Le rôle clé des données dans la transformation de l'Arabie saoudite

Les données sont un atout national stratégique de plus en plus important, selon Majed A. al-Hussain, vice-président du Bureau national de gestion des données (National Data Management Office [NDMO]) d'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Les données sont un atout national stratégique de plus en plus important, selon Majed A. al-Hussain, vice-président du Bureau national de gestion des données (National Data Management Office [NDMO]) d'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
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Publié le Mercredi 21 octobre 2020

Le rôle clé des données dans la transformation de l'Arabie saoudite

  • Le NDMO a été créé pour améliorer l'économie basée sur les données, ce qui profitera aux secteurs public et privé et améliorera la qualité des services fournis aux citoyens et aux résidents
  • Pour améliorer les normes de gestion des données, le NDMO analysera et évaluera l'état de préparation du secteur public et développera un cadre pour l'évaluation des pratiques nationales

RIYAD: Les données sont un atout national stratégique de plus en plus important, selon Majed A. al-Hussain, vice-président du Bureau national de gestion des données (National Data Management Office [NDMO]) d'Arabie saoudite.

«Le Bureau a élaboré une feuille de route qui comprend un certain nombre d'initiatives pionnières conçues pour conduire une stratégie nationale de données», a-t-il déclaré à Arab News. Il souligne également un certain nombre de questions importantes qu'une telle stratégie doit aborder, de la protection des données à l'amélioration des performances des organes gouvernementaux en passant par la transformation numérique.

«L'un des défis auxquels les autorités saoudiennes sont confrontées consiste à savoir s'il faut stocker des données personnelles dans le Royaume ou dans d'autres pays», explique-t-il. «Un certain nombre de facteurs doivent être pris en compte lors de la prise de décision à ce sujet, notamment le droit à la vie privée, la protection des données personnelles, la nature et la sensibilité des données, le temps nécessaire pour traiter les informations et la capacité de stockage. Il y a aussi des exigences légales, et il est nécessaire d'évaluer soigneusement les garanties fournies par les plates-formes d'hébergement de données dans d'autres pays.»

Le développement de l’Arabie saoudite est à un stade important, alors que les autorités mettent rapidement en œuvre des mesures destinées à garantir la transformation numérique de l’économie du pays et à s’assurer que toutes les fonctions gouvernementales se déroulent sans heurts.

Majed A. al-Hussain explique que le NDMO a été créé pour améliorer l'économie basée sur les données, ce qui profitera aux secteurs public et privé et améliorera la qualité des services fournis aux citoyens et aux résidents.

«Le bureau est également chargé de réglementer la gestion des données et la protection des données personnelles au niveau national, de publier les politiques, les normes et les mécanismes associés, d'établir le cadre de conformité et de surveiller la conformité en conséquence», poursuit-il. «De cette manière, il soutient les processus décisionnels et aide les organisations gouvernementales à mieux fonctionner.»

«Pour améliorer les normes de gestion des données, le NDMO analysera et évaluera l'état de préparation du secteur public et développera un cadre pour l'évaluation des pratiques nationales et pour la conception de programmes de formation pour le gouvernement», explique Majed A. al-Hussain.

«Le bureau travaillera également avec les agences gouvernementales pour nommer des responsables des données et pour créer des bureaux de données qui soutiendront les politiques nationales de réglementation et l'adoption de normes, qui s'aligneront sur les programmes nationaux et qui conduiront les initiatives de données spécifiques aux agences», ajoute-t-il.

Le NDMO travaille avec un certain nombre de partenaires clés, dont le ministère des Technologies de l’information et de la communication, l'Autorité nationale de cybersécurité, la Commission des communications et des technologies de l’information, le programme d’administration électronique du Royaume Yesser, et le Centre national des archives.

Pendant ce temps, l'Autorité saoudienne pour les données et l'intelligence artificielle (Sadai) lancera une stratégie nationale pour les données et l'intelligence artificielle (IA) lors du Sommet mondial de l’IA, un événement virtuel parrainé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui sera organisé à Riyad les 21 et 22 octobre.

«L'Arabie saoudite connaît une énorme croissance des données dans tous les secteurs, ce qui ouvre la voie à une stratégie qui peut être utilisée comme un atout national important pour réaliser des gains économiques, sociaux et compétitifs», explique Abdallah Sharaf al-Ghamdi, président de Sadai.

Le Sommet accueillera des conférenciers et s’organisera autour de tables rondes et d’un certain nombre d'événements interactifs. Le programme couvre quatre domaines clés: le premier jour, les sujets abordés seront «Façonner la nouvelle normalité» et «L'IA et les gouvernements», tandis que le deuxième jour sera consacré à «Gouverner l'IA» et «L'avenir de l'IA».

Le sommet a pour objectif d’encourager des discussions significatives et le développement d'idées innovantes qui peuvent avoir un impact mondial, en termes de récupération de la pandémie et d'identification des tendances qui façonnent le domaine de l'intelligence artificielle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.