Plaintes pour des piqûres lors d'un concert de TF1: un homme mis en examen

Une vingtaine de spectateurs qui assistaient dans la nuit de vendredi à samedi à l'enregistrement de l'émission de TF1 « La chanson de l'année » sur les plages du Mourillon à Toulon ont affirmé aux services de police avoir été victimes de piqûres lors du concert. (Photo, AFP)
Une vingtaine de spectateurs qui assistaient dans la nuit de vendredi à samedi à l'enregistrement de l'émission de TF1 « La chanson de l'année » sur les plages du Mourillon à Toulon ont affirmé aux services de police avoir été victimes de piqûres lors du concert. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 06 juin 2022

Plaintes pour des piqûres lors d'un concert de TF1: un homme mis en examen

Une vingtaine de spectateurs qui assistaient dans la nuit de vendredi à samedi à l'enregistrement de l'émission de TF1 « La chanson de l'année » sur les plages du Mourillon à Toulon ont affirmé aux services de police avoir été victimes de piqûres lors du concert. (Photo, AFP)
  • Le suspect âgé de 20 ans, résidant à Toulon, a été mis en examen dimanche par un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour «violences aggravées par arme (la seringue) et par la préméditation»
  • L'une des victimes, une agent de sûreté qui travaillait sur le site, a été hospitalisée

MARSEILLE: Un homme a été mis en examen à Toulon dans le cadre d'une enquête sur des piqûres dont auraient été victimes des spectateurs qui assistaient vendredi soir sur une plage du Var à l'enregistrement d'une émission de TF1, a indiqué dimanche le parquet de Toulon. 

Le suspect âgé de 20 ans, résidant à Toulon, a été mis en examen dimanche par un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour « violences aggravées par arme (la seringue) et par la préméditation ». Il a été placé en détention provisoire, a indiqué le procureur de Toulon Samuel Finielz. 

Une vingtaine de spectateurs qui assistaient dans la nuit de vendredi à samedi à l'enregistrement de l'émission de TF1 « La chanson de l'année » sur les plages du Mourillon à Toulon ont affirmé aux services de police avoir été victimes de piqûres lors du concert. « Plusieurs plaintes ont déjà été déposées et d'autres ne sont pas encore été formalisées », a précisé le procureur 

L'une des victimes, une agent de sûreté qui travaillait sur le site, a été hospitalisée. 

« Elle a été victime d'un malaise mais nous n'avons pas pu encore déterminer si ce malaise était lié à une substance nuisible introduite dans la seringue où à la situation de stress qu'elle venait de connaître », a précisé le magistrat. 

Ces événements ont entrainé des mouvements de foule sur la plage et l'intervention des forces de l'ordre. Des policiers, en position d'observation, ont repéré le principal suspect et procédé à son interpellation et à son placement en garde à vue avec un second individu qui, par la suite, a été remis en liberté, aucune charge ne pouvant être retenue à son encontre, a indiqué le représentant du parquet. 

Le mis en examen a lui a été identifié par deux jeunes femmes qui ont expliqué aux enquêteurs l'avoir vu avec une seringue et avoir réussi à l'empêcher de les piquer. Elles ont également affirmé avoir été victimes de violences de sa part. 

« En l'état de la procédure, l'homme conteste entièrement les faits mais, au vu des dépositions des victimes, le parquet a estimé qu'il existait des charges suffisantes pour ouvrir une information judiciaire et le présenter à un juge », a indiqué le procureur. 

De mystérieuses piqûres à la seringue se sont multipliés en France ces derniers temps, principalement dans les boîtes de nuit. 

Dans ce cadre, le parquet de Toulon a mis en place il y a un mois un protocole avec la police et la gendarmerie pour ce type d'agression. Il prévoit un examen médico-légal des victimes par un médecin légiste, des prélèvements sanguins et urinaires ainsi que des prélèvements capillaires, plus précis, dans les six semaines, pour tenter de déterminer si des produits ou des substances nuisibles leur ont été inoculés. Dimanche, sept examens médicaux avaient déjà été réalisés dont les résultats devraient être connus la semaine prochaine. 

L'enquête a été confiée à la sûreté départementale du commissariat de Toulon. 


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.


«Mieux vaut être un homme en politique»: quand les députés testent le programme Evars

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
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  • Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons
  • A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité

PARIS: "Mieux vaut être un homme, en politique, qu’une femme". Comme des collégiens ou des lycéens, des députés ont suivi une séance d'Evars, un programme proposé aux élèves pour notamment remettre en cause les stéréotypes sexistes.

Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les questions d’orientation et d’identité sexuelles.

A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, - principalement de la gauche au centre-droit - ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité (Planning familial, Sidaction, Fédération des centres d' information sur les droits des femmes et des familles...) qui milite depuis 2023 pour la généralisation de ces séances.

"Nous voulons faire de la pédagogie auprès des députés pour qu’ils deviennent nos ambassadeurs dans les territoires", explique Marie-Charlotte Garin, en signalant que les députés reçoivent des courriers de parents opposés au programme, notamment de l'association Parents vigilants.

"Nous voulons faire vivre ces séances aux députés pour leur donner des arguments, il y a beaucoup de fantasmes autour de ce programme", observe Mme Riotton, présidente de la Délégation aux droits des femmes.

"On galère" 

Après une première partie sur des sujets à destination des CP (vocabulaire des parties intimes, prévention des violences sexuelles), le Planning familial propose ensuite aux élus de tester "la rivière du doute", outil utilisé cette fois au collège pour réfléchir aux stéréotypes sexistes.

"Je vais vous dire une affirmation et ceux qui sont d'accord se placent à gauche, ceux qui sont contre à droite: +Il vaut mieux être un homme en politique qu’une femme+, lance sa présidente Sarah Durocher.

Chez les députés présents, six sont d'accord. Et comme en classe, le dialogue s’engage.

"Je dis oui, mais c’est ce qu’il faut changer", commence Jean-Francois Rousset (EPR).

"C'est plus difficile d'être une femme, on galère, c'est difficile de se faire entendre", confirme Soumya Bourouaha (GDR). "Il y a beaucoup à changer et ça ne viendra pas des hommes" , renchérit une autre élue.

Second stéréotype: "Les hommes savent naturellement prendre la parole en public. D'accord ou pas?"

"Qu'ils soient compétents ou pas, la réalité montre qu’ils osent plus", remarque Anne-Cécile Violland (Horizons). "Tout à l'heure, j’ai pris spontanément la parole et je ne m’en suis même pas aperçu", constate Jean-Francois Rousset.

 "Sujet politique" 

"Nous voulons que ce programme devienne un sujet politique, dont s'emparent les députés. Il permet d'éviter les LGBTphobies, les féminicides, les maladies sexuellement transmissibles, c'est bénéfique pour les individus et collectivement", plaide Sarah Durocher.

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an.

Depuis 2001, la loi impose trois séances annuelles d’information et d’éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées, mais elles n’ont jamais été généralisées.

Saisi par le Planning familial, Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal administratif de Paris a reconnu mardi que l’État avait manqué à ses obligations, en tardant jusqu'en février dernier pour adopter le programme Evars. Dans son jugement, il écarte les arguments avancés par le ministère de l'Education qui avait fait valoir "la sensibilité du sujet et les controverses qu'il suscite" pour expliquer ce retard.

Les trois associations demandent "la reconnaissance" du "rôle central des associations" dans sa mise en œuvre". "Nous avons formé 150.000 jeunes dans 3.600 établissements, mais nous avons refusé autant de demandes faute de moyens", explique la présidente du Planning.

Pour Sandrine Josso (Horizons), "les députés devraient aussi suivre une formation sur les violences sexistes et sexuelles. Il en existe une depuis 2022 et personne n’y va".


Ukraine: Zelensky accueilli par Macron à Paris pour faire le point sur les négociations

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée
  • Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride

PARIS: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride, et à la veille d'une rencontre à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe Vladimir Poutine.