Ukraine: la bataille pour Severodonetsk continue, pas d'issue en vue sur les céréales

A la demande de l'ONU, la Turquie a proposé son aide pour escorter les convois maritimes depuis les ports ukrainiens (Photo, AFP).
A la demande de l'ONU, la Turquie a proposé son aide pour escorter les convois maritimes depuis les ports ukrainiens (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 08 juin 2022

Ukraine: la bataille pour Severodonetsk continue, pas d'issue en vue sur les céréales

  • «Il faudra peut-être se retirer» de Severodonetsk, a indiqué Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk
  • Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rencontré mercredi son homologue turc Mevlüt Cavusoglu à Ankara pour discuter de «corridors maritimes sécurisés» qui permettraient de reprendre les transports de céréales en mer Noire

LYSSYTCHANSK: Des combats intenses se poursuivaient mercredi dans la ville stratégique de Severodonetsk, le gouverneur de cette région du Donbass évoquant un retrait possible des forces de Kiev, tandis que les chefs des diplomaties russe et turque ont discuté à Ankara du déblocage des exportations des céréales ukrainiennes, sans rien annoncer de concret. 

« Il faudra peut-être se retirer » de Severodonetsk, a indiqué mercredi Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, sur la chaîne ukrainienne 1+1. Mardi soir, il avait déjà indiqué que tenir cette ville tenait de la « mission impossible », même si le ministère ukrainien de la Défense affirmait encore mercredi que les forces ukrainiennes « résistent aux attaques » russes. 

Depuis la chute le 20 mai du port de Marioupol, sur la mer d'Azov, les Russes concentrent leur offensive sur cette ville de Severodonetsk, à la limite occidentale de la région de Lougansk, une des deux régions du Donbass avec celle de Donetsk. 

Ils visent à prendre le contrôle total de ce bassin minier de l'est de l'Ukraine, déjà partiellement contrôlé par des séparatistes prorusses depuis 2014. 

Les forces de Moscou n'ont progressé que lentement jusqu'ici, faisant dire aux analystes occidentaux que l'invasion russe lancée le 24 février a tourné à la guerre d'usure, avec des avancées limitées obtenues au prix de destructions massives et de lourdes pertes. 

Si beaucoup de civils ont évacué Severodonetsk et la ville voisine de Lyssytchansk, plusieurs milliers sont restés - des personnes âgées, les gens qui s'occupent d'elles ou ceux qui n'ont pas les moyens de partir ailleurs. 

« Tous les jours, il y a des bombardements, tous les jours quelque chose brûle », dit Iouri Krassnikov, assis sur un banc, dans un quartier de Lyssytchansk aux nombreux immeubles endommagés et pavillons calcinés, alors que l'artillerie gronde non loin de là.  « Il n'y a personne pour m'aider (...) J'ai essayé d'aller voir les autorités municipales, mais il n'y a personne, tout le monde a déguerpi. Ils ont abandonné la population! (...) Où vais-je aller à 70 ans? », lance ce retraité. 

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Derniers développements dans la guerre entre Russie et Ukraine. (Graphique, AFP)

« Défense héroïque »  

Dans un rare briefing télévisé mardi, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a affirmé que les forces russes avaient « totalement libéré » les zones résidentielles de Severodonetsk - ville connue pour sa grande usine chimique Azot - et contrôlaient désormais »97% » du territoire de cette région de Lougansk. 

Severodonetsk et Lyssytchansk, séparées par la rivière Donetsk, constituent la dernière agglomération encore sous contrôle ukrainien de la région de Lougansk. Leur prise faciliterait une percée russe vers Kramatorsk, grande ville de la région de Donetsk. 

Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré mardi soir que ses hommes poursuivaient « la défense absolument héroïque du Donbass », les Ukrainiens répètent avoir urgemment besoin d'armes plus puissantes pour arrêter l'armée russe. 

La livraison de systèmes de lance-roquettes multiples, d'une portée de quelque 80 km, soit légèrement supérieure aux systèmes russes, a été annoncée par Washington et Londres, mais on ignore quand les Ukrainiens pourront commencer à les utiliser. 

« Nous sommes reconnaissants » pour ces annonces, mais « les quantités annoncées sont très faibles, nous avons besoin de beaucoup plus », a martelé mercredi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba. 

Les Ukrainiens se sont jusqu'ici contentés d'armes occidentales de moindre portée. Telles les 22 obusiers M-109, de conception américaine et d'une portée de quelque 20 km, que la Norvège a annoncé mercredi avoir envoyés en Ukraine. 

L'autre grande bataille se joue sur le front agricole. Le blocage des ports ukrainiens par la flotte russe de la mer Noire - à commencer par celui d'Odessa, principal port du pays -, paralyse ses exportations de céréales, notamment de blé, dont elle était avant la guerre en passe de devenir le troisième exportateur mondial. 

Les pays africains et moyen-orientaux sont les premiers touchés, et craignent de graves crises alimentaires. 

Discussions russo-turques pour débloquer les céréales 

Quelque 20 à 25 millions de tonnes sont actuellement bloquées, des quantités qui pourraient tripler d'« ici à l'automne » pour atteindre 75 millions de tonnes, a averti lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Alors que Moscou accuse les Occidentaux d'être à l'origine de cette pénurie en raison de leurs sanctions, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rencontré mercredi son homologue turc Mevlüt Cavusoglu à Ankara pour discuter de « corridors maritimes sécurisés » qui permettraient de reprendre les transports de céréales en mer Noire. 

A la demande de l'ONU, la Turquie a proposé son aide pour escorter les convois maritimes depuis les ports ukrainiens, malgré la présence de mines dont certaines ont été détectées jusqu'à proximité des côtes turques. 

Lors d'une conférence de presse après leurs discussions, M. Lavrov a assuré que la Russie était « prête à garantir la sécurité des navires qui quittent les ports ukrainiens (...) en coopération avec nos collègues turcs ». 

M. Cavusoglu a estimé de son côté « légitime » la demande de la Russie de lever les sanctions qui frappent indirectement ses exportations agricoles, pour faciliter les exportations ukrainiennes. 

Il a cité spécifiquement les exportations « de céréales et d'engrais » russes, qui ne sont pas directement visées par les sanctions occidentales mais sont de fait empêchées par la suspension des échanges bancaires et financiers. 

Les deux hommes n'ont cependant annoncé aucun mécanisme concret pour exporter les céréales aujourd'hui bloquées. 

Et le ministre ukrainien Dmytro Kouleba a balayé leurs déclarations. 

Echange de corps 

La pénurie de céréales est provoquée par « l'agression russe » en Ukraine et non par les sanctions contre Moscou, a-t-il déclaré. Il a souligné que les discussions russo-turques, auxquelles l'Ukraine n'était pas conviée, avaient un « agenda plus large » que la question des transports de céréales. 

Pour lui, la discussion doit se dérouler à l'ONU, et les autres efforts pour résoudre ce problème ne sont bienvenus « qu'à condition qu'ils tiennent compte des intérêts de sécurité de l'Ukraine ». 

Kiev, soutenu par Washington, accuse Moscou de lui « voler » des céréales. Et les deux belligérants s'accusent mutuellement de détruire des stocks de céréales. 

Mardi soir, le ministère russe de la Défense a notamment affirmé que les forces ukrainiennes avaient « incendié à dessein un important dépôt de céréales », contenant quelque 50 000 tonnes de céréales, dans le port de Marioupol, aux mains des Russes.  

La guerre a poussé quelque 6,5 millions d'Ukrainiens à fuir leur pays et fait des milliers de morts: au moins 4 200 civils, selon le dernier bilan de l'ONU, qui estime les chiffres réels « considérablement plus élevés », et des milliers de militaires, même si belligérants communiquent rarement sur leurs pertes. 

Pour la deuxième fois en une semaine, Russes et Ukrainiens ont échangé des corps mercredi, 50 de chaque côté, selon le ministère ukrainien en charge des territoires occupés. Le 2 juin, 160 corps avaient déjà été échangés. 

Parmi les corps récupérés côté ukrainien, « 37 sont des héros d'Azovstal », a précisé ce ministère. 

Les derniers défenseurs ukrainiens du port de Marioupol, qui étaient retranchés dans l'immense aciérie Azovstal, se sont rendus aux forces russes le 20 mai, après trois mois d'intenses combats. Près de 2 500 combattants sont désormais détenus par les Russes, qui entendent les juger comme des criminels de guerre. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.