Somalie: la communauté internationale salue l'élection d'un nouveau président

Le président somalien nouvellement élu, Hassan Cheikh Mohamoud, salue après avoir prêté serment, dans la capitale Mogadiscio, le 15 mai 2022. (AFP).
Le président somalien nouvellement élu, Hassan Cheikh Mohamoud, salue après avoir prêté serment, dans la capitale Mogadiscio, le 15 mai 2022. (AFP).
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Publié le Lundi 16 mai 2022

Somalie: la communauté internationale salue l'élection d'un nouveau président

  • Hassan Cheikh Mohamoud, 66 ans, déjà président entre 2012 et 2017, a été élu dimanche par les parlementaires somaliens, face au chef de l'Etat sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo
  • Cette élection, qui devait initialement se tenir au plus tard en février 2021, met fin à plus d'un an d'atermoiements et de crise politique autour de l'organisation du scrutin dans ce pays meurtri par l'insurrection des islamistes radicaux shebab

MOGADISCIO : La communauté internationale a salué lundi l'élection d'Hassan Cheikh Mohamoud à la tête de la Somalie, l'appelant à prendre en main les problèmes de ce pays pauvre et instable de la Corne de l'Afrique, paralysé depuis plus d'un an par une profonde crise politique.

Hassan Cheikh Mohamoud, 66 ans, déjà président entre 2012 et 2017, a été élu dimanche par les parlementaires somaliens, face au chef de l'Etat sortant Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo.

Cette élection, qui devait initialement se tenir au plus tard en février 2021, met fin à plus d'un an d'atermoiements et de crise politique autour de l'organisation du scrutin dans ce pays meurtri par l'insurrection des islamistes radicaux shebab et menacé par la famine après une sécheresse d'une ampleur historique.

Depuis plus d'un an, les partenaires internationaux de la Somalie n'avaient eu de cesse d'appeler les autorités à conclure le processus électoral pour se concentrer sur ces priorités.

Lundi matin, la ministre britannique en charge de l'Afrique, Vicky Ford, a félicité sur Twitter le président élu et s'est dit prête à continuer à aider la Somalie "dans le renforcement de sa stabilité, la lutte contre les shebab et le soutien aux personnes touchées par la sécheresse dévastatrice".

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed s'est dit impatient de travailler en étroite collaboration avec son voisin "sur les intérêts bilatéraux et régionaux communs."

Le secrétaire exécutif de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), organisation régionale est-africaine, Wokeneh Gebeyehu, a estimé dans un communiqué que la réélection de Hassan Cheikh Mohamoud constituait "un témoignage clair de la confiance que le peuple somalien a dans ses qualités de leadership."

«Panser les plaies»

Bien que son premier mandat eut été entaché d'accusations de corruption et de luttes intestines, l'élection d'Hassan Cheikh Mohamoud a été saluée par des coups de feu à Mogadiscio.

"Je sais que le nouveau président n'a pas le meilleur bilan, mais nous espérons qu'il changera cette fois-ci", a déclaré lundi à l'AFP un habitant de la capitale, Abdinasir Mohamed.

Dans un discours après son investiture, le nouveau président a appelé à l'unité, après plus d'un an de conflits politiques.

"Nous devons aller de l'avant et jamais en arrière, nous devons panser nos blessures", a-t-il déclaré: "Ne perdons pas de temps sur le passé mais au lieu de cela, nous travaillerons à un bel avenir, et je mettrai en œuvre mon slogan de campagne qui est +Une Somalie pacifique, en paix avec le monde+".

L'annonce de la prolongation de deux ans du mandat de Farmajo par les députés en avril 2021 avait déclenché des combats à Mogadiscio, ravivant le souvenir des décennies de guerre civile qui avaient ravagé le pays après 1991.

Ces derniers mois ont aussi été marqués par une vive rivalité au sein de l'exécutif entre Farmajo et son Premier ministre Mohamed Hussein Roble, qu'il avait chargé d'organiser les élections.

En attendant le FMI

Selon la communauté internationale et des analystes, ces tensions ont profité aux islamistes radicaux shebab, affiliés à al-Qaïda, qui mènent une insurrection dans le pays depuis 15 ans.

Ils ont ces derniers mois intensifié leurs attaques, menant notamment un sanglant double attentat dans le centre du pays le 24 mars (48 morts), puis un assaut d'envergure contre une base de la force de l'Union africaine (10 morts selon un bilan officiel).

Les autorités somaliennes attendent par ailleurs une réponse du Fonds monétaire international (FMI) sur la poursuite d'un important programme d'aide financière, prévu pour s'arrêter automatiquement le 17 mai si une nouvelle administration n'est pas en place à cette date.

Le gouvernement a demandé fin avril de repousser de trois mois cette échéance.

Le pays endure par ailleurs l'une des pires sécheresses observées ces dernières décennies. Les organisations humanitaires redoutent une famine similaire à celle de 2011, qui avait tué 260 000 personnes.

Somalie: une décennie de violences et d'instabilité

La Somalie a élu dimanche un nouveau président avec plus d'un an de retard, au terme d'une profonde crise politique et sur fond d'attaques incessantes des shebab, islamistes radicaux affiliés à al-Qaïda.

Retour sur la décennie écoulée depuis que ces derniers ont été chassés de la capitale.

Les shebab chassés de Mogadiscio

En août 2011, les shebab sont chassés de la capitale Mogadiscio par la force de l'Union africaine (Amisom). Ils perdent l'année suivante leurs autres bastions urbains dans le sud du pays.

Le 1er août 2012, une nouvelle Constitution est adoptée, puis un Parlement installé.

Le 10 septembre, Hassan Cheikh Mohamoud est élu président.

Attentats au Kenya et en Somalie

Du 21 au 23 septembre 2013, au Kenya voisin, les shebab attaquent le centre commercial Westgate de la capitale Nairobi, faisant 67 morts. Ils affirment agir en représailles de l'intervention militaire kényane menée dans le sud somalien depuis fin 2011.

Le 2 avril 2015, un commando shebab attaque l'université de Garissa, dans l'est du Kenya, tuant 148 personnes.

Le 16 février 2017, Mohamed Abdullahi Mohamed, surnommé Farmajo, est élu président.

Le 14 octobre, l'explosion d'un camion piégé à Mogadiscio fait au moins 512 morts. L'attentat, attribué aux shebab, est le plus meurtrier jamais commis en Afrique.

Premières tensions électorales 

Le 25 juillet 2020, après un vote de défiance des députés, le Premier ministre Hassan Ali Khaire est démis de ses fonctions, officiellement pour avoir échoué à organiser une élection au suffrage universel.

Le 18 septembre, Mohamed Hussein Roble est nommé à sa place, après un accord prévoyant des élections au suffrage indirect avant la fin du mandat de Farmajo.

Le 5 décembre 2020, le président américain sortant Donald Trump ordonne le retrait de la "majorité" des troupes américaines de Somalie "d'ici début 2021".

Fin de mandat et affrontements

Le 7 février 2021, le mandat de Farmajo expire, sans accord entre le gouvernement fédéral et les Etats régionaux pour l'organisation d'élections.

Le lendemain, une alliance des candidats d'opposition juge le président illégitime. La communauté internationale appelle à des élections dans les plus brefs délais.

Le 12 avril, les députés prolongent le mandat du président de deux ans, déclenchant plusieurs jours d'affrontements armés à Mogadiscio.

Le 1er mai, dans un geste d'apaisement, Farmajo charge directement Mohamed Hussein Roble d'organiser des élections.

Le 27, le gouvernement annonce la tenue des élections parlementaires dans un délai de 60 jours.

Reports et conflits au sommet de l'exécutif

Le 29 juin, l'élection présidentielle est fixée au 10 octobre. Cette échéance ne sera pas tenue.

Le 16 septembre, une semaine après un premier différend public entre les deux hommes, Farmajo retire à Roble ses "pouvoirs exécutifs".

Le 25 décembre, nouveau conflit dans l'exécutif: Farmajo retire à son Premier ministre la responsabilité d'organiser les élections. M. Roble l'accuse en retour de saboter le processus électoral. 

Deux jours plus tard, Farmajo le suspend de ses fonctions, l'accusant d'interférer dans une enquête sur une affaire d'appropriation de terres. Ce dernier dénonce une tentative de "coup d'Etat" et reste en poste. 

Le 9 janvier 2022, Mohamed Roble et les leaders régionaux annoncent un accord pour achever les élections d'ici au 25 février. Plusieurs reports suivront. 

Le 31 mars, l'ONU approuve une nouvelle force de maintien de la paix conduite par l'Union africaine, nommée Atmis, pour succéder à l'Amisom.

Le 26 et 28 avril 2022, les présidents des deux chambres du Parlement sont élus.

Le 15 mai, les élections sont finalement organisées et Hassan Cheikh Mohamoud est élu président pour la deuxième fois. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.