RIYAD: Selon une prévision de l’Organisation de coopération et de développement économiques, le produit intérieur brut de l’Arabie saoudite devrait croître de plus du double du taux des autres économies du G20.
Les récentes perspectives économiques de l’OCDE montrent que l’économie saoudienne devrait croître de 7,8% en 2022, tandis que les économies du G20 devraient augmenter uniquement de 2,9%.
L’OCDE a également révisé à la hausse la croissance du PIB saoudien en 2023 à 9,0%, triplant ainsi la croissance moyenne du G20, tandis que le taux d’inflation du Royaume restera inférieur à la moyenne du G20 de 6,3%.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Arabie Saoudite, l’Argentine et la Turquie sont parmi les rares cas à afficher une croissance positive du PIB.
Entre temps, la Chine et l’Inde – avec le reste des économies du G20 – devraient respectivement voir une baisse des taux de PIB de 4,4, et 6,9% en 2022.
L’économie indienne devrait se redresser d’ici 2020. Cependant, on ne peut pas en dire autant de la Chine et des autres économies du G20.
L’inflation en hausse, mais pas en Arabie saoudite
Les pays voisins de la Russie et de l’Ukraine ont été les plus durement touchés – la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie ont subi des taux d’inflation de 14, 12 et 10%, respectivement.
Tous les pays de l’OCDE, à l’exception du Japon, ont enregistré des niveaux d’inflation plus élevés par rapport à l’année précédente.
Au sein des économies du G20, l’Arabie saoudite devrait surpasser ses pairs, étant donné qu’il s’agit du seul pays affichant une baisse du taux d’inflation, passant de 3,1% en 2021 à 2,2% en 2022.
Même si le taux d’inflation du Royaume devrait augmenter à 2,7% en 2021 – soit une augmentation de 0,5% par rapport à 2022 – il atteindra les niveaux d’inflation les plus bas parmi les économies du G20 et les troisièmes plus bas au monde, après le Japon et la Suisse.
Étant donné que l’Arabie saoudite ne dépend pas entièrement des exportations de blé de l’Ukraine et de la Russie et qu’elle dispose d’une solide production locale de pétrole brut, son économie est bien placée l’an prochain.
Les économies à faible revenu de la région arabe, telles que le Soudan, le Liban et l’Égypte dont 90% de leurs exportations de blé dépendent de la Russie et de l’Ukraine, devraient connaître une croissance négative du PIB en raison des ruptures d’approvisionnement.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com