L’application pour l’Omra émet 650 000 permis

The fourth stage will see the Grand Mosque return to normal, when all the COVID-19 risks have gone away. (SPA)
The fourth stage will see the Grand Mosque return to normal, when all the COVID-19 risks have gone away. (SPA)
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Publié le Lundi 26 octobre 2020

L’application pour l’Omra émet 650 000 permis

  • Le ministère du Hajj et de l’Omra a émis plus de 650 000 permis électroniques pour l’Omra à partir de 23 octobre, selon un responsable au ministère
  • Lors de la troisième phase, qui débute le 1er novembre, les pèlerins en provenance de l’étranger seront autorisés à effectuer l’Omra avec une capacité totale de 20 000 pèlerins et de 60 000 fidèles par jour

DJEDDAH : À l’approche de la troisième phase de reprise de l’Omra, le ministère du Hajj et de l’Omra a émis plus de 650 000 permis électroniques partir de 23 octobre, selon un responsable au ministère.

Cette émission de permis s’inscrit dans le cadre de la troisième phase de reprise progressive de l’Omra, au cours de laquelle 20 000 pèlerins par jour pourront effectuer l’Omra, tout en respectant des mesures strictes de distanciation sociale visant à arrêter la propagation du coronavirus. Le nombre de personnes rétablies a connu une forte augmentation.

Le Dr Amr Al-Maddah, sous-secrétaire au ministère du Hajj et de l’Omra, a précisé vendredi lors d’un entretien sur Skype avec la chaîne de télévision Al-Ekhbariya que l’application Eatmarna avait été téléchargée plus de 2,5 millions de fois et qu’1,2 million de personnes s’y étaient inscrites.

Le Dr Al-Maddah a expliqué que le nombre de fois qu’un pèlerin pouvait demander un nouveau permis pour pratiquer l’Omra dépendait essentiellement du nombre de personnes autorisées à entrer dans la Grande Mosquée. « Dans le cadre du plan de reprise progressive de l’Omra, l’objectif principal de l’application est de gérer le nombre de pèlerins autorisés à pénétrer dans la Grande Mosquée. Un pèlerin ne peut donc pas s’inscrire ou réserver pour une autre Omra avant de terminer la précédente, et ce en raison de la forte demande des permis d’Omra ces derniers jours », indique-t-il.

Un retour progressif à la normale

Il a précisé que les pèlerins qui ont reçu des permis mais qui découvrent ensuite qu’ils ont développé des symptômes de la Covid-19 ou qu’ils sont entrés en contact avec des personnes contaminées peuvent annuler leur inscription. « Jusqu'à présent, plus de 165 000 pèlerins ont effectué leur Omra et plus de 200 000 personnes ont prié dans la Grande Mosquée. Ces personnes-là n’auraient pas pu pratiquer leurs rituels et prier dans la Grande Mosquée si les cas de coronavirus n’avaient pas diminué pour atteindre des niveaux raisonnables. Alors, quand les pèlerins qui visitent les Lieux saints respectent les mesures sanitaires de précaution, cela aide à garder la situation sous contrôle et permet à d’autres musulmans de pratiquer leurs rituels », souligne-t-il.

Lors de la troisième phase, qui débute le 1er novembre, les pèlerins en provenance de l’étranger seront autorisés à effectuer l’Omra. Au total, 20 000 pèlerins et de 60 000 fidèles seront admis par jour. La quatrième phase verra le fonctionnement de la Grande Mosquée revenir à la normale, lorsque tous les risques de Covid-19 disparaîtront. Par ailleurs, l’Arabie saoudite a annoncé samedi 17 nouveaux décès dus à la Covid-19. Leur nombre s’élève désormais à 5 281 dans le pays.

Dans le Royaume, 395 nouveaux cas ont été confirmés, ce qui signifie que 334 552 personnes ont maintenant contracté le virus. Il y a actuellement 8 276 cas actifs, dont 788 qui se trouvent dans un état critique.

D’après le ministère de la Santé, 85 des nouveaux cas ont été déclarés à Médine, 37 à Riyad et 32 à La Mecque. Enfin, 417 patients sont rétablis, ce qui porte le nombre total de guérisons dans le Royaume à 330 995.

 

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.