Le ministre saoudien de l’Éducation insiste sur l’importance d’une «éducation flexible de qualité»

Le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, a inauguré la Conférence et exposition internationale pour l’éducation (ICEE) 2022 à Riyad, dimanche. (Ministère de l’Éducation, photo fournie)
Le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, a inauguré la Conférence et exposition internationale pour l’éducation (ICEE) 2022 à Riyad, dimanche. (Ministère de l’Éducation, photo fournie)
Le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, prononce un discours lors de l’ICEE 2022 à Riyad, dimanche. (Ministère de l’Éducation, photo fournie)
Le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, prononce un discours lors de l’ICEE 2022 à Riyad, dimanche. (Ministère de l’Éducation, photo fournie)
Le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, lors de la cérémonie d’ouverture de l’ICEE 2022 à Riyad, dimanche. (Ministère de l’Éducation, photo fournie)
Le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, lors de la cérémonie d’ouverture de l’ICEE 2022 à Riyad, dimanche. (Ministère de l’Éducation, photo fournie)
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Publié le Lundi 09 mai 2022

Le ministre saoudien de l’Éducation insiste sur l’importance d’une «éducation flexible de qualité»

  • Des institutions locales et internationales participent à la conférence et exposition internationale pour l’éducation (ICEE)
  • L’un des principaux objectifs de l’édition 2022 est de stimuler les investissements dans le secteur de l’éducation saoudien

RIYAD: Dimanche, le ministre saoudien de l’Éducation, le Dr Hamad al-Cheikh, a insisté sur l’importance d’une «éducation flexible de qualité» et de trouver des moyens de surmonter les difficultés grâce à «une planification créative, une résilience et une mise en œuvre rapide».

Il a tenu ces propos lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence et exposition internationale pour l’éducation (ICEE), qui se tient à Riyad.

L’ICEE est l’un des plus grands forums sur l’éducation organisés au Moyen-Orient depuis le début de la pandémie de Covid-19. Il se concentre sur les questions contemporaines dans le domaine de l’éducation, les possibilités de développement de l’éducation et l’échange d’expertise et d’expériences pour renforcer la compétitivité mondiale. L’un des principaux objectifs de l’édition 2022 est de stimuler les investissements dans le secteur de l’éducation saoudien.

Selon le Dr Al-Cheikh, le Royaume vise notamment à renforcer le capital humain à long terme, conformément aux objectifs du Programme de développement des capacités humaines du prince héritier. «Dans le cadre de la vision 2030, nous espérons faire de nos aspirations une réalité en permettant à chaque citoyen de notre pays de réaliser son plein potentiel», a-t-il déclaré lors de la conférence. «Nous atteindrons cet objectif en équipant nos étudiants pour qu’ils deviennent des compétiteurs mondiaux et des piliers du développement social et économique. Grâce aux formations continues, ils seront en mesure de suivre les nouvelles percées techniques et professionnelles.»

Il a ajouté que le secteur ne devait pas perdre de vue les obstacles et les moyens de les résoudre, malgré les ressources éducatives disponibles. Le ministre a souligné l’importance de la transformation en raison de son impact sur la connaissance, les émotions, les capacités et les valeurs d’une personne. Il a affirmé que l’homme et la culture, la communauté locale et mondiale sont tous liés dans cette relation, requérant l’accès à une éducation flexible et de qualité.

Il a également évoqué les difficultés liées aux conditions économiques, aux facteurs et aux crises mondiales, qui ont nécessité une planification innovante, une adaptation rapide et une exécution équilibrée. Il a indiqué qu’il était essentiel de comprendre les variables mondiales afin de suivre les avancées dans le secteur de l’éducation, de s’adapter à ces circonstances et de les influencer avant qu’elles ne deviennent préjudiciables.

Il a par ailleurs décrit la conférence comme «une occasion mondiale de proposer des solutions innovantes et des alternatives non traditionnelles, de relever les défis et d’élaborer des recommandations précieuses pour l’éducation».

Le Dr Ahmed ben Salem al-Amri, recteur de l’université islamique Al-Imam Mohammed ben Saoud, a déclaré que l’institution avait travaillé dur pour améliorer la qualité des programmes, obtenir l’accréditation de la plupart des programmes au niveau local et international, et réaliser les objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer la position de l’université dans les classements internationaux.

Elle a récemment été classée parmi les 200 à 300 meilleures universités du monde dans le classement «Times Higher Education Impact Rankings» pour les objectifs de développement durable de l’ONU pour 2022.

Le Dr Al-Amri a précisé lors de la conférence que l’institution avait continué à travailler dur pendant la pandémie et avait obtenu des résultats de recherche remarquables. Le résultat le plus notable a été l’augmentation du nombre de publications en 2021. 

Le taux de publication du corps professoral est en effet passé à un article par membre par an. Cette hausse souligne la volonté de l’université de favoriser une atmosphère propice à la recherche, d’encourager les réalisations et l’innovation, et de rehausser son profil aux niveaux local, régional et mondial.

La semaine dernière, Ahmed al-Nashwan, président du comité scientifique de la conférence, a expliqué à Arab News que l’événement se focaliserait sur «les questions urgentes dans le domaine de l’éducation, en présentant les possibilités de développement de l’éducation, et en échangeant des compétences et des expériences qui reflètent le désir de compétitivité mondiale».

Le ministre de l’éducation des Émirats arabes unis, Hussain al-Hammadi, le ministre égyptien de l’Éducation, le Dr Tarek Chawki, le représentant spécial du Premier ministre britannique en Arabie saoudite pour l’éducation, Sir Steve Smith, et le Dr Jaime Saavedra, directeur mondial de l’éducation à la Banque mondiale et ancien ministre de l’Éducation du Pérou, ont tous participé aux sessions de dimanche.

L’ICEE se déroule jusqu’au 11 mai et a pour thème «L’éducation en temps de crise: possibilités et défis». La conférence aborde les incitations à l’investissement dans le secteur et présente aussi des solutions permettant de surmonter les crises et les défis auxquels l’éducation dans son ensemble est confrontée. L’amélioration des institutions du Royaume pour atteindre les normes et indicateurs internationaux figurera également à l’ordre du jour.

Participent à cet événement 110 exposants locaux et 152 exposants internationaux, des institutions éducatives locales et mondiales, des universités et des centres d’éducation internationaux, des fonctionnaires du ministère de l’Éducation, des directeurs d’universités publiques et privées et leurs employés, ainsi que des experts en éducation du monde entier.

Lundi, des discussions sont organisées sur le leadership mondial pour transformer l’éducation, la transformation numérique dans le secteur de l’éducation, l’apprentissage en ligne dans le Royaume, l’assurance qualité, l’accréditation et le classement de l’apprentissage en ligne, les tendances récentes dans l’enseignement et l’apprentissage et l’élaboration de programmes d’études.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants du CCG réaffirment le lien de «sécurité indivisible» lors du sommet de Bahreïn

Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
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  • Toute atteinte à la souveraineté d'un État membre est considérée comme une menace pour la sécurité collective
  • Les pays soulignent l'objectif d'un Moyen-Orient exempt d'armes nucléaires

LONDRES: Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe ont réaffirmé leur lien de sécurité indivisible, enraciné dans une foi, une lignée et une langue communes, ainsi que dans une destinée partagée, à l'issue de la 46e session du Conseil suprême au palais d'Al-Sakhir, à Bahreïn.

Les délégués ont déclaré que la sécurité des États du CCG était indivisible et que toute atteinte à la souveraineté d'un État membre constituait une menace directe pour leur sécurité collective.

"Respecter la souveraineté des États du CCG et de tous les pays de la région, ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures et rejeter le recours à la force ou à la menace d'y recourir", ont-ils déclaré dans un communiqué.

Le secrétaire du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, a déclaré que les États du Golfe étaient unis dans leur soutien au Qatar à la suite des attaques distinctes lancées cette année contre ce pays par l'Iran et Israël dans le cadre du conflit à Gaza.

L'attaque de missiles iraniens visant la base aérienne américaine d'Al-Udeid en juin était "une agression rejetée, une violation claire de sa souveraineté, de son espace aérien et des principes de bon voisinage", a-t-il déclaré.

En septembre, Israël a lancé une attaque aérienne contre des figures du Hamas à Doha, qui a fait six morts, dont un citoyen qatari.

"L'agression israélienne brutale (...) représente une attaque flagrante contre les efforts internationaux visant à obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages", a déclaré M. Albudaiwi.

Les dirigeants du Golfe ont salué les résultats du sommet de la paix de Charm el-Cheikh en octobre et les efforts internationaux visant à mettre fin à la guerre de Gaza, à faciliter l'aide humanitaire et à soutenir un État palestinien indépendant le long des frontières d'avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à la solution à deux États et à l'initiative de paix arabe.

Ils ont déclaré que leur objectif était de consolider une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient, tout en s'efforçant de résoudre les conflits régionaux et internationaux par des moyens pacifiques.

M. Albudaiwi a félicité l'Arabie saoudite et la France d'avoir coprésidé une conférence organisée en septembre à New York, qui a abouti à la reconnaissance du statut d'État palestinien par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie. Il a également salué les efforts constants du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie pour faciliter les discussions qui ont abouti à l'accord de Gaza.


Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG et a coprésidé la quatrième réunion du Conseil de coordination saoudo-bahreïnien.

Le roi de Bahreïn, Hamad bin Isa bin Salman Al-Khalifa, a déclaré que le sommet avait abordé des questions régionales et diverses méthodes pour renforcer la solidarité et l'intégration du CCG.

L'émir du Koweït, Cheikh Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a déclaré que le CCG avait surmonté des circonstances régionales et internationales complexes et a réitéré la condamnation par le CCG de l'agression israélienne contre le Qatar.

Les dirigeants ont insisté sur l'objectif consistant à débarrasser le Moyen-Orient des armes nucléaires et des armes de destruction massive. Ils ont souligné les efforts déployés par les forces navales conjointes basées à Bahreïn pour renforcer la sécurité énergétique, protéger la navigation maritime et préserver le commerce international.

Ils ont également souligné la nécessité de satisfaire aux exigences du marché commun et de l'union douanière du CCG, de stimuler le commerce et le tourisme et d'investir dans des domaines clés tels que les infrastructures, les transports, l'énergie, les communications, l'eau et l'alimentation.

Les dirigeants ont accueilli le premier ministre italien, Giorgia Meloni, qui a participé au sommet en tant qu'invitée d'honneur.

Le CCG a été créé en 1981 et se compose de six membres : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Oman, Bahreïn, Qatar et Koweït. Son siège est situé à Riyad.


Yémen: les marins d'un navire coulé par les Houthis libérés 

Les autorités philippines avaient annoncé mardi la prochaine libération de ses neuf ressortissants se trouvant à bord de ce cargo, remerciant dans un communiqué le gouvernement omanais pour ses efforts. (AFP)
Les autorités philippines avaient annoncé mardi la prochaine libération de ses neuf ressortissants se trouvant à bord de ce cargo, remerciant dans un communiqué le gouvernement omanais pour ses efforts. (AFP)
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  • "L'équipage du navire Eternity C a été libéré grâce à la médiation omanaise et un avion le transporte actuellement de Sanaa à Mascate"
  • Dix membres ont quitté l'aéroport mercredi après-midi, a-t-elle précisé plus tard sur le réseau social X

SANAA: Les membres d'équipage d'un cargo coulé par les rebelles yéménites houthis en juillet ont été libérés, a annoncé mercredi un média de ces insurgés, ajoutant qu'ils avaient été transportés par avion de Sanaa à Mascate, la capitale omanaise.

"L'équipage du navire Eternity C a été libéré grâce à la médiation omanaise et un avion le transporte actuellement de Sanaa à Mascate", a déclaré la chaîne de télévision rebelle Al-Massirah.

Dix membres ont quitté l'aéroport mercredi après-midi, a-t-elle précisé plus tard sur le réseau social X.

Des images de la chaîne Oman TV ont ensuite montré les marins arriver à Mascate, où ils ont été reçus par des responsables omanais et philippins.

Les autorités philippines avaient annoncé mardi la prochaine libération de ses neuf ressortissants se trouvant à bord de ce cargo, remerciant dans un communiqué le gouvernement omanais pour ses efforts.

Un responsable houthi a indiqué à l'AFP que la remise en liberté de l'équipage faisait partie d'un accord conclu avec Oman, visant à rapatrier 35 Yéménites, "des malades et des blessés" qui se trouvent "bloqués à l'étranger".

"Ils seront remis à Sanaa" et en échange, les marins du navire doivent être "remis à la partie omanaise", a expliqué cette source sécuritaire, sous couvert d'anonymat.

L'Eternity C, battant pavillon libérien, avait été coulé en juillet dernier en mer Rouge.

Les Houthis avaient publié à l'époque une vidéo de l'attaque, en déclarant avoir "sauvé" un nombre non précisé de marins et les avoir transférés en lieu sûr.

Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les Houthis pro-iraniens, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des attaques contre des navires qu'ils estimaient liés à Israël.

Ils n'ont revendiqué aucune attaque de ce type depuis la trêve conclue à Gaza en octobre.


Premières discussions directes entre le Liban et Israël en plus de 40 ans

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban. (AFP)
Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban. (AFP)
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  • Jusqu'à présent, des militaires représentaient le Liban et Israël, qui n'ont pas de relations diplomatiques officielles, aux réunions de l'organisme dirigé par les Etats-Unis et qui comprend également la France et l'ONU
  • La délégation libanaise évitait tout contact direct avec la partie israélienne, selon une source diplomatique qui a requis l'anonymat

BEYROUTH: Des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de l'organisme de surveillance du cessez-le-feu dans le sud du Liban, les premières discussions directes depuis plus de 40 ans entre les deux pays.

Alors que les deux voisins sont toujours techniquement en état de guerre, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a pris soin de souligner qu'il ne s'agissait pas de négociations de paix.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui salué "l'atmosphère positive" dans laquelle s'est déroulée la réunion, selon son bureau.

Celle-ci intervient alors qu'Israël menace d'une escalade au Liban, où son armée continue de viser le Hezbollah malgré un cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an, accusant le mouvement pro-iranien de se réarmer.

"Pas important" 

Dirigées par des civils, les deux délégations se sont rencontrées au quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), à Naqoura, près de la frontière avec Israël, en présence de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus, selon l'ambassade américaine à Beyrouth.

Jusqu'à présent, des militaires représentaient le Liban et Israël, qui n'ont pas de relations diplomatiques officielles, aux réunions de l'organisme dirigé par les Etats-Unis et qui comprend également la France et l'ONU.

La délégation libanaise évitait tout contact direct avec la partie israélienne, selon une source diplomatique qui a requis l'anonymat.

L'ambassade des Etats-Unis au Liban a salué mercredi sur X la participation à la réunion de représentants civils: l'ancien diplomate libanais, Simon Karam, et le responsable du Conseil de sécurité nationale d'Israël, Uri Resnick. Elle a parlé d'un "pas important" en vue d'une "paix durable".

"Il a été convenu d'élaborer des idées pour promouvoir une éventuelle coopération économique entre Israël et le Liban", a souligné le bureau de Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre libanais a indiqué pour sa part que ce type de réunions avait pour but de parvenir "à la cessation des hostilités (et) au retrait israélien total" du territoire libanais, où l'armée israélienne conserve des positions dans le sud.

"Les relations économiques viendront à la toute fin du processus de normalisation, qui doit venir après la paix", a expliqué M. Salam. "Elles ne peuvent pas précéder la paix".

Il a souligné que le Liban n'avait pas l'intention de conclure une paix séparée avec Israël.

La rencontre intervient au lendemain de réunions de Mme Ortagus avec Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui a affirmé sur X que "le désarmement du Hezbollah était crucial pour l'avenir du Liban et la sécurité d'Israël".

Désarmement "incontournable" 

Le gouvernement israélien a répété mercredi que le désarmement du Hezbollah était "incontournable".

L'émissaire américaine est par la suite attendue au Liban, où le président Joseph Aoun s'était déclaré prêt à des négociations avec Israël, brisant un tabou entre les deux pays.

En 1983, après l'invasion israélienne du Liban, les deux pays avaient mené des contacts directs qui avaient abouti à la signature d'un accord prévoyant l'établissement de relations entre eux, mais il n'a jamais été ratifié.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.

"Israël se prépare à une escalade majeure au Liban à la lumière du renforcement militaire en cours du Hezbollah", a affirmé la radio-télévision publique israélienne mercredi.

Selon M. Salam, le Liban est ouvert à ce que l'ONU, les Etats-Unis et la France "vérifient" le désarmement du mouvement pro-iranien par l'armée libanaise dans le sud du pays.

Il a confirmé qu'elle devrait achever d'ici la fin de l'année le démantèlement des structures militaires du Hezbollah entre la frontière et le fleuve Litani, à une trentaine de km plus au nord.