La première exposition de diplômés de Didi présente les travaux des esprits novateurs de la région Mena

L'exposition des diplômés se tient jusqu'au 5 juin. Fourni.
L'exposition des diplômés se tient jusqu'au 5 juin. Fourni.
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Publié le Jeudi 02 juin 2022

La première exposition de diplômés de Didi présente les travaux des esprits novateurs de la région Mena

  • «Nos étudiants représentent les penseurs et les innovateurs tournés vers l'avenir, qui définiront le monde de demain et qui initieront le changement
  • «Notre objectif au sein de l’institut est simple: préparer les étudiants à un monde où les emplois d'aujourd'hui pourraient ne plus exister à l'avenir»

DUBAΪ: Le Dubai Institute of Design and Innovation (Didi) a programmé sa première exposition de diplômés alors que sa première promotion d'étudiants de premier cycle de 2018 décroche son baccalauréat en design cet été. De la mode destinée aux enfants souffrant de troubles sensoriels tactiles aux lunettes de réalité virtuelle (RV) qui offrent aux utilisateurs stressés une évasion numérique méditative, les projets exposés sont impressionnants.
L'institut, qui se trouve dans le Dubai Design district, dans des locaux de 9 000 mètres carrés, a été créé en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et la Parsons School of Design.
Le programme d’études de l'école a été conçu par l'école d'architecture et de planification du MIT et il propose des cours axés sur le design et d’autres dans les domaines de la mode, du multimédia, de la stratégie, de la gestion et de l'art.
Avant la cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2022, l'exposition de l'institut propose dans le bâtiment 7 du Design District 3, jusqu'au 5 juin, les projets de niveau supérieur de trente-deux étudiants de dernière année.

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L'exposition de l'institut se tient dans le bâtiment 7 du Design District 3. Fourni

«Nous sommes très fiers du niveau de nos étudiants et de leurs créations qui suscitent la réflexion et qui sont exposées au public», déclare Mohammad Abdallah, président du Didi, ajoutant: «En tant que première promotion d'étudiants à rejoindre notre programme et désormais la première à être diplômée, nous les avons vus entreprendre un voyage remarquable et instructif au cours des quatre dernières années pour développer un état d'esprit engagé en matière de design et d'innovation.»
M. Abdallah poursuit: «La demande d'esprits brillants, courageux, innovants et empathiques n'a jamais été aussi forte, alors que nous nous dirigeons vers la cinquième révolution industrielle et que la relation de travail entre des technologies de plus en plus intelligentes et les humains évolue. Nos étudiants représentent ce cadre de penseurs et d'innovateurs tournés vers l'avenir, qui définiront le monde de demain et qui initieront le changement.»
Qu'il s'agisse d'une collection de mode conçue pour les enfants souffrant de troubles sensoriels tactiles ou d'une application visant à aider les patients atteints de démence précoce ou moyenne par une thérapie de réminiscence utilisant l'intelligence artificielle et la réalité augmentée, les créations époustouflantes ne manquent pas.

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Le programme d’études de l'école a été conçu par l'école d'architecture et de planification du MIT. Fourni

Abdelaziz Zamil Alzamil, 22 ans, étudiant en design originaire de Djeddah, est l'un des deux étudiants saoudiens diplômés de Didi cette année. Pour son projet de fin d'études, intitulé «L'application des lois universelles dans le processus de conception», il a imaginé sa propre méthodologie pour mieux comprendre la relation entre la loi universelle et la conception.
«La loi universelle est considérée comme un ensemble de principes qui régissent notre univers, que l'on trouve principalement dans des livres et des enseignements anciens ainsi que dans certains courants philosophiques. Il existe de nombreux livres qui décrivent leurs propres principes. Au cours de mes recherches, j'ai examiné les différents livres et j'en ai choisi un afin de traduire leurs principes en un langage de conception qui peut avoir un impact positif sur les pratiques de conception», explique M. Alzamil, qui précise que l’élaboration de son projet a nécessité neuf mois.
L'étudiant a mis au point une méthode de conception unique, qu'il a traduite en un ensemble de fiches pédagogiques pour l'aider à créer deux meubles.
Les deux jeux de fiches, l'un destiné aux designers travaillant sur un projet entièrement nouveau et le second aux designers travaillant sur un projet existant, sont présentés dans une boîte noire et ils présentent des interrogations pertinentes visant à rationaliser le processus de conception. Le jeu de fiches est accompagné d'un ensemble de notes à coller au dos de chaque fiche une fois que le créateur a choisi ses réponses.
«Il est important pour nous, en tant que designers, d'affiner nos pensées et de définir nos intentions et nos objectifs pour chaque projet», souligne l'étudiant. «En tant que créateurs, tout ce que nous allons produire aura certains effets sur l'environnement ou sur l'utilisateur. Il est donc important de se demander quelles causes ou quels effets nous voulons que notre produit ou service ait avant de créer quelque chose.»
Abdelaziz Zamil Alzamil et son professeur prévoient de publier la méthodologie et de créer un modèle commercial à partir de sa stratégie.
Parmi les autres projets remarquables, citons celui intitulé «MindPlay», conçu par Sana Mohammed, qui est décrit comme un système de produit-service permettant de surveiller et de traiter à distance les enfants atteints de troubles du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) en utilisant une interface cerveau-ordinateur et une technologie de suivi des yeux pour aider l'enfant à autoréguler ses signaux d'activité cérébrale anormale, améliorant ainsi les symptômes d'attention, d'hyperactivité et d'impulsivité.
L'étudiant émirati Nayef K. al-Bastaki, qui présente également son travail, a programmé son propre monde virtuel dans le métavers accessible par des lunettes RV; il s’agit d'une évasion numérique idyllique et méditative pour ceux qui recherchent un sentiment d’apaisement.

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Un certain nombre de projets proposent également une myriade de perspectives sur l'avenir de la mode. Fourni

Outre les programmes, les applications, les outils et les prototypes qui tentent de répondre à des problèmes mondiaux urgents, un certain nombre de projets proposent une myriade de perspectives sur l'avenir de la mode, d'une collection de mode NFT caritative à une marque de vêtements durables fabriqués à partir de matériaux recyclés et de vêtements de seconde main conçus pour réduire l'impact environnemental de la fast fashion.
Le concept «Label Unknown», de l'étudiante libanaise Tamara Samir Naoura, vise à éliminer l'étiquetage imposé aux gens en permettant au porteur de décider ce qu'il veut imprimer sur l'étiquette de son vêtement.
«Je voulais créer une marque qui soit inclusive et à laquelle tout le monde peut s'identifier», explique l'étudiante diplômée.
En outre, tous les vêtements sont adaptés au corps de l'utilisateur, ce qui rend les tailles standard obsolètes.
«Le processus est parti d’un constat, celui qu’ont les gens de ne pas pouvoir exprimer leur identité en raison des attentes sociales, et “Label Unknown” leur propose un autre modèle.»
Mme Nouara ajoute: «Le résultat fait chaud au cœur, surtout quand on observe les réactions des gens qui portent les vêtements. La chose la plus importante pour moi, en tant que styliste, est de gagner la confiance des gens à travers mes vêtements et ce sera mon principal point de départ pour toutes mes futures collections.»
Hani Asfour, le doyen de l'institut, déclare: «Cette exposition de diplômés témoigne du travail acharné de nos étudiants et représente l’ADN de Didi pour l'innovation axée sur le design. Tous les projets des étudiants intègrent de manière transparente le design, la technologie et la stratégie, en combinant l’aspect visuel avec la numérisation et les méthodologies commerciales.»
Il ajoute: «Didi s'aligne pleinement sur les récentes réformes éducatives des Émirats arabes unis (EAU). Nous cherchons à renforcer l'autonomie de nos jeunes en tant que penseurs et créateurs productifs et indépendants, et nous sommes fiers de participer à cette transformation en préparant la prochaine génération d’innovateurs».
«Notre objectif au sein de l’institut est simple: préparer les étudiants à un monde où les emplois d'aujourd'hui pourraient ne plus exister à l'avenir. Si l'exposition des diplômés en est une représentation, notre avenir est entre de bonnes mains.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.