Luigi Di Maio: «Rome salue les réformes en Arabie saoudite et s’apprête à soutenir le Royaume»

Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio (Photo, AFP).
Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio (Photo, AFP).
Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 26 juin 2022

Luigi Di Maio: «Rome salue les réformes en Arabie saoudite et s’apprête à soutenir le Royaume»

  • L'amitié de longue date entre les deux pays a débuté par un dialogue stratégique il y a neuf décennies, permettant aujourd’hui l’exploration de nouveaux domaines de partenariat et de développement
  • À la veille de sa visite à Riyad, Luigi Di Maio souligne la vision commune de l'Italie et du Royaume, qui vise à maintenir les liens d'amitié et à relever ensemble les défis

ROME: Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a souligné l'importance de consolider les relations historiques de son pays avec l'Arabie saoudite avant sa visite au Royaume prévue ce dimanche.

S'adressant à Arab News en exclusivité, il a déclaré que les visions des deux gouvernements étaient parfaitement alignées et qu’ils partageaient des intérêts communs et des priorités stratégiques qui constituent les fondements d'une relation globale à long terme.

Pendant son séjour à Riyad, M. Di Maio examinera plusieurs aspects des relations italo-saoudiennes et les moyens de les renforcer. Il abordera également avec ses interlocuteurs des questions régionales et internationales d'intérêt commun.

Il a indiqué que l'Italie organiserait des manifestations dans le courant de l'année pour marquer le 90e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. L'Italie a été l'un des premiers pays à reconnaître le statut du Royaume.

M. Di Maio a déclaré : « L'Italie a été l'un des premiers pays à établir des relations diplomatiques avec le Royaume d'Arabie saoudite au début des années 1930 et 2022 marque un anniversaire très important dans notre amitié de longue date. »

Lundi, il coprésidera la 12e session de la Commission conjointe italo-saoudienne avec le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, et assistera également au Forum d'investissement italo-saoudien, dans le cadre duquel des institutions et des entreprises des deux pays se rencontreront pour développer de nouveaux partenariats.

« À l'époque, l'Italie et l'Arabie saoudite ont décidé d'entamer un dialogue stratégique, et ma visite vise à consolider notre relation de longue date en explorant de nouveaux domaines de coopération et de partenariat. La 12e session de la commission conjointe que je présiderai lundi avec le ministre des Finances Mohammed Al-Jadaan sera spécifiquement axée sur cet objectif.

« Les entreprises italiennes de haute technologie qui participeront à l'événement pourraient contribuer aux objectifs du Royaume en faveur d'une économie plus diversifiée, notamment dans les domaines de la durabilité et de la transition énergétique », a-t-il ajouté.

Les relations entre l'Italie et l'Arabie saoudite se sont orientées vers un développement plus politique, économique et culturel. Elles ont leurs racines dans une coopération solide, l'Italie étant l'un des principaux partenaires commerciaux historiques du Royaume.

À l'instar de nombreuses nations ayant des liens de longue date avec l'Arabie saoudite, l'Italie a une vision commune visant à maintenir et à développer des liens d'amitié.

M. Di Maio a félicité les dirigeants saoudiens pour avoir réalisé « d'importants développements sociaux, notamment en ce qui concerne l'émancipation des femmes », ajoutant que son pays était « prêt à fournir tout le soutien dont le Royaume a besoin pour poursuivre ses réformes. »

Le ministre, âgé de 35 ans, est considéré comme l'une des personnalités les plus en vue de la scène politique italienne.

La semaine dernière, il a créé un groupe parlementaire appelé Ensemble pour l'avenir (IpF), une scission du Mouvement 5 étoiles, le parti populiste fondé par le comédien italien BeppeGrillo et où Di Maio a commencé sa carrière politique. Le nouveau groupe soutiendra le gouvernement de coalition du Premier ministre Mario Draghi.

Di Maio a souligné que l'Italie et l'Arabie saoudite partageaient « des liens historiques profonds » et s'est dit ravi de retourner dans le Royaume après sa dernière visite en janvier 2021, « où j'ai également eu le privilège de visiter le magnifique site d'AlUla. »

Il a noté que la coopération entre Rome et Riyad « s'est développée au fil des ans dans tous les domaines ». Cela inclut les collaborations politiques, culturelles, scientifiques et technologiques, ainsi que les partenariats sectoriels.

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Le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane (à gauche) rencontre le ministre des Affaires étrangères italien Luigi Di Maio à Riyad (Photo, AFP).

« Nous aspirons à développer davantage notre coopération dans les domaines des infrastructures, des nouvelles technologies, de l'économie intelligente, du tourisme et de la transition verte », a ajouté M. Di Maio.

Au cours de l'année 2021, le commerce bilatéral entre les deux pays a dépassé 8,6 milliards de dollars, soit une augmentation de 32,9 % par rapport à 2020. L'Italie est le septième plus grand fournisseur de biens de l'Arabie saoudite, et le Royaume se classe au 21e rang des biens fournis à l'Italie. L'Arabie saoudite fournit environ 9 % des importations de pétrole de l'Italie.

L'Observatoire de la complexité économique, le principal outil de visualisation des données sur les statistiques du commerce international, a enregistré en 2020 des exportations saoudiennes de 3,18 milliards de dollars vers l'Italie, les principaux produits étant le pétrole brut d'une valeur de 1,7 milliard de dollars, le pétrole raffiné de 931 millions de dollars et 97,9 millions de dollars de polymères d'éthylène.

Au cours des 25 dernières années, les exportations italiennes vers l'Arabie saoudite ont augmenté avec un taux annuel de 3,31 %, passant de 1,67 milliard de dollars en 1995 à 3,77 milliards de dollars en 2020.

Les approvisionnements en pétrole et en gaz seront à l'ordre du jour des réunions officielles dans le Royaume. En effet,l'Italie et l'Allemagne ont approuvé l'ouverture de comptes en roubles russes plus tôt en mai pour que les entreprises puissent continuer à acheter du pétrole et du gaz russes sans violer la lettre de sanctions imposée par l'UE à la Russie.

Di Maio a déclaré : « Il est cependant toujours possible de s'améliorer. Nous comptons renforcer notre coopération dans le secteur du pétrole comme dans celui du gaz naturel. »

L'Italie a convenu avec ses partenaires de l'UE de réduire les importations de pétrole brut russe d'ici à 2023 – en réponse à l'invasion de l'Ukraine par Moscou – une mesure que Draghi a qualifiée de « réussite totale ».

Le ministre italien des Affaires étrangères a ajouté : « (L'Arabie saoudite est) pour l'Italie un partenaire clé pour la stabilité régionale au Moyen-Orient et dans le Golfe. Par conséquent, nous attachons une grande importance à notre dialogue sur les principaux dossiers régionaux. »

«Nous sommes fermement convaincus que la Méditerranée,au sens large, est une région d'opportunités, où des synergies fructueuses entre les personnes et les économies peuvent être établies. Nous partageons cet engagement avec le Royaume d'Arabie saoudite, et nous sommes prêts à travailler ensemble pour atteindre ces objectifs communs.»

En tant que membres du G20, l'Arabie saoudite a remis le marteau symbolique en signe de transition de la présidence du G20 à l'Italie, qui assure la présidence du G20 en 2021. Et en tant que membres de la troïka du G20, M. Di Maio a souligné le rôle de l'engagement des deux nations à continuer à travailler dans le même esprit de coopération et de solidarité pour une croissance forte, durable et inclusive, et à aider à « concevoir une réponse coordonnée aux défis mondiaux. »

Sur la question de la coopération, il a déclaré : « Ma participation à la commission conjointe et au forum des entreprises prouve une fois de plus notre engagement à célébrer cet anniversaire en renforçant notre coopération dans les secteurs traditionnels et nouveaux.

«Il reste beaucoup à faire, mais l'Italie est prête à fournir tout le soutien dont le Royaume a besoin pour poursuivre la mise en œuvre de ces réformes. Dans cet esprit, je suis convaincu que le forum d'affaires sur les investissements saoudiens et italiens que je coprésiderai le 27 juin sera un succès et fera office de déclencheur pour favoriser de nouveaux partenariats industriels et commerciaux.»


Gaza: 27 morts dans des frappes israéliennes, Israël et le Hamas s'accusent de violer la trêve

Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu. (AFP)
Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu. (AFP)
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  • Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre
  • Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer

GAZA: Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu.

Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre.

Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer. L'armée israélienne a dit viser le mouvement islamiste Hezbollah qu'elle accuse de se réarmer en violation du cessez-le-feu en vigueur à sa frontière nord depuis bientôt un an.

"Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer", déplore auprès de l'AFP Ahraf Abu Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire.

"Il n'y a aucun espoir pour la vie à Gaza", se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, évoquant le bruit des explosions, la fumée, les gens qui courent et les sirènes des ambulances.

"Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour permettre à la population de fuir, a confié Noha Fathi, déplacée dans le sud de la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de la bande de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, quatorze personnes ont été tuées mercredi à Gaza-ville, et 13 dans la région de Khan Younès. Deux hôpitaux contactés par l'AFP ont confirmé ce bilan.

"Escalade dangereuse" 

L'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza" en riposte à des tirs "en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès".

Ces tirs n'ont fait aucun blessé a précisé l'armée mais constituent "une violation de l'accord de cessez-le-feu".

Rejetant une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais", le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et appelé les Etats-Unis à "exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu".

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

La trêve a déjà été marquée par plusieurs accès de violences dans le territoire palestinien dévasté par plus de deux ans d'hostilités déclenchées par l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Depuis le 10 octobre, plus de 300 Palestiniens ont été tués par des frappes ou des tirs israéliens selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas. L'armée israélienne affirme ne frapper qu'en riposte à des violations de la trêve.

Les raids israéliens les plus meurtriers ont tué, le 29 octobre, plus de cent Gazaouis, selon la Défense civile et des données recueillies par l'AFP auprès de cinq hôpitaux.

Selon la Défense civile, qui ne fait jamais état de combattants tués, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès.

Deuxième phase ? 

Le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, est apparu dans une vidéo exhibant les corps de trois jeunes enfants.

L'accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des vingt derniers otages vivants du 7-Octobre, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps d'otages morts, sur 28 que le Hamas s'est engagé à rendre.

Israël réclame leur remise, en accusant de retard le mouvement islamiste, qui invoque la difficulté de les retrouver dans un territoire noyé sous des tonnes de décombres.

La mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump n'a pas encore été approuvée. Elle prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution pour endosser ce plan Trump, mais le Hamas, écarté de tout rôle dans la gouvernance du territoire et qui refuse de désarmer aux conditions posées par Israël, a dénoncé un texte qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Plus de 69.500 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.


Israël appelle à des évacuations dans deux villages du sud du Liban en prévision de frappes

L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
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  • L’armée israélienne a appelé les habitants de Deir Kifa et Chahour à évacuer, affirmant que des infrastructures militaires du Hezbollah s’y trouvent et annonçant des frappes imminentes
  • Malgré le cessez-le-feu de novembre 2024, Israël poursuit des attaques ciblées au Liban avec le soutien tacite des États-Unis, accusant le Hezbollah de reconstruire ses capacités militaire

JERUSALEM: L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer les zones de bâtiments abritant selon elle des installations militaires du mouvement islamiste libanais Hezbollah dans deux villages du sud du Liban, annonçant son intention de les frapper sous peu.

"Les forces [israéliennes] attaqueront prochainement des infrastructures militaires appartenant au groupe terroriste Hezbollah dans différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tentatives illégales de l'organisation de se rétablir dans la région", annonce le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message en arabe sur X.

L'officier appelle précisément la population à évacuer sans tarder les alentours de deux bâtiments dont il précise, cartes à l'appui, la localisation dans les villages de Deir Kifa et Chahour.

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener, avec l'aval tacite des Etats-Unis, des attaques régulières au Liban contre ce qu'elle présente comme des membres ou des installations du mouvement chiite, qu'elle accuse de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

Le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran - ennemi juré d'Israël, a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël, et Washington a accru la pression ces dernières semaines sur les autorités libanaises pour qu'elles obtienne son désarment, ce que le mouvement islamiste refuse pour l'heure.


L'Arabie saoudite et les États-Unis signent des accords pour approfondir leur partenariat stratégique

La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
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  • Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques
  • Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales

RIYAD: L'Arabie saoudite et les États-Unis ont signé mardi un certain nombre d'accords visant à renforcer leurs liens stratégiques, à l'occasion de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à la Maison Blanche.

Lui et le président américain Donald Trump ont signé des accords sur la défense stratégique, l'intelligence artificielle, l'énergie nucléaire, les métaux critiques, les investissements saoudiens, le partenariat financier et économique, l'éducation et la formation, et les normes de sécurité des véhicules.

Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques.

Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales.

La réunion était coprésidée par M. Trump et le prince héritier, et de hauts responsables saoudiens et américains y ont assisté.

L'accord de défense affirme que les deux pays sont des partenaires de sécurité capables de travailler ensemble pour faire face aux défis et menaces régionaux et internationaux, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il approfondit la coordination de la défense à long terme, améliore les capacités de dissuasion et la préparation, et soutient le développement et l'intégration des capacités de défense entre les deux pays, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid bin Salman, a déclaré que l'accord "souligne l'engagement ferme des deux nations à approfondir leur partenariat stratégique, à renforcer la sécurité régionale et à faire progresser la paix et la stabilité dans le monde".

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, a déclaré que les "accords stimuleront les investissements dans les deux pays, généreront des opportunités d'emploi pour les Saoudiens et les Américains, et renforceront notre engagement commun en faveur de la sécurité régionale et mondiale".

Un peu plus tôt, dans le bureau ovale, M. Trump a accueilli chaleureusement le prince héritier, qui a annoncé que les investissements américains du Royaume seraient portés à près de 1 000 milliards de dollars, contre une promesse de 600 milliards de dollars annoncée par Riyad au début de l'année.

"Aujourd'hui est un moment très important de notre histoire", a déclaré le prince héritier. "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous travaillons pour l'avenir.