"Les occupants y amènent leur machinerie, y compris des systèmes de missiles avec lesquels ils ont déjà frappé" le territoire de Nikopol, qui fait face à l'infrastructure nucléaire, juste de l'autre côté du fleuve Dnipro, a-t-il poursuivi.

Le gouverneur de la région de Dnipro, Valentyn Reznichenko, a dénoncé samedi "un déluge de feu dans la matinée" sur le territoire de Nikopol, qui a fait deux morts.

Vinnytsia 

Une 24e personne, une femme "brûlée à 85%", est morte des frappes de missiles sur le centre de Vinnytsia, à des centaines de kilomètres à l'ouest du Donbass, a annoncé le gouverneur de la région de Vinnytsia, Serguiï Borzov, précisant que 68 personnes continuaient de recevoir des soins, dont quatre enfants.

Moscou, qui ne reconnaît aucune bavure ni crime de ses forces en Ukraine, affirme avoir frappé la "maison des officiers" de Vinnytsia. Un haut responsable américain sous couvert d'anonymat a déclaré n'avoir "pas d'indication sur la présence d'une cible militaire à proximité".

Parmi les tués, une petite fille de 4 ans, Liza Dmitrieva, atteinte de trisomie, a été tuée alors qu'elle se rendait avec sa mère Iryna à un centre thérapeutique. Ne reste d'elle qu'une poussette rose tachée de sang.

Dizaines de milliers de morts 

Il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. L'ONU a recensé près de 5 000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que leur nombre véritable est sans doute largement supérieur.

Pour la seule ville de Marioupol (sud-est), tombée en mai au terme d'un terrible siège, les autorités ukrainiennes évoquaient quelque 20 000 morts.

Sur le plan militaire, des sources de sécurité occidentales évoquent désormais de 15 000 à 20 000 soldats russes tués. Kiev a fait état d'au moins 10 000 morts dans ses troupes.

Aucune statistique indépendante n'est disponible.

Recrutement de milliers de «volontaires» russes -

La Russie a lancé en juin une campagne de recrutement de volontaires, qui s'est intensifiée en juillet, chacun de ses 85 régions devant réunir au moins 400 hommes, affirme l'ISW.

Les candidats, âgés de 18 à 60 ans, ne sont pas tenus d'avoir une expérience militaire. Ils seront formés pendant 30 jours avant d'être déployés en Ukraine, poursuit le centre de recherche.

Pour séduire les volontaires, des salaires très élevés pour la Russie : l'équivalent d'au moins 3 000 dollars par mois, ainsi que l'obtention du statut d'ancien combattant et d'autres avantages.

"Si l'effort génère 85 bataillons de 400 hommes chacun, cela amènerait 34 000 volontaires supplémentaires au combat au coût d'environ 102 millions de dollars par mois rien qu'en salaires", un prix élevé pour des soldats inexpérimentés, observe l'ISW.

Une telle initiative démontre que le président russe Vladimir Poutine "ne veut toujours pas obliger son peuple à se battre et qu'il est incapable de l'inciter à se battre volontairement sans incitations considérables", ajoute-t-il.

Ukrainiens déplacés ou réfugiés 

Plus de six millions d'Ukrainiens sont déplacés à l'intérieur de leur pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR).

Ils s'ajoutent aux quelque 5,5 millions d'Ukrainiens enregistrés en tant que réfugiés dans d'autres Etats européens depuis le début de l'invasion.


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.