La cassette vidéo, l'improbable nouvel objet de collection en vogue

Les cassettes ont leur cercle de collectionneurs depuis la sortie des premiers exemplaires, à la fin des années 70. (AFP)
Les cassettes ont leur cercle de collectionneurs depuis la sortie des premiers exemplaires, à la fin des années 70. (AFP)
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

La cassette vidéo, l'improbable nouvel objet de collection en vogue

  • «La guerre des étoiles», sorti en salles en 1977, l'année de la commercialisation des premières cassettes vidéo aux États-Unis, fait figure de référence actuelle et a déjà vu plusieurs ventes dépasser les 10 000 dollars
  • Beaucoup, y compris parmi les collectionneurs de longue date, se posent la question de l'accélération soudaine de ce marché, 16 ans après la dernière sortie d'un film sous ce format («A History of Violence»)

NEW YORK: Cantonné jusqu'ici à des prix modestes, pour ceux qui parvenaient à les vendre, le marché des cassettes vidéo d'occasion s'est emballé ces derniers mois, un coup de chaud attribué à la nostalgie mais aussi à l'appétit des investisseurs pour de nouveaux placements.

Lors d'une même vente, organisée début juin par Heritage Auctions, une cassette VHS de "Retour vers le futur" a été adjugée 75 000 dollars, tandis qu'une copie des "Dents de la mer" est partie pour 32 500 dollars, et une autre de "Rambo" pour 22 500.

Les cassettes ont leur cercle de collectionneurs depuis la sortie des premiers exemplaires, à la fin des années 70, mais aujourd'hui, pour la presque totalité d'entre elles, "les VHS ne valent quasiment rien", assure John, habitant de Newmarket (Canada), qui dit en avoir vendu environ 3.000 en plus de 20 ans. "Vous aurez de la chance si vous en tirez 5 dollars."

Seuls certains films d'horreur confidentiels, ou des longs métrages disponibles uniquement sur ce support, parvenaient jusqu'ici à faire mieux, à quelques centaines de dollars, voire au-dessus de mille.

Mais ce sont désormais les blockbusters qui ont le vent en poupe, en particulier les gros succès de la première moitié des années 80, à condition que les cassettes répondent à certains critères.

Une VHS provenant de la première édition d'un film mise sur le marché, dans son emballage d'origine non ouvert, intéressera davantage, tout comme une série spéciale fabriquée en petit nombre, ce qui écarte d'office la majeure partie du stock existant, notamment les fonds des anciens loueurs vidéo.

"La guerre des étoiles", sorti en salles en 1977, l'année de la commercialisation des premières cassettes vidéo aux États-Unis, fait figure de référence actuelle et a déjà vu plusieurs ventes dépasser les 10 000 dollars.

Le Graal, ce serait une copie tirée de la toute première livraison américaine de VHS, soient les films "M.A.S.H.", "Patton" et "La mélodie du bonheur", mis sur le marché en 1977 par le studio 20th Century Fox et Magnetic Video.

Le prix? "C'est vraiment difficile à dire. Je dirais un nombre à six chiffres, voire à sept", estime Jay Carlson, directeur de l'activité VHS chez Heritage Auctions, un poste créé il y a quelques mois seulement.

«Un objet particulier»

Beaucoup, y compris parmi les collectionneurs de longue date, se posent la question de l'accélération soudaine de ce marché, 16 ans après la dernière sortie d'un film sous ce format ("A History of Violence"), les magnétoscopes n'étant plus produits depuis 2016.

"Je pense que c'est beaucoup lié à la nostalgie", avance Philip Baker, qui tient le site Video Collector. "Ce qui fait de la VHS un objet particulier, c'est que c'était le premier moyen accessible pour voir un film chez soi."

Pat Contri, qui co-anime le podcast Completely Unnecessary, voit lui dans ce mouvement un parallèle avec les jeux vidéo. Aux collectionneurs de longue date se sont superposés "des gens qui viennent de décider de s'y mettre. Ils se sont dits: j'ai de l'argent, investissons là-dedans".

Depuis dix ans, plusieurs familles d'objets ont ainsi été prises d'assaut par des particuliers en recherche de diversification de leurs placements, qu'il s'agisse des baskets, jeux vidéo, ou maintenant des cassettes vidéo.

Pour une nouvelle génération de collectionneurs sensibles à leur valeur culturelle, ces articles ont remplacé les timbres ou les pièces de monnaie.

Groupes Facebook dédiés, démultiplication des services de notation, qui évaluent l'authenticité et la qualité d'une cassette, maisons d'enchères sur la brèche, l'industrie de la VHS de collection se structure à vitesse grand V.

Pat Contri se méfie de cette fièvre organisée. "C'est similaire à ce qui s'est passé sur le marché des jeux vidéo", dit-il, "où au lieu de laisser un hobby se développer naturellement, vous essayez d'instiller la peur de passer à côté de quelque chose" et manquer une occasion de faire un juteux placement.

"Il y a des gens qui collectionnent des cassettes ouvertes (déjà utilisées) et qui sont très sceptiques vis-à-vis de ceux qui sont sur les (exemplaires encore emballés)", reconnaît Jay Carlson, "mais je pense que (ce mouvement) est une bonne chose. (...) C'est juste une manière différente de collectionner."

Pour lui, le potentiel du marché des cassettes vidéo est supérieur à celui des jeux vidéo, qui a vu, l'an passé, deux ventes dépasser le million de dollar.

"Je connais beaucoup de gens qui ne s'intéressent pas aux jeux vidéo", dit-il, "mais je n'en connais pas beaucoup qui n'ont pas de film préféré."


L'exposition Diriyah Season met à l'honneur les symboles de la résilience saoudienne

L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
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  • L'héritage de l'imam Turki bin Abdullah est exploré dans une exposition immersive à l'occasion du bicentenaire du deuxième État saoudien.

RIYADH : L'exposition « Enduring Resilience » de la Saison Diriyah met en lumière la vie de l'imam Turki bin Abdullah à l'occasion du 200^e anniversaire de la création du deuxième État saoudien.

« J'ai beaucoup apprécié cette exposition. Je pense honnêtement que des expositions comme celle-ci sont très importantes, car elles permettent de découvrir l'histoire saoudienne et la bravoure de personnages importants du passé, comme l'imam Turki bin Abdullah », a déclaré Maha Al-Aamri, une Saoudienne qui a visité l'exposition avec ses amis, à la terrasse Bujairi de Diriyah. 

Les visiteurs ont été attirés par la grotte de Turki, créée d'après une grotte dans laquelle l'imam Turki s'est réfugié de manière stratégique. (Photo AN de Lama Alhamawi)
Les visiteurs ont été attirés par la grotte de Turki, créée d'après une grotte dans laquelle l'imam Turki s'est réfugié de manière stratégique. (Photo AN de Lama Alhamawi)

La narration de l'épée d'Al-Ajrab a probablement constitué la meilleure partie de l'exposition. »

L'épée Al-Ajrab est l'un des symboles les plus connus de l'histoire du Royaume. Elle symbolise le courage, la détermination et la noblesse de l'imam Turki lors de l'unification et de la restauration de la souveraineté du deuxième État saoudien en 1824, lorsqu'il est entré à Riyad.

L'épée Al-Ajrab est l'un des symboles les plus connus de l'histoire du Royaume.

Elle symbolise le courage, la détermination et la noblesse de l'imam Turki bin Abdullah lors de l'unification et de la restauration de la souveraineté du deuxième État saoudien en 1824.

Grâce à un parcours guidé et immersif, l'exposition transporte les visiteurs dans le temps et leur permet d'explorer la façon dont l'imam Turki a établi et façonné le deuxième État saoudien, en récupérant la terre et en restaurant l'héritage de ses ancêtres.

L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)

« L'expérience était très agréable et c'était quelque chose de différent à essayer », a déclaré à Arab News Vindeep Gupta, technicien informatique, qui travaille et vit avec sa famille à Riyad.

« Je dirais simplement que j'aurais aimé qu'elle soit plus grande, mais j'ai apprécié qu'elle illustre les luttes et les difficultés rencontrées pour remporter la victoire. Les historiens ont fait du bon travail en présentant l'exposition », a-t-il ajouté. 

L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)

La grotte de Turki est l'un des endroits de l'exposition où les visiteurs ont le plus mis de temps à prendre des photos et des vidéos.

Selon un document publié par la Diriyah Gate Development Authority, l'imam Turki s'est réfugié dans une grotte située au sommet d'une montagne escarpée et qu'il a choisie comme base d'opérations. Située à Aliyyah, cette grotte est devenue l'une des plus connues du Najd.

L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)

Son inaccessibilité en a fait une cachette parfaite, stratégiquement située à proximité de plusieurs villes et villages clés, comme Al-Kharj, Al-Houtah, Al-Hareeq, Al-Hulwah et Al-Dans.

L'exposition, présentée en arabe avec une traduction en anglais, est ouverte au public jusqu'à la fin de l'année. Elle permet de mieux comprendre les valeurs d'unité, d'appartenance, de justice et de loyauté incarnées par les imams de l'État.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 


La réserve royale du roi Salman bin Abdulaziz inaugure le camp Al-Tawil

Le camp comprend 15 unités d'hébergement entièrement équipées, conçues pour offrir aux visiteurs une expérience tranquille et immersive. (X @KSRNReserve)
Le camp comprend 15 unités d'hébergement entièrement équipées, conçues pour offrir aux visiteurs une expérience tranquille et immersive. (X @KSRNReserve)
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  • La réserve naturelle royale du roi Salman bin Abdulaziz est la plus grande réserve naturelle du pays.
  • Le camp comprend 15 unités d'hébergement entièrement équipées, conçues pour offrir aux visiteurs une expérience tranquille et immersive.

RIYADH : L'Autorité de développement de la Réserve royale du roi Salman bin Abdulaziz a inauguré jeudi le camp Al-Tawil, niché au cœur des étonnantes formations rocheuses et montagneuses de la réserve dans la région de Jouf.

Le camp comprend 15 unités d'hébergement entièrement équipées, conçues pour offrir aux visiteurs une expérience tranquille et immersive.

Depuis leurs tentes, les visiteurs peuvent profiter d'une vue imprenable sur le paysage environnant, participer à des activités de plein air et profiter de la beauté de la nature.

Le camp Al-Tawil propose toute une série d'activités, notamment l'observation des étoiles, des randonnées, des spectacles musicaux et la possibilité d'en apprendre davantage sur la riche biodiversité de la réserve.

La réserve naturelle royale du roi Salman bin Abdulaziz est la plus grande réserve naturelle du pays.

Elle est connue pour sa nature vierge, son air pur, sa diversité géographique et patrimoniale, ainsi que ses rares monuments datant d'environ 8 000 ans avant Jésus-Christ.

Située dans le nord du pays, près de la frontière avec la Jordanie, elle se compose de trois zones de conservation principales : Khunfah, Tubaiq et Harrat Al-Harra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Balad Beast revient à Djeddah avec une programmation internationale

Balad Beast se déroule à Al-Balad, à Djeddah. (Photo Fournie)
Balad Beast se déroule à Al-Balad, à Djeddah. (Photo Fournie)
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  • Le festival de musique Balad Beast est prêt à revenir à Al-Balad, à Jeddah, les 30 et 31 janvier, avec une programmation internationale.
  • Ahmed Alammary, directeur de la création de MDLBEAST a déclaré « Nous revenons à Balad avec des expériences passionnantes." Nous vous proposons de la musique fraîche avec de nouveaux artistes ..."

JEDDAH : Le festival de musique Balad Beast est prêt à revenir à Al-Balad, à Jeddah, les 30 et 31 janvier, avec une programmation internationale.

Le premier jour, le quartier classé au patrimoine mondial de l'UNESCO accueillera 21 Savage, lauréat d'un Grammy, Gunna, star du rap d'Atlanta, JID et Michael Kiwanuka, lauréat du prix Mercury de l'album de l'année 2020. Des artistes régionaux tels que Disco Misr (Égypte), DISH DASH, Gazi, Saoud et Varoo (Arabie saoudite) se produiront également le 30 janvier.

Le deuxième jour, l'icône du hip-hop Wiz Khalifa, le producteur Metro Boomin, le duo Hats & Klaps et Ghostly Kisses, avec sa pop éthérée venue du Canada, se produiront. Le groupe de rock saoudien Seera, composé uniquement de femmes, montera sur scène le 31 janvier.

Le festival proposera également des installations artistiques immersives : des artistes contemporains et des designers dont le nom n'a pas encore été dévoilé réimagineront l'architecture historique d'Al-Balad à l'aide de projections, de sculptures à grande échelle et d'œuvres d'art interactives.

« Nous revenons à Balad avec des expériences passionnantes. Nous vous proposons de la musique fraîche avec de nouveaux artistes et ceux qui reviennent, ainsi que, comme toujours, des expériences immersives inspirées de notre passé, de notre présent et de notre avenir », a déclaré Ahmed Alammary, directeur de la création de MDLBEAST.

Balad Beast fait partie de la gamme d'événements annuels de la société saoudienne de divertissement musical MDLBEAST, qui comprend SOUNDSTORM à Riyad et XP Music Futures dans la capitale saoudienne.

Selon MDLBEAST, les bâtiments historiques de la région, dont certains ont plus de 400 ans, seront protégés des dégradations potentielles dues aux tests sonores et aux scènes placées stratégiquement « pour minimiser l'impact sur les bâtiments ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com