Pap et Pille, le «French Dream» de Raibed et Fatiha Tahri

Derrière Pap et Pille, il y a Raibed et Fatiha Tahri, deux jeunes trentenaires rayonnants. Photo Anne Ilcinkas.
Derrière Pap et Pille, il y a Raibed et Fatiha Tahri, deux jeunes trentenaires rayonnants. Photo Anne Ilcinkas.
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Publié le Mercredi 15 juin 2022

Pap et Pille, le «French Dream» de Raibed et Fatiha Tahri

  • Pap et Pille est une entreprise française qui produit et commercialise des biscuits en forme de billes inspirés du monde entier
  • En se faisant passer pour un livreur Chronopost, Raibed parvient à rencontrer l’investisseur Anthony Bourbon

PARIS: Leur histoire est un véritable conte de fées des temps modernes: il y a de l’amour, des obstacles, de l’audace. À tel point que l’on se demande si tout est vrai. Mais la réalité dépasse souvent la fiction et tout est documenté, comme en témoignent les vidéos postées sur les réseaux sociaux.

Cette histoire, c’est celle de Pap et Pille, une entreprise française qui produit et commercialise des biscuits en forme de billes inspirés du monde entier. Derrière Pap et Pille, il y a Raibed et Fatiha Tahri, deux jeunes trentenaires rayonnants. Nés dans des familles modestes originaires d’Algérie, ils ont décroché un rendez-vous au mois de septembre prochain avec Emmanuel Macron à l’Élysée pour discuter des problématiques des entrepreneurs.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Leur histoire est d’abord une histoire d’amour. Celle d’un garçon du Doubs, un infirmier en milieu carcéral, venu donner un cours à des étudiants de Lille, et d’une fille assise au premier rang dans la salle. «Quand je l'ai vue, j'ai eu un véritable coup de foudre», explique d’emblée Raibed Tahri à Arab News en français, des étoiles toujours plein les yeux, dans la petite salle de réunion de l’espace de coworking dans lequel est installée la jeune start-up, à deux pas de la gare du Nord, à Paris. Fatiha, elle, est à l’étage: elle est en train de régler un problème survenu sur une ligne de production de l’usine de production des billes de biscuits.

Dans la salle de classe, le coup de foudre est réciproque et le jeune couple se marie quinze jours à peine après leur rencontre. Puis, très vite, Raibed et Fatiha parcourent le vaste monde pendant quatre ans. République dominicaine, Pérou, Brésil, Thaïlande, Vietnam, Inde… Partout où ils posent leurs valises, ou leurs sacs à dos, plutôt, ils découvrent, au gré des rencontres, la gastronomie locale et les recettes de famille.

Le lien avec l’Algérie

«Mes parents, ce sont les premiers entrepreneurs que j'ai rencontrés. Ils ont tout quitté et sont venus en France pour pouvoir élever leur famille. Donc, ils ont pris des risques. Ils se sont privés de tout et ont dépensé tout leur argent pour leurs six enfants.
Aujourd'hui, je suis ambitieux, mais je suis aussi quelqu'un qui a une culture. Si on s'est ouvert au monde comme ça, aussi facilement, avec Fatiha, et qu'on a des liens faciles avec les autres, c'est grâce à notre culture de base. Quand je vais en Algérie, je vois la relation avec l'autre. Tout le monde s'appelle “mon frère” ou “mon cousin”. Ça peut être vulgaire de le dire comme ça, mais si tu regardes derrière, ça a du sens. Si on est tous cousins, ça veut dire qu'on a tous un lien fraternel. Et si on a tous un lien fraternel, ça veut dire qu'on est tous dans l'entraide. Si tu vas dans les cultures africaines, tu vas voir que même celui qui n'a rien te donnera.»

 

Lorsque Fatiha tombe enceinte, le couple décide de rentrer en France. Raibed enfile à nouveau, alors, sa blouse d’infirmier à plein temps. Mais impossible pour Fatiha de rester à la maison sans rien faire en attendant l’arrivée du bébé. La jeune femme, passionnée de pâtisserie, décide de créer une page Facebook pour proposer des spécialités du monde rapportées de leurs voyages.

C’est le début du succès – au point qu’un couple qui adore leurs douceurs leur demande de préparer leurs biscuits du monde pour leur mariage. « C’est en voyant notre fille en train de manger un pop-corn, alors qu'on était en train de faire quelques tests, que nous est venue l'idée de faire ce format de bille. Retrouver, en une bouchée, le goût du biscuit d'origine», explique Raibed. Le concept est là. Lors du mariage, les petites billes de biscuits s’arrachent. «Avec Fatiha, on s’est dit qu’on tenait quelque chose.»

C’est à ce moment-là que le couple entame véritablement son parcours entrepreneurial. Mais il est semé d’embûches. Le premier obstacle est le financement de la petite entreprise créée en 2019. Fatiha et Raibed font le tour des banques, en vain. Impossible pour eux de demander à leurs parents les 100 000 euros nécessaires pour fabriquer leur usine de production.
«On est issus de familles modestes et, dans notre jeunesse déjà, nous avons déjà beaucoup étouffé notre ambition faute de moyens», confie Raibed.
Devant cette difficulté, Fatiha et Raibed décident de vendre leur maison afin d’investir l’argent dans les machines de production. Ils réalisent eux-mêmes les travaux – le père de Fatiha est maçon – et commencent à filmer leur aventure: «On trouvait qu'on vivait quelque chose d'incroyable et on voulait le documenter.»

En septembre 2019, les premières billes sortent de l’usine. Raibed les propose aux magasins qui sont proches de chez eux: «On n'y connaissait rien, et moi, je n'étais pas commercial. Mais ça a vraiment bien marché», explique celui qui, souffrant depuis son jeune âge d’un handicap à la jambe, a développé en contrepartie un sens aigu de la tchatche.

Raibed
«On est issus de familles modestes et, dans notre jeunesse déjà, nous avons déjà beaucoup étouffé notre ambition faute de moyens», confie Raibed. Photo Anne Ilcinkas

«Franprix nous a repérés et nous a poussés dans quasiment neuf cents magasins en France, alors qu’on existait depuis à peine trois mois», se souvient Raibed. Leur deuxième petite fille naît à ce moment-là. Le landau trouve sa place à l’usine et la petite famille travaille d’arrache-pied pour honorer les commandes. «On vivait dans cette usine. Pap et Pille était devenue notre vie», raconte le jeune père.

Au mois de mars 2020, la France entière est confinée pour éviter la propagation de la Covid-19. Fatiha et Raibed remettent leurs blouses d’infirmier et, très vite, ils contractent le virus. «Mais, surtout, on a dû laisser Pap et Pille pour s'occuper de la crise sanitaire. Et les magasins ne commandaient plus. Notre chiffre d'affaires a dégringolé parce que, à ce moment-là, plus personne ne s’intéressait plus qu’au papier toilette et aux pâtes», résume le jeune homme de 36 ans.

Mais, encore une fois, le couple rebondit. Ils créent leur site de vente en ligne sur Shopify et «digitalisent» Pap et Pille. Pour faire connaître la jeune marque, il fait preuve de sa première audace: «Fatiha a l'idée géniale de prendre son téléphone et de “scroller” sur Instagram», explique Raibed. Elle envoie des box avec leurs produits accompagnés de messages à différentes personnalités: Vanessa Demouy, Arthur, Manu Payet, Moundir de Koh-Lanta ainsi que des influenceuses de cuisine. Elle leur explique leurs difficultés financières. «Ça a explosé. On a réalisé 5 000 euros de chiffre d'affaires en vingt-quatre heures quand Vanessa Demouy a parlé de nous; Moundir nous a apporté 7 000 euros de chiffre d'affaires. C'est incroyable», déclare Raibed.

Il ne reste plus beaucoup d'argent dans les caisses, et le jeune couple enclenche alors une levée de fond. Deuxième audace. Comment atteindre les business angels («investisseurs providentiels», NDLR) capables d’apporter les fonds nécessaires? En se faisant passer pour un livreur Chronopost, Raibed parvient à rencontrer l’investisseur Anthony Bourbon. En quinze minutes, ce dernier est convaincu et il promet d’apporter 300 000 euros.

Voilà de quoi structurer l’entreprise et déclencher des référencements dans des sociétés comme Monoprix. Les billes de biscuits aux saveurs de corne de gazelle, de coco du Brésil, de caramel au beurre salé de Bretagne ou de noisette de Turquie font alors leur apparition dans les rayons des magasins. La chance, le couple la provoque, mettant en pratique la célèbre citation de René Char: «Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront.»

Dernière audace en date: la rencontre avec le président français, Emmanuel Macron, à l’Élysée. Raibed apprend presque par hasard que le président organise une réception le 1er mai, à l’occasion de la fête du Travail. Il réussit à se faire inviter la veille au soir et à interpeller, le lendemain, à l’Élysée, Emmanuel Macron. À la fin de l’échange, il décroche avec Fatiha un entretien avec le président français pour lui «faire remonter les problématiques de terrain des entrepreneurs tels que le financement initial, l’accélération, les embauches...» Rendez-vous est pris pour septembre 2022.

«On vit un rêve éveillé», estime Raibed Tahri. «Même si, parfois, c’est un cauchemar. Comme ce matin, quand il faut gérer des problématiques urgentes et que ça nous met en retard. Mais ce qu'on vit est fou.» Pendant que Raibed raconte sa folle aventure entrepreneuriale à Arab News en français, Fatiha a d’ailleurs résolu le souci avec l’usine par visioconférence. Et les voilà tous les deux, bras dessus, bras dessous, qui sortent dans les rues de Paris pour avaler un morceau avant leur prochaine réunion.


Réunion à Pékin pour le renforcement des liens financiers saoudo-chinois

Le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan et son homologue chinois, Lan Fo’an. (X/@MAAljadaan)
Le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan et son homologue chinois, Lan Fo’an. (X/@MAAljadaan)
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  • Le ministre saoudien des Finances et son homologue de Pékin ont coprésidé la 3e réunion du sous-comité financier du Comité mixte sino-saoudien de haut niveau
  • M. Al-Jadaan a souligné que la Chine était un partenaire clé dans la transformation du Royaume dans le cadre de la Vision 2030

RIYAD: De hauts responsables saoudiens et chinois tiennent des réunions conjointes à Pékin pour la promotion de la croissance économique internationale.

Le ministre et le nouveau vice-ministre des Finances du Royaume, respectivement Mohammed al-Jadaan et Abdelmohsen al-Khalaf, ainsi que des responsables du ministère des Finances, du Centre national pour la privatisation (PCN) et de la banque centrale saoudienne devraient participer à ces réunions les 20 et 21 mai à Pékin.

Des responsables de l’Autorité du marché des capitaux, de la Zakat, de l’Autorité fiscale et douanière ainsi que du Fonds national de développement font également partie de cette délégation, ainsi que des représentants du Fonds saoudien pour le développement et du Fonds national des infrastructures.

Dans un message publié sur son compte X, M. Al-Jadaan confie: «Aujourd’hui [le 20 mai], j’ai rencontré le ministre chinois des Finances, Lan Fo’an, dans le cadre de ma visite en Chine. Nous avons discuté des moyens de renforcer la coopération financière, commerciale et d’investissement entre l’Arabie saoudite et la Chine afin de renforcer la prospérité et la croissance de l’économie mondiale.»

Le ministre saoudien des Finances et son homologue de Pékin ont coprésidé la 3e réunion du sous-comité financier du Comité mixte sino-saoudien de haut niveau, au cours de laquelle M. Al-Jadaan a souligné que la Chine était un partenaire clé de la transformation du Royaume dans le cadre de la Vision 2030, selon un communiqué du ministère saoudien des Finances.

Ce document précise que le ministre participera à une table ronde organisée par le PCN en coopération avec la Banque industrielle et commerciale de Chine.

M. Al-Jadaan s’entretiendra également avec divers ministres, responsables et investisseurs chinois. L’accent sera mis sur les récentes évolutions économiques et financières, les intérêts communs et les perspectives d’investissement en Arabie saoudite, conformément aux objectifs de l’initiative Vision 2030 du Royaume.

Par ailleurs, M. Al-Khalaf et le vice-ministre chinois des Finances, Liao Min, coprésideront une table ronde parrainée par le ministère chinois des Finances et organisée par la Banque de développement de Chine et la China Investment Corp.

M. Al-Jadaan a également déclaré avoir rencontré le président de la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières, Wu Qing, avec qui il a discuté des dernières évolutions sur les marchés financiers mondiaux.

La visite du ministre dans cette puissance asiatique intervient après une table ronde du Forum économique du Qatar, le 14 mai, pendant laquelle il a exhorté les planificateurs financiers à optimiser leurs stratégies afin de réduire les «fuites économiques» et d’éviter le gaspillage de ressources ou de fonds.

Appelant à l’adoption de politiques budgétaires prudentes, le ministre a affirmé lors de l’événement que les dépenses en période d’inflation mondiale entraînent une augmentation des coûts des projets, ce qui, selon lui, alimente davantage l’inflation et «surchauffe» l'économie.

Les liens diplomatiques et économiques entre l’Arabie saoudite et la Chine se sont renforcés ces dernières années et, au mois de novembre, la banque centrale du Royaume, également connue sous le nom de «Sama», et la Banque populaire de Chine ont signé un accord d’échange de devises locales d’une valeur de 6,93 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro). L’accord durera trois ans, mais la banque centrale chinoise avait déclaré qu’il pourrait être prolongé, deux ans plus tard, d’un commun accord.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Aviation: Commande historique de Saudia Group de 105 appareils de la famille A320neo

Un Airbus A330 de la compagnie aérienne Saudia, également connue sous le nom de Saudi Arabian Airlines, atterrit à Toulouse, le 22 juillet 2017. (AFP).
Un Airbus A330 de la compagnie aérienne Saudia, également connue sous le nom de Saudi Arabian Airlines, atterrit à Toulouse, le 22 juillet 2017. (AFP).
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  • L'accord a été annoncé lors du Future Aviation Forum à Riyad
  • La commande comprend 12 A320neo et 93 A321neo

RIYAD:  Le groupe Saudia, représenté par Saudia, la compagnie nationale du Royaume d'Arabie saoudite, et Flyadeal, la compagnie low-cost du groupe, a signé une commande ferme portant sur 105 appareils supplémentaires de la famille A320neo. La commande comprend 12 A320neo et 93 A321neo. Elle porte le carnet de commandes d'Airbus du groupe Saudia à 144 appareils de la famille A320neo.

L'accord a été annoncé lors du Future Aviation Forum à Riyad en présence de Saleh bin Nasser AIJasser, ministre saoudien des Transports et des Services logistiques du Royaume d'Arabie Saoudite, d’Ibrahim Al-Omar, directeur général de Saudia Group et de Benoît de Saint-Exupéry, vice-président exécutif des ventes de l'activité Avions commerciaux.

Ibrahim Al-Omar, directeur général du groupe Saudia, a souligné  que Saudia « a des objectifs opérationnels ambitieux pour répondre à la demande croissante. Nous augmentons le nombre de vols et de sièges sur plus de 100 destinations sur quatre continents, et nous prévoyons de poursuivre notre expansion. Les progrès réalisés dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite attirent chaque année davantage de visiteurs, de touristes, d'entrepreneurs et de pèlerins. C'est ce qui a motivé notre décision de conclure cet accord important, qui créera des emplois, augmentera le contenu local et contribuera à l'économie nationale. »

« Les nouveaux appareils de la famille A320neo joueront un rôle essentiel dans la réalisation de l'ambitieux plan Vision 2030 de l'Arabie saoudite », a pour sa part déclaré Benoît de Saint-Exupéry, Executive Vice President Sales de la division Commercial Aircraft.

« Il contribuera à la stratégie de Saudia Group visant à développer les capacités aériennes du Royaume, tout en permettant aux deux compagnies de bénéficier de l'efficacité exceptionnelle de la famille A320neo, de sa rentabilité supérieure, du plus haut niveau de confort pour les passagers, ainsi que de la réduction de la consommation de carburant et des émissions polluantes. »

L'Arabie saoudite crée ainsi des opportunités sans précédent pour l'aviation mondiale grâce à la stratégie nationale saoudienne pour le tourisme, qui vise à attirer plus de 150 millions de touristes d'ici 2030.

Cette commande auprès d'Airbus contribuera de manière significative à renforcer l'ambition du Royaume de devenir l'une des premières destinations touristiques mondiales. La famille A320 est le monocouloir le plus populaire au monde, avec plus de 18 000 commandes passées par plus de 300 clients sur tous les marchés. L'A321neo est le plus grand membre de la famille A320neo d'Airbus, offrant un rayon d'action et des performances inégalés. Grâce à l'intégration de moteurs de nouvelle génération et de Sharklets, l'A321neo permet de réduire le bruit de 50 % et d'économiser au moins 20 % de carburant et de CO2 par rapport aux monocouloirs de la génération précédente, tout en maximisant le confort des passagers dans la cabine monocouloir la plus large du ciel. Comme tous les appareils Airbus, la famille A320 est déjà capable de fonctionner avec jusqu'à 50 % de carburant aviation durable (SAF).

L'objectif d'Airbus est que tous ses appareils puissent fonctionner avec jusqu'à 100 % de SAF d'ici 2030.


Baheej dévoile un projet de développement du front de mer à Yanbu

Cette collaboration entre Asfar, une société saoudienne d’investissement touristique détenue par le Fonds public d’investissement, et l’alliance Tamimi-AWN vise à développer la zone riveraine de la Commission royale à Yanbu. (Photo fournie)
Cette collaboration entre Asfar, une société saoudienne d’investissement touristique détenue par le Fonds public d’investissement, et l’alliance Tamimi-AWN vise à développer la zone riveraine de la Commission royale à Yanbu. (Photo fournie)
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  • Selon un communiqué, chaque aspect du projet vise à proposer des expériences touristiques mémorables et durables
  • Les visiteurs auront bientôt l’occasion d’explorer Yanbu, cette ville dont l’histoire remonte au xvie siècle

RIYAD: Le secteur touristique saoudien continue de se développer. En effet, Baheej Tourism Development Co. a dévoilé un nouveau projet de développement du front de mer à Yanbu.

Cette collaboration entre Asfar, une société saoudienne d’investissement touristique détenue par le Fonds public d’investissement, et l’alliance Tamimi-AWN vise à développer la zone riveraine de la Commission royale à Yanbu.

Le projet initial couvrira 32 000 m². Il dispose de trois éléments clés: une plage, un centre d’activation touristique et un hôtel. Son dévoilement complet est prévu pour 2027.

Un quatrième atout devrait être bientôt annoncé.

Selon un communiqué, chaque aspect du projet a pour objectif de proposer des expériences touristiques mémorables et durables.

Les visiteurs auront bientôt l’occasion d’explorer Yanbu, cette ville dont l’histoire remonte au xvie siècle et qui est célèbre pour son patrimoine architectural ainsi que pour ses plages de sable fin.

Baheej considère Yanbu comme un lieu emblématique qui met en valeur la culture, l’histoire et la beauté naturelle de l’Arabie saoudite, offrant ainsi une destination unique aux touristes.

Nora al-Tamimi, PDG de Baheej, décrit le développement du projet en trois phases et met l’accent sur l’engagement communautaire, la durabilité et l’impact environnemental minimal.

Mme Al-Tamimi confie: «Nous pensons que les destinations ne sont pas seulement construites, mais découvertes, et l’engagement de Baheej réside dans la découverte des joyaux cachés de l’Arabie saoudite. Nos collaborations stratégiques visent à organiser des expériences sans précédent qui valorisent la riche culture, l’histoire et les merveilles naturelles de l’Arabie saoudite.»

Elle ajoute: «L’infrastructure contemporaine de la ville de Yanbu, son environnement captivant et ses paysages côtiers attrayants en font une porte d’entrée exceptionnelle vers la Riviera de la mer Rouge. Nous prévoyons le dévoilement complet de notre destination et de ses composantes d’ici à la fin de l’année 2027.»

En analysant les risques et les possibilités d’investissement, le projet tend à positionner Yanbu comme une destination touristique recherchée aux niveaux local et international, explique Mme Al-Tamimi.

Le rôle de Baheej consistera à intégrer la culture locale et à promouvoir la protection de la planète, à renforcer l’attractivité de Yanbu et à soutenir le développement régional.

Cette approche a pour ambition de transformer le secteur hôtelier de Yanbu en alliant patrimoine communautaire et gestion de l’environnement.

Fondée en 2023, la société Baheej a pour vocation de créer des expériences touristiques accessibles qui répondent aux normes internationales tout en restant contextuelles et durables.

Ces initiatives font partie d’une stratégie plus large dont l’objectif est de transformer les villes saoudiennes en destinations prospères et respectueuses de l’environnement.

Baheej prévoit également de lancer des projets supplémentaires dans d’autres villes d’ici à la fin de l’année 2024.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com