Des questions régionales et mondiales cruciales débattues lors du Forum des femmes arabes

Des discussions approfondies ayant trait à des questions régionales et mondiales cruciales se sont tenues lors de l’édition 2022 du Forum des femmes arabes. (Photo AN/Zubiya Shaikh)
Des discussions approfondies ayant trait à des questions régionales et mondiales cruciales se sont tenues lors de l’édition 2022 du Forum des femmes arabes. (Photo AN/Zubiya Shaikh)
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Des discussions approfondies ayant trait à des questions régionales et mondiales cruciales se sont tenues lors de l’édition 2022 du Forum des femmes arabes. (Photo AN/Zubiya Shaikh)
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Publié le Mercredi 18 mai 2022

Des questions régionales et mondiales cruciales débattues lors du Forum des femmes arabes

  • Programmé en Arabie saoudite en 2018, le Forum des femmes arabes est une plate-forme pour améliorer et soutenir la contribution croissante des femmes arabes à l’économie et à la société de la région
  • Pour Arizh Mukhammed, correspondante de guerre, c’est le cœur et les émotions d’une femme qui rendent sa couverture des conflits si particulière

DUBAÏ: Les femmes arabes brisant les barrières traditionnelles, les arnaques des rencontres en ligne, le coût économique des fausses nouvelles et le potentiel des femmes au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique du Nord figuraient parmi les nombreuses questions débattues lors du Forum des femmes arabes à Dubaï mardi.

Programmé en Arabie saoudite en 2018, le Forum des femmes arabes est une plate-forme pour améliorer et soutenir la contribution croissante des femmes arabes à l’économie et à la société de la région.

Des discussions approfondies se tiennent lors du forum pour explorer la dynamique commerciale régionale et mondiale, tout en mettant l’accent sur l’autonomisation des femmes.

L’événement de cette année, organisé à l’hôtel Palazzo Versace sur le front de mer de Jaddaf, rassemble des intervenants de diverses professions, industries et expériences. Il a débuté par une allocution spéciale de la princesse Rima bent Bandar, ambassadrice d’Arabie saoudite aux États-Unis, prononcée par vidéo depuis la capitale américaine, Washington.

La princesse Rima, également entrepreneuse, a partagé ses réflexions sur les scénarios commerciaux postpandémiques et le plan du Royaume en matière de diversification économique, de durabilité environnementale et de diversité des genres dans le cadre de l’initiative Vision 2030, une stratégie de réforme introduite par le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, en 2016.

Dans une allocution spéciale intitulée «Au-delà de la réinitialisation de l’entreprise», elle insiste sur l’importance non seulement d’ouvrir la voie aux femmes pour leur permettre d’entrer sur le marché du travail, mais aussi de bien les intégrer. «Nous avons des millions de femmes talentueuses et motivées désireuses de contribuer. Elles sont la clé du progrès social, culturel et économique au sein du Royaume et, à vrai dire, dans les pays arabes et à travers le monde», déclare-t-elle.

L’Arabie saoudite a effectué une «réinitialisation importante» en se transformant. Le pays entre dans la phase de «redémarrage» après avoir géré avec succès les répercussions de la pandémie de Covid-19, souligne-t-elle. «Après la pandémie, il y a moins de réinitialisation et plus de redémarrage», précise la princesse Rima.

De l’adoption des technologies, la réduction des émissions de carbone et la protection de l’environnement, à l’autonomisation et aux progrès des femmes dans différents domaines, l’Arabie saoudite ouvre grand la porte à un meilleur avenir, construit par les hommes et les femmes, indique-t-elle.

«Je n’ai pas vu le changement; je l’ai vécu. Je sais à quel point il est important d’ouvrir le marché du travail aux femmes. Quand les portes étaient sur le point de s’ouvrir, j’ai réalisé que cela ne suffisait pas; les femmes doivent être prêtes à tirer profit de ces ouvertures. Nous devons les doter des compétences nécessaires», soutient-elle.

S’adressant à Arab News, Nora al-Dabal, directrice exécutive des arts et de la planification créative au sein de la Commission royale pour AlUla, souligne que les Saoudiennes ont toujours joué un rôle dans le développement de l’Arabie saoudite, «mais la Vision 2030 a libéré le plein potentiel, mettant à la disposition des femmes de plus grandes possibilités».

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Nora al-Dabal, directrice exécutive des arts et de la planification créative au sein de la Commission royale pour AlUla. (Photo AN)

Au cours des quatre dernières années, la participation des femmes à la population active a augmenté de 130 %, en particulier dans le secteur privé, indique-t-elle.

«Désormais, les femmes constituent 30 % de la main-d’œuvre du secteur privé. Au cours des deux dernières années, le nombre d’entreprises détenues par des femmes a augmenté de 60 %», poursuit-elle.

Le discours de la princesse Rima reflète la détermination des dirigeants saoudiens à transformer le Royaume, à diversifier son économie et à exploiter le potentiel de tous ses citoyens, affirme Dipali Janin, une femme d’affaires indienne qui a participé à l’événement.

Directrice de Meraki, une entreprise familiale de diamants créée en Inde il y a près de sept décennies, Mme Janin est arrivée à Dubaï en 2011 et s’intéresse désormais au marché saoudien.

«Je pense que les dirigeants saoudiens sont dévoués et sérieux dans leur planification et leur réflexion. Ce sera un long voyage, ce qui signifie plus de force, plus de confiance et plus d’influence.»

Conteurs du front de guerre

Certains estiment que les femmes journalistes réussissent grâce à leur souci du détail. Mais pour Arizh Mukhammed, correspondante de guerre, c’est le cœur et les émotions d’une femme qui rendent sa couverture des conflits si particulière.

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Arizh Mukhammed. (Photo AN)

«Il n’est pas facile de couvrir la guerre, car, comme tout être humain, vous ressentez la peur. Moi, je ressens la peur», souligne Arizh Mukhammed, journaliste chez Sky News qui, avec Christiane Baissary, présentatrice du journal télévisé sur la chaîne d’information Al-Hadath, ont participé à une session intitulée «Les conteurs du front de guerre».

Reconnaissant que «la peur est toujours présente dans l’esprit des correspondants lorsqu’ils couvrent la guerre», Arizhz Mukhammed précise: «Votre courage doit avoir des limites. Quand vous couvrez la guerre, vous luttez avec vos peurs, mais il faut savoir les maîtriser.» 

Après la table ronde, elle a confié qu’elle ne pouvait pas ignorer la souffrance humaine et l’agonie dans ses propres reportages de guerre. «Les femmes journalistes de guerre trouvent une dimension plus profonde dans la souffrance humaine». Elle ajoute que les hommes peuvent avoir l’impression qu’ils sont «forts et intrépides, mais les femmes sont en réalité beaucoup plus patientes et suffisamment fortes».

Pour sa part, Christiane Baissary soutient qu’il existe une idée reçue selon laquelle les femmes ne peuvent s’adapter au reportage de guerre, car certains considèrent que les femmes sont émotives et plus sensibles que les hommes. «Un soldat m’a dit un jour que les femmes ne devraient pas être dans une zone de guerre. Il essayait de me convaincre que je ne devais pas rester pour couvrir la guerre», renchérit-elle.

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Christiane Baissary (à droite), présentatrice du journal télévisé sur la chaîne Al-Hadath, et Arizh Mukhammed de Sky News (au centre) participent à des tables rondes animées par Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d’Arab News. (Photo AN)

«Cette mentalité n’est pas propre au Moyen-Orient, mais on la retrouve partout», souligne-t-elle. Elle ajoute que la situation a changé et que les femmes ont plus de possibilités pour couvrir les zones de conflit.

L’animatrice du débat, Noor Nugali, rédactrice en chef adjointe d’Arab News, salue le rôle des femmes journalistes déployées dans les zones de guerre, citant la carrière de la correspondante d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, tuée dans l’exercice de ses fonctions le 11 mai dans la ville cisjordanienne de Jénine.

«Je pense qu’il était vraiment important pour nous de mettre en lumière les correspondantes de guerre et les femmes correspondantes, car elles font un travail extraordinaire», commente Noor Nugali après la table ronde. «Habituellement, quand les gens pensent aux correspondants, la première chose qui leur vient à l'esprit, c’est que les femmes sont trop douces et incapables de gérer de telles situations. Mais la réalité montre que les correspondantes de guerre sont résilientes, fortes et compétentes.»

Alerte aux fausses nouvelles

Les fausses nouvelles prennent une place considérable dans notre vie quotidienne. Il peut s’agir de rumeurs sur les réseaux sociaux ou d’images d’incidents prises hors contexte.

«Il est indispensable de comprendre que les fausses nouvelles n’ont pas été inventées avec l’essor des réseaux sociaux», déclare Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d’Arab News, lors d’une table ronde sur le sujet, au Forum des femmes arabes.

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«Il est impossible de mettre un terme à la propagation de fausses nouvelles, mais nous devons continuer de les combattre», indique Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d’Arab News, lors d’une table ronde au forum organisé à Dubaï le 17 mai. (Photo AN)

«Les fausses nouvelles ont commencé avec le début de l’humanité», déclare-t-il en faisant allusion à la manipulation d’Adam et Ève par Satan, qui les a poussés à manger le fruit défendu.

Les intervenants ont discuté des tentatives de définition des fausses nouvelles et de l’identification des personnes chargées d’empêcher leur propagation dans le monde, et en particulier dans la région arabe, connue pour sa forte dépendance aux réseaux sociaux.

Hussein Freijeh, directeur général de Snap Inc Mena, a souligné que les efforts des autorités pour réglementer les réseaux sociaux «n’éliminent pas la responsabilité des plates-formes technologiques» dans la lutte contre le problème des fausses nouvelles.

L’intervenant Khaled Abdallah Janahi, président de Vision 3, affirme que même l’omission d’une toute petite partie des faits équivaut à la diffusion de fausses nouvelles.

«Les gens sont parfois frustrés et ils cherchent un moyen d’exprimer leur colère. Mais il est important que les gens puissent exprimer leurs points de vue», poursuit-il.

M. Abbas soutient que le contenu qui inclut ou reflète la colère, la haine et le racisme génère du trafic. Il déclare: «Personne n’est contre la liberté. Nous sommes contre le chaos.»

Le discours d’ouverture du Forum des femmes arabes a été prononcé par Cecilie Fjellhøy et Pernilla Sjöholm, vedettes du récent documentaire à succès de Netflix, The Tinder Swindler.

Elles ont parlé de leur parcours: de victimes d’arnaques amoureuses, elles sont devenues une source d’inspiration pour les femmes du monde entier. Au lieu de sombrer dans l’oubli, ces femmes ont acquis le statut d’icônes mondiales contre la fraude sentimentale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


 


Tunisie: l'ambassadeur UE convoqué par le président Saied pour «non respect des règles du travail diplomatique» 

Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés. (AFP)
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  • Le président Saied a exprimé à son interlocuteur son rejet du "recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques"
  • L'UGTT, ancienne co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2015 pour sa contribution à la phase de démocratisation de la Tunisie, après la révolution de 2011 et la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, revendique plus de 700.000 adhérents

TUNISIE: Le président tunisien Kais Saied a convoqué mardi Giuseppe Perrone, ambassadeur de l'Union européenne, pour "lui exprimer une protestation ferme concernant le non-respect des règles diplomatiques", selon un bref communiqué officiel diffusé mercredi à l'aube qui ne précise pas les faits reprochés.

Le président Saied a également exprimé à son interlocuteur son rejet du "recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques".

Lundi, M. Perrone avait reçu Noureddine Taboubi, chef du principal syndicat tunisien UGTT -- qui a récemment menacé de déclencher une grève générale pour obtenir des hausses salariales -- et avait salué "le rôle important" de l'organisation "en faveur du dialogue social et du développement économique" en Tunisie, selon un communiqué de la délégation européenne à Tunis.

L'UGTT, ancienne co-lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2015 pour sa contribution à la phase de démocratisation de la Tunisie, après la révolution de 2011 et la chute du président Zine El Abidine Ben Ali, revendique plus de 700.000 adhérents.

Le diplomate européen avait "réaffirmé sa volonté de poursuivre le dialogue avec l'UGTT et de continuer à soutenir la Tunisie sur les plans social et économique, dans divers secteurs", selon la même source. De son côté, le secrétaire général de l'UGTT avait appelé à renforcer et développer la coopération entre la Tunisie et l'Union européenne.

La semaine passée, M. Taboubi a présidé une réunion de l'UGTT où il a apporté son soutien à différents mouvements de grève en cours dans le secteur privé pour réclamer des augmentations de salaires. Il a salué le succès d'une grève générale ayant eu lieu dans la grande ville de Sfax (centre-est) et menacé d'organiser prochainement une grande grève au niveau national.

"L'organisation se dirige vers une grève générale pour défendre les acquis matériels et sociaux des travailleurs face aux difficultés quotidiennes".

M. Taboubi a dénoncé "une baisse du pouvoir d'achat" des Tunisiens face à "des conditions de vie précaires sur le plan des transports, de la santé et de la maladie", défendant "leur droit syndical à se défendre" afin d'obtenir "un salaire décent qui leur fait défaut actuellement".

Le salaire minimum en Tunisie est d'environ 520 dinars (150 euros) pour 48 heures par semaine. Le taux d'inflation reste très élevé notamment pour les produits alimentaires. Il est récemment revenu à environ 5% après avoir atteint un pic de 10% en 2023.


L'armée israélienne annonce le lancement d'une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie

L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
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  • "Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien
  • Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée.

"Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien.

Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un déploiement dans le cadre de son "opération antiterroriste" lancée en janvier 2025 et visant principalement les camps de réfugiés palestiniens de la région, mais d'une "nouvelle opération".

Elle n'a pas fourni plus de détails dans l'immédiat.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les violences n'ont pas cessé en Cisjordanie depuis l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza le 10 octobre.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a recensé en octobre un pic des "attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en près de deux décennies de collecte de données dans ce territoire palestinien.

Le 10 novembre, un Israélien a été tué et trois autres ont été blessés lors d'une attaque au couteau menée par deux Palestiniens rapidement abattus par des soldats près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.


Le Conseil de sécurité de l'ONU en Syrie et au Liban la semaine prochaine

 Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
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  • Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive
  • Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre.

Quelques jours avant le premier anniversaire de la chute de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, les ambassadeurs des quinze Etats membres doivent se rendre le 4 décembre à Damas où ils devraient rencontrer notamment les nouvelles autorités, dont le président par intérim Ahmad al-Chareh, et des représentants de la société civile, a précisé la mission à des journalistes.

Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive.

Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027 après avoir fait tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.

Ce déplacement intervient alors qu'Israël a poursuivi ses frappes au Liban malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 pour mettre fin à un conflit avec le mouvement libanais Hezbollah, un allié du groupe islamiste palestinien Hamas.