Les stars du film L'Arnaqueur de Tinder deviennent une source d'inspiration pour les femmes

Pernilla Sjoholm (à gauche) et Cecilie Fjellhoy (à droite) s’exprimeront lors du Forum des femmes arabes pour parler d'une expérience qui les a traumatisées et ruinées financièrement (Photo, Arab News).
Pernilla Sjoholm (à gauche) et Cecilie Fjellhoy (à droite) s’exprimeront lors du Forum des femmes arabes pour parler d'une expérience qui les a traumatisées et ruinées financièrement (Photo, Arab News).
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Publié le Mardi 17 mai 2022

Les stars du film L'Arnaqueur de Tinder deviennent une source d'inspiration pour les femmes

  • Escroquées par l'arnaqueur de Tinder, Cecilie Fjellhoy et Pernilla Sjoholm racontent leur expérience
  • Hayut s'est fait connaître pour avoir charmé des femmes et les avoir persuadées de lui prêter de l'argent

DUBAÏ: Swipez simplement à gauche. C'est ce que de nombreux utilisateurs indécis de Tinder ont dû faire après que la fameuse affaire de l'arnaqueur du site de rencontre surnommé «Tinder Swindler» a été révélée dans un docudrame détonnant de Netflix au début de l'année.
Bien qu'elles aient été escroquées par l'arnaqueur, Cecilie Fjellhoy, vedette de la télévision norvégienne, et Pernilla Sjoholm, propriétaire d'une entreprise suédoise, se défendent en racontant leur expérience.
Les deux femmes s'exprimeront lors d'un discours-programme spécial intitulé «When women fight back» (Quand les femmes se défendent), lors du Forum des femmes arabes, organisé en partenariat avec Arab News, au Palazzo Versace de Dubaï, le 17 mai.
«C'était vraiment traumatisant», dit Sjoholm à Arab News, en pensant à son expérience, avant sa participation au forum de mardi. «Le problème n'est pas seulement l'argent que j'ai perdu, mais aussi la façon dont je me voyais, dont je percevais les choses.»
«Je me disais toujours: ‘Mon Dieu, qui se fait escroquer ? Il faut vraiment être bête pour se laisser faire’. Et je suis très gênée de dire cela aujourd'hui, à cause de tout ce que j'ai perdu.»
«J'avais 31 ans. Ce n'est pas comme ça que j'imaginais ma vie. Tout perdre [d'un coup]. Me perdre moi-même...»
Basée sur une révélation de Verdens Gang (VG), un tabloïd norvégien, l'émission a dévoilé l'histoire de l'Israélien Shimon Hayut, qui aurait pris une identité factice, celle de Simon Leviev sur le site de rencontre Tinder et aurait prétendu être le fils d'un magnat du diamant.
Hayut s'est rendu célèbre pour avoir charmé des femmes et les avoir persuadées de lui prêter de l'argent. Il aurait ainsi dérobé environ 10 millions de dollars à des personnes du monde entier.
Selon des rapports, Hayut avait toujours le même plan. Après avoir trouvé des femmes peu méfiantes sur Tinder, il les emmenait à un premier rendez-vous somptueux et construisait progressivement une relation avec chacune d'elles, tout en sortant avec d'autres femmes en même temps.
L'Israélien Shimon Hayut a utilisé l'application Tinder pour escroquer des victimes peu méfiantes.
L'arnaqueur faisait ensuite croire aux femmes que des «ennemis» étaient à sa poursuite. Puis, il leur demandait de lui envoyer de l'argent en prétendant qu'il leur rembourserait le tout sans tarder.
Ayleen Koeleman, qui avait été avertie de l'escroquerie par l'exposé de VG, a fait preuve d'ingéniosité et a dénoncé l'arnaqueur. Hayut a donc été arrêté en 2019 et condamné à 15 mois de prison pour fraude en Israël.
Toutefois, il n'a passé que cinq mois derrière les barreaux avant d'être libéré. Il n'a jamais été accusé d'avoir commis des crimes envers Fjellhoy et Sjoholm, et nie leurs accusations de fraude.
Et l'histoire ne se termine pas là. Brusque retournement de situation ! Hayut a aujourd'hui une carrière à Hollywood, tandis que les femmes qu'il a prises pour cibles restent à ce jour endettées.
«Nous sommes extrêmement déçues», dit Sjoholm. «Malheureusement, il n'y a pas d'extradition d'Israël vers l'Europe. Hayad est donc toujours [dans son pays].»
De 2017 à 2019, Shimon Hayut a utilisé le site de rencontre Tinder pour escroquer environ 10 millions de dollars à des femmes du monde entier (Photo, Shutterstock).
«Nous pensons que l'affaire n'a pas été gérée comme il se doit. Elle aurait dû l'être… Et, malheureusement, c'est ainsi que les choses se passent dans de nombreux cas de fraude. Je connais uniquement les chiffres en Suède: 96% des affaires pareilles sont abandonnées, parce qu'elles sont trop nombreuses.»
Plutôt que de se résigner à une vie de victimes, Sjoholm et Fjellhoy s'efforcent d'inciter les femmes du monde entier à identifier les «fraudes sentimentales» et à les combattre.
«Nous avons longuement parlé de la honte qui accompagne la fraude et je pense qu'il est très important d'avoir le courage de dire que cela peut arriver à n'importe qui», affirme Sjoholm.
«Il arrive souvent que les escrocs se tirent d'affaire parce que les gens ont peur de raconter leurs histoires. Je sais que nous avons aidé beaucoup de personnes et j'espère que nous continuerons à en aider d'autres encore.»
Selon Action Fraud – le centre national de signalement de la fraude et de la cybercriminalité au Royaume-Uni – la plupart des victimes de fraude amoureuse sont des femmes. Sjoholm pense que cela est dû à leur vulnérabilité émotionnelle.
«Je pense que nous, les femmes, sommes plus émotives [que les hommes]», estime-t-elle. «Ces fraudeurs jouent beaucoup sur les émotions. C'est une forme d'abus émotionnel.»
L'affaire de l'arnaqueur de Tinder a soulevé de nombreuses questions quant à la responsabilité des sites de rencontre de gérer les arnaques romantiques et de prendre des mesures plus efficaces pour protéger les utilisateurs.
«Je pense que l’application n’aurait pas pu faire grand-chose dans notre cas», précise Fjellhoy, interrogée par Arab News, avant le forum.
«Il suffirait de faire des contrôles d'identité appropriés pour empêcher l'escroquerie, par exemple. Cela se fait peut-être déjà, mais j'ai l'impression que la fraude est bien plus grave que ce qui se passe sur les sites de rencontre. L'application n'est que le point de départ. Ce n'est qu'un moyen parmi d'autres que les arnaqueurs utilisent.»

Shimon Hayut a depuis été arrêté (Photo, Shutterstock).


Outre la nécessité de renforcer les mesures de protection des sites de rencontre, des appels ont également été lancés en vue d'améliorer la sensibilisation dans les écoles afin que les jeunes soient mieux informés pour pouvoir repérer le catfishing (l'utilisation de faux comptes pour attirer les victimes) et les arnaques amoureuses.
«Si l'on veut éduquer les jeunes, il faut qu’on leur montre les différents genres de personnes qui existent dans ce monde», explique Fjellhoy.
«Il y a des personnes qui n'ont aucune empathie, il y a aussi des psychopathes et des narcissiques qui profitent de votre bonté. Mais je pense qu'il est également important de ne pas jouer à la victime.»
En effet, ce sont les victimes qui risquent d’être blâmées si la responsabilité de repérer les escrocs leur incombe, alors qu'il faudrait plutôt s'attaquer aux fraudeurs.
«Nous n'avons rien fait de mal», assure Fjellhoy. «Il y aura toujours des fraudes. Mais, quand elle se produit, que fait la société pour l'arrêter ?»
Selon Sjoholm, il existe plusieurs signaux d'alerte auxquels les utilisateurs de sites de rencontre peuvent faire attention, notamment le «love bombing», qui consiste à accorder à une personne de l'attention ou de l'affection dans le but de l'influencer ou de la manipuler.
Néanmoins, la jeune femme trouve que la nature même des réseaux sociaux rend difficile le fait de connaître la vérité sur quelqu'un. «Sur les réseaux sociaux, on est toujours la meilleure version de soi.»
«Chacun veut se montrer à son avantage. Je dirais que 95% de ce qui se passe sur les réseaux sociaux relève de la fraude.»
Les répercussions de la fraude sentimentale sur la santé mentale des victimes ne peuvent être sous-estimées, parce que ces dernières sont à la fois confrontées aux retombées financières et à un profond sentiment de honte. «Je pense que je me suis sentie tellement mal que j'ai fini dans un centre psychiatrique parce que personne ne m'a prise au sérieux», dévoile Fjellhoy.
«J'ai l'impression que la police vous ignore quand vous avez recours à elle. J'ai même essayé de contacter les banques qui m'ont simplement dit: ‘Eh bien, vous devez quand même rembourser vos prêts’. Tout cela se passait alors que je ne m'étais pas encore remise du choc émotionnel et économique. J'étais face à une impasse, je n'arrivais pas à voir d'issue.»
À la suite de cette expérience, Fjellhoy a créé la fondation Action Reaction, qui s'intéresse aux problèmes de santé mentale des survivants et milite en faveur du renforcement des lois et des politiques de protection des victimes.
L'une des conséquences durables de cette terrible épreuve est l'incapacité à refaire confiance aux autres facilement. «J'en souffre jusqu'à présent», raconte Sjoholm.
«J'ai plus de bons jours que de mauvais jours. Mais même pendant mes bons jours, lorsque quelqu'un se montre très gentil, il m'arrive de penser que c'est dans une mauvaise intention, que l'on veut me faire du mal.»
«Je continue à avoir des relations sociales. Je rencontre de nouvelles personnes, mais j'ai beaucoup de mal à parler aux gens. La confiance est très importante. Il faut faire confiance aux autres, il faut les aider: c'est ce qui rend ce monde meilleur. Mais, bien sûr, ce que j’ai vécu m’a réellement traumatisée.»
Fjellhoy pense qu'il faudrait également faire confiance au système et croire en sa capacité de protéger les victimes et de prendre leurs demandes au sérieux.
 «Il faut que la police soit capable de nous protéger, que la banque comprenne la victime et lui donne le temps d’assimiler les choses…»,  indique Fjellhoy.
«Il y a tellement de choses qui auraient pu rendre les événements plus faciles et, par conséquent, le combat moins acharné.»
À tous ceux et celles qui ont été victimes d'escroqueries romantiques, parlez-en. C’est le conseil de Fjellhoy.
«Signalez-le à la police, quoi qu'il arrive. Il est vrai que les choses ne se sont pas passées comme prévu dans notre situation. Mais il faut que les autorités soient au courant de tous les cas pour qu'elles se rendent compte de l'ampleur réelle de la situation.»
«S’il vous plaît, parlez-en.»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
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  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
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  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
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  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com