Un hélicoptère s'écrase en Grèce: 2 blessés graves, 2 rescapés

Trois hélicoptères et cinq bombardiers d'eau au total épaulés par une cinquantaine de pompiers ont commencé à lutter contre les flammes mercredi après-midi. (Photo, AFP)
Trois hélicoptères et cinq bombardiers d'eau au total épaulés par une cinquantaine de pompiers ont commencé à lutter contre les flammes mercredi après-midi. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 13 juillet 2022

Un hélicoptère s'écrase en Grèce: 2 blessés graves, 2 rescapés

Trois hélicoptères et cinq bombardiers d'eau au total épaulés par une cinquantaine de pompiers ont commencé à lutter contre les flammes mercredi après-midi. (Photo, AFP)
  • Deux personnes ont été blessées grièvement alors que deux autres ont été sauvées après que leur hélicoptère s'est écrasé en mer
  • Des vents forts de plus de 7 sur l'échelle de Beaufort (qui comporte treize degrés) soufflent dans la région tandis que la température a atteint mercredi près de 30 degrés Celsius en Grèce

ATHENES: Deux personnes ont été blessées grièvement alors que deux autres ont été sauvées après que leur hélicoptère s'est écrasé en mer mercredi pendant qu'il participait à une opération de lutte contre un incendie de forêt sur l'île grecque de Samos, selon un nouveau bilan des pompiers.

"Tous les membres de l'équipage ont été repérés dont deux sains et saufs et les deux autres inconscients", a indiqué un communiqué du service des pompiers mercredi soir.

Le pilote roumain de l'hélicoptère bombardier d'eau était le premier que les garde-côtes ont découvert sain et sauf juste après l'accident mercredi en fin d'après-midi.

Ensuite les autorités ont repéré dans l'eau deux autres membres de l'équipage inconscients, un Roumain et un Moldave, dont l'état est qualifié de "critique", selon les autorités.

"Ils ont été hospitalisés et des efforts de réanimation sont en cours", a indiqué à l'AFP une responsable du bureau de presse des garde-côtes.

Le quatrième membre de l'équipage, un Grec, porté initialement disparu, a finalement été  découvert sain et sauf près d'une plage de l'île de Samos en mer Egée mercredi soir, ont indiqué les garde-côtes.

Selon les premières informations rapportées par la télévision publique Ert, l'accident est survenu alors que l'hélicoptère était en train de se ravitailler en eau de mer pour lutter contre un feu de forêt à Samos", qui s'était  déclenché sur l'île vers 14H00 (11H00 GMT).

Trois hélicoptères et cinq bombardiers d'eau au total épaulés par une cinquantaine de pompiers ont commencé à lutter contre les flammes mercredi après-midi.

Mais une fois la nuit tombée seuls les pompiers ont pu rester sur place pour tenter de circonscrire le feu, les avions et hélicoptères ne pouvant opérer que pendant la journée.

Des vents forts de plus de 7 sur l'échelle de Beaufort (qui comporte treize degrés) soufflaient dans la région tandis que la température a atteint mercredi près de 30 degrés Celsius.

La Grèce est presque tous les étés la proie d'incendies de forêt souvent violents.

Pour renforcer ses moyens après les feux dévastateurs de l'été dernier qui avaient fait trois morts et ravagé 130.000 hectares, le gouvernement grec a demandé, dans le cadre du Mécanisme européen de protection civile (MEPC), à ses partenaires européens de déployer préventivement cet été des pompiers en provenance de plusieurs États membres.

Ainsi, depuis le 1er juillet, 250 pompiers roumains, français, allemands, bulgares, finlandais et norvégiens, ont commencé successivement à être déployés à travers le pays.

Des dizaines de petits et moyens feux de forêt se sont déclenchés ces dernières semaines en Grèce attisés par de forts vents et des températures de plus de 30 degrés Celsius sans toutefois faire de victimes.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Short Url
  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
Short Url
  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Short Url
  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.