Les tempêtes de sable, un défi de taille pour les pays du Golfe et du Moyen-Orient

Les fortes tempêtes de poussière peuvent réduire la visibilité à moins de 200 mètres (Photo, Reuters).
Les fortes tempêtes de poussière peuvent réduire la visibilité à moins de 200 mètres (Photo, Reuters).
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Publié le Mercredi 29 juin 2022

Les tempêtes de sable, un défi de taille pour les pays du Golfe et du Moyen-Orient

  • Selon les responsables de la météorologie, le changement climatique augmente la fréquence et l’intensité des tempêtes de sable et de poussière
  • Les projets de boisement de la région visent à atténuer les effets négatifs des tempêtes de sable sur l’agriculture et la santé humaine

DJEDDAH: Depuis des siècles, les grands panaches de poussière et de sable qui balaient la majeure partie de l’Arabie saoudite sont un aspect naturel et saisonnier de la vie. Bien qu’il s’agisse d’un phénomène météorologique courant dans les régions arides et semi-arides, ces dernières années, les scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme quant aux effets néfastes sur la santé et l’environnement de l’augmentation des tempêtes de poussière, ce qui a incité les autorités saoudiennes à relever le défi.

Le Moyen-Orient, l’Afrique et le Golfe arabe ne sont pas étrangers aux tempêtes de sable. Elles se produisent relativement près de la surface du sol, mais les particules de poussière les plus fines peuvent être soulevées à des kilomètres dans l’atmosphère, où des vents violents les transportent sur de longues distances et à travers les continents.

L’Arabie saoudite est un lieu particulièrement exposé à ce type de tempêtes extrêmes, puisqu’elle occupe la quasi-totalité de la péninsule arabique et est essentiellement désertique, avec des parcelles de terrain rocheux dans les régions occidentale et centrale. Le Royaume est également situé sur une grande partie de la plus grande zone désertique d’Asie, le désert d’Arabie.

La vaste étendue de sable beige et rouge qui s’étend à travers le pays expose l’Arabie saoudite à certaines des tempêtes de sable les plus violentes, qui arrivent principalement du nord ou de l’ouest. Ces tempêtes obscurcissent la vue, interrompent les opérations maritimes et aériennes, ferment les écoles et nuisent à la santé humaine, tout en transformant le ciel bleu céruléen en un orange inquiétant.

La position de l’Arabie saoudite dans la péninsule arabique rend le pays particulièrement sensible aux tempêtes de sable (Photo, Reuters).

Le mois dernier, une tempête de sable transfrontalière a englouti l’Arabie saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït et les Émirats arabes unis, envoyant des milliers de personnes à l’hôpital alors que l’air se remplissait de fines particules de poussière liées aux crises d’asthme et à la propagation de bactéries, virus, toxines, etc. En fonction des conditions météorologiques et climatiques, la poussière peut rester dans l’atmosphère pendant plusieurs jours et parcourir de grandes distances.

Les catégories de tempêtes

  • Poussière soufflante: La visibilité horizontale est inférieure à 11 km.
  • Tempête de poussière: La visibilité horizontale est inférieure à 1 000 km.
  • Forte tempête de poussière: La visibilité horizontale est inférieure à 200 km.

Certains scientifiques affirment que le changement climatique pourrait augmenter la fréquence et l’intensité des tempêtes de sable. Selon plusieurs études, le Moyen-Orient connaît l’un de ces trois types de tempêtes de sable pendant 30% de l’année environ.

Les tempêtes de sable se caractérisent par une réduction de la visibilité; la poussière soufflée réduit la visibilité à quelques mètres pendant de brefs intervalles, et la visibilité horizontale est inférieure à 11 km. Pour les tempêtes de poussière, la visibilité horizontale est inférieure à 1 000 mètres, et pour les tempêtes de poussière sévères, elle est inférieure à 200 mètres.

Une étude de 2019 a analysé les occurrences de tempêtes de poussière du Royaume en étudiant l’analyse des figures de 27 stations d’observation fournies par la présidence de la météorologie et de l’environnement, en utilisant des données sur la distribution spatiale et temporelle de la poussière atmosphérique entre 2000-2016. L’étude a noté une augmentation significative des occurrences, en particulier dans la province orientale, avec une nette saisonnalité de l’incidence des tempêtes de poussière et de sable.

Selon Hussain al-Qahtani, porte-parole du Centre national de météorologie d'Arabie saoudite (NCM), l’augmentation notable des tempêtes de sable et de poussière dans la province orientale est due à sa proximité et à son exposition aux vents du nord qui frappent généralement le Royaume.

«Depuis plus de quarante ans, le NCM documente et surveille les modèles météorologiques et les conditions climatiques dans le Royaume», a-t-il indiqué à Arab News.

«L’incidence et l’intensité des tempêtes de poussière varient d’une année à l'autre et l’Organisation météorologique mondiale a déclaré que le monde traverse une période turbulente de changement climatique extrême. Les tempêtes de poussière avec des vents allant jusqu’à 45 km par heure pendant plusieurs jours sont un phénomène courant dans la région, et sont le résultat de ce climat mondial extrême.»

Les tempêtes de sable et de poussière constituent des menaces immédiates pour la santé humaine, notamment pour les jeunes et les personnes âgées, en provoquant des problèmes respiratoires et cutanés (Photo, Reuters).

Lorsque de fortes pluies torrentielles fin 2009 et début 2010 ont inondé Djeddah, sur la côte ouest de l’Arabie saoudite, et provoqué des crues massives, les responsables de la défense civile ont déclaré qu’il s'agissait des pires inondations depuis plus de vingt-cinq ans, ce qui a incité le NCM à lancer un système national d’alerte météorologique reliant tous les organes directeurs concernés.

Le NCM utilise désormais ce système pour avertir de la possibilité et de l’intensité des tempêtes de sable à venir. Le vert indique qu’aucun phénomène météorologique violent n’est attendu; le jaune signifie «soyez vigilant», l’orange «soyez prêt» et le rouge «agissez».

Trois facteurs clés sont responsables de la génération de tempêtes de sable et de poussière: les vents forts, le manque de végétation et l’absence de précipitations, qui font du Royaume l’environnement parfait pour les tempêtes de poussière transfrontalières.

Leur fréquence croissante a fait des ravages dans le secteur agricole du Moyen-Orient. Les tempêtes de sable réduisent le rendement des cultures en enterrant les semis sous des dépôts de sable, en détruisant les tissus végétaux et en réduisant la capacité de la plante à effectuer la photosynthèse, ce qui retarde son développement.

Certains des effets les plus immédiats et les plus évidents des tempêtes de sable et de poussière sont liés à la santé humaine. Selon le Dr Lamia al-Ibrahim, de l’Autorité du Croissant-Rouge saoudien, l’exposition humaine à la poussière et aux tempêtes de sable représente un danger pour la santé générale, en particulier pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires, notamment d’asthme, d’allergies et de BPCO, et peut provoquer des irritations de la peau et des yeux.

«Selon le niveau d’exposition, les tempêtes de sable et de poussière dans le Royaume diffèrent d’une région à l’autre. Les tempêtes de poussière peuvent aggraver la santé des individus, qu’ils soient allergiques ou non», a-t-elle expliqué à Arab News. «Avec de simples changements de mode de vie, les effets peuvent être minimisés, mais pas évités.»

Al-Ibrahim affirme que l’exposition à la poussière et au sable peut exacerber les allergies, ajoutant que plusieurs stratégies de contrôle de la santé, de la sécurité et de l’environnement peuvent être mises en œuvre pour atténuer l’impact négatif des tempêtes sur les communautés.

«Des mesures de précaution et des médicaments tels que des antihistaminiques pris à l’avance peuvent diminuer la gravité des infections. Bien que le meilleur mécanisme soit de rester chez soi, les personnes qui doivent quitter leur domicile doivent porter des masques et des lunettes. Les tempêtes de poussière ont un impact sur la qualité de l’air extérieur et intérieur et peuvent déclencher des problèmes respiratoires et plus encore à cause d’une seule particule – la silice», a-t-elle indiqué.

EN BREF

Processus éoliens: L’émission, le transport et le dépôt de sable et de poussière par le vent prennent leur nom du dieu grec Éole, le gardien des vents.

La poussière du désert dans la région est principalement composée de silice, dont l’exposition est un facteur de risque pour plusieurs maladies.

Le port de masques et de lunettes et le fait de rester à l’intérieur sont des solutions temporaires, ce qui oblige les autorités à chercher des moyens plus permanents et de plus grande envergure pour résoudre le problème de la poussière. En termes de stratégies environnementales, le boisement est devenu un acteur important dans la lutte contre les problèmes liés au changement climatique.

Les tempêtes de sable au Moyen-Orient ont retardé des vols, fermé des écoles et hospitalisé des milliers de personnes (Photo, AFP).

L’initiative verte saoudienne, lancée en mars dernier, vise à réhabiliter 40 millions d’hectares de terres au cours des prochaines décennies, avec 24 initiatives lancées pour planter 10 milliards d’arbres. Le plan de boisement peut améliorer la qualité de l’air, réduire les tempêtes de sable, lutter contre la désertification et faire baisser les températures dans les zones adjacentes.

De même, l’initiative verte du Moyen-Orient a des objectifs ambitieux similaires, visant à planter 50 milliards d’arbres (10 milliards dans le Royaume) dans tout le Moyen-Orient et à restaurer 200 millions d’hectares de terres dégradées.

Al-Ibrahim prévient que, même si le boisement atténue efficacement les tempêtes de sable et de poussière, il est essentiel de savoir quels arbres planter, car certains peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine.

«Le pollen de certains arbres peut provoquer de graves allergies. J’ai été invitée à participer au lancement du projet Green Riyad en tant que membre de plusieurs groupes de sensibilisation à l’environnement et j’ai soulevé la question de ces arbres, et un comité a été créé pour préciser les types d’arbres, de plantes et d’arbustes les mieux adaptés à la zone», a-t-elle déclaré à Arab News.

La Commission royale de Riyad a publié un guide des plantes pour la ville, qui répertorie environ 300 types de plantes, d’arbustes et d’arbres destinés à être plantés.

«Les recherches et les études de NCM contribuent à fournir des données aux entités concernées qui doivent comprendre comment faire face aux défis qui découlent des tempêtes de sable et de poussière, diminuer le niveau des menaces et travailler sur des solutions telles que des initiatives de boisement, prendre des mesures préventives, ou même augmenter la précision des informations pour la santé et la sécurité des citoyens», a déclaré Al-Qahtani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat