Xi Jinping au 25e anniversaire de la rétrocession de Hong Kong

Le président chinois Xi Jinping assistera à des événements pour célébrer les 25 ans de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, le Parti communiste cherchant à montrer son contrôle sur la ville après avoir écrasé un mouvement démocratique. (Photo : AFP)
Le président chinois Xi Jinping assistera à des événements pour célébrer les 25 ans de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, le Parti communiste cherchant à montrer son contrôle sur la ville après avoir écrasé un mouvement démocratique. (Photo : AFP)
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Publié le Samedi 25 juin 2022

Xi Jinping au 25e anniversaire de la rétrocession de Hong Kong

  • Ce 1er juillet, M. Xi assistera également à l'entrée en fonctions de la nouvelle administration de Hong Kong, selon l'agence Chine nouvelle
  • Si cette participation se fait en personne, ce serait sa première sortie de la Chine continentale depuis le début de la pandémie de coronavirus

PEKIN : Le président chinois Xi Jinping participera vendredi à la cérémonie célébrant les 25 ans de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine par le Royaume-Uni, affichant son soutien au nouveau dirigeant local chargé d'imprimer la marque autoritaire de Pékin sur le centre d'affaires, selon l'agence d'information officielle chinoise.

Ce 1er juillet, M. Xi assistera également à l'entrée en fonctions de la nouvelle administration de Hong Kong, selon l'agence Chine nouvelle.

Si cette participation se fait en personne, ce serait sa première sortie de la Chine continentale depuis le début de la pandémie de coronavirus. Mais ni l'agence de presse, ni les autorités hongkongaises n'ont précisé explicitement si le chef de l'Etat se rendrait dans la ville ou participerait aux événements par visio-conférence.

"Le président Xi Jinping assistera à une réunion célébrant le 25e anniversaire du retour de Hong Kong à la mère patrie", a seulement indiqué Chine nouvelle.

Les présidents chinois participent habituellement à la prise de fonctions des nouveaux chefs de l'exécutif de la région semi-autonome. La dernière visite de M. Xi dans l'ancienne colonie britannique, entourée d'une forte présence policière, remonte à 2017 pour la prestation de serment de la dirigeante sortante Carrie Lam.

La visite présidentielle serait l'occasion de souligner l'autorité retrouvée de Pékin sur Hong Kong, après trois ans de bouleversements politiques.

Le 1er juillet marquera le mitan de la période de semi-autonomie pour Hong Kong, au nom du principe de "un pays, deux systèmes", qui doit rester en vigueur jusqu'en 2047.

Pékin avait promis de ne pas changer le système politique libéral de Hong Kong pendant une période de 50 ans.

Zéro Covid

Mais la loi sur la sécurité nationale imposée après les immenses et parfois violentes manifestations pro-démocratie de 2019 ont réprimé toute voix dissidente, envoyant en prison de nombreuses figures de l'opposition. Et une réforme électorale réserve tous les sièges du Conseil législatif aux Hongkongais pouvant être labellisés comme "patriotes".

John Lee, qui prêtera serment vendredi comme nouveau chef de l'exécutif, a supervisé la réponse policière controversée aux manifestations pro-démocratie de 2019.

Il s'est dit ravi de cette participation présidentielle à sa prestation de serment et a remercié M. Xi pour sa "considération et son soutien" envers Hong Kong.

"Hong Kong est à l'étape cruciale du passage du chaos à la gouvernance, et progressivement à la prospérité", a déclaré John Lee samedi dans un communiqué.

L'actuelle épidémie de coronavirus avait jeté un doute sur la présence de M. Xi à ce double événement.

Hong Kong, qui applique une politique sanitaire moins stricte qu'en Chine continentale tout en gardant un objectif de "zéro Covid", enregistre actuellement plus de 1.000 cas par jour pour 7,4 millions d'habitants. Jeudi, deux hauts responsables ont été testés positifs au coronavirus et ont été placés en quarantaine.

Mme Lam a assuré cependant que la situation n'est "pas alarmante", avec des hospitalisations demeurant à un niveau bas.

Du fait de la différence de politique sanitaire entre Hong Kong et la Chine continentale, les Hongkongais appelés à entrer en contact avec les dirigeants chinois devront certainement observer une quarantaine avant la cérémonie.

Selon les médias locaux, les responsables du gouvernement sont entrés dans une "bulle" pour minimiser le risque d'infection avant leur participation à la passation des pouvoirs.

Après avoir été désigné en mai par un comité restreint, John Lee s'est rendu à Pékin pour rencontrer Xi Jinping.

"La future administration va assurément faire naître une nouvelle atmosphère et écrire un nouveau chapitre du développement de Hong Kong", s'était alors félicité M. Xi.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.