DJEDDAH: Le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hissein Brahim Taha, a souligné l’importance des stratégies de relance économique coordonnées et inclusives dans les États membres, à la lumière des répercussions sociales et économiques continues de la pandémie de Covid-19, ainsi que des dommages causés par les conflits internationaux.
M. Taha a tenu ces propos lors de la séance d’ouverture de la 47e réunion annuelle du groupe de la Banque islamique de développement, qui se poursuit dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh jusqu’au 4 juin.
S’appuyant sur les expériences de l’OCI et de ses institutions affiliées, y compris le groupe de la Banque islamique de développement, en matière de soutien aux efforts nationaux de développement, M. Taha a appelé à une coopération renforcée pour assurer une reprise économique inclusive et robuste des États membres de l’OCI.
Il insiste sur la nécessité de soutenir les couches les plus touchées et les plus vulnérables de la société, d’accroître l’aide aux vingt-deux États membres les moins développés de l’OCI, de renforcer la capacité de certains États membres de l’OCI à produire des vaccins et de mettre en place un programme pour soutenir les agriculteurs en milieu rural, qui produisent la majeure partie de l’alimentation dans la plupart des États membres de l’OCI.
Face à une crise alimentaire mondiale imminente, le secrétaire général a exhorté les États membres à mettre en œuvre les décisions de l’OCI en matière de création de réserves alimentaires et de déploiement des programmes de l’OCI sur les produits alimentaires stratégiques comme le blé, le riz et le manioc.
M. Taha a attiré l’attention sur l’importance de verser des fonds supplémentaires dans le Fonds de solidarité islamique pour le développement afin de financer l’expansion de ses activités de réduction de la pauvreté et d’amélioration des services sociaux et des infrastructures dans les États membres de l’OCI.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com