Les mosquées de La Mecque et de Médine affichent complet pour les prières sacrées des nuits du ramadan

Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : Faisal Alfahad, AN
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Photo : SPA
Short Url
Publié le Jeudi 28 avril 2022

Les mosquées de La Mecque et de Médine affichent complet pour les prières sacrées des nuits du ramadan

  • Les autorités des mosquées ont déclaré qu'elles avaient mis en place des stratégies pour faire face à l'augmentation du nombre de visiteurs des deux sites les plus sacrés de l'islam
  • Les dix derniers jours du mois sacré du ramadan devraient connaître une augmentation du nombre de fidèles

LA MECQUE: Les fidèles ont rempli la Grande Mosquée de La Mecque et la mosquée du Prophète, à Médine, pour les prières à la veille du 27e jour du ramadan.  

Au cours de cette nuit, considérée par beaucoup comme Laylat al-Qadr – «la Nuit du Destin», une nuit islamique bénie –, les visiteurs des deux Saintes Mosquées occupent la plupart des espaces réservés aux prières.  

Les autorités des mosquées ont précisé qu'elles avaient mis en place des stratégies pour faire face à l'augmentation du nombre de visiteurs de ces sites, les deux plus sacrés de l'islam.  

La veille du 29e jour du ramadan constitue une autre période pendant laquelle les organisateurs sont affairés, car les imams achèvent la lecture du Coran qu'ils ont commencée lors du premier jour du mois sacré.  

La présidence générale des affaires des deux Saintes Mosquées, par l’intermédiaire de son agence de services, facilite la tâche des fidèles. Elle se charge ainsi de l'ouverture des portes et de l’organisation de l'entrée sur le site, en plus d’ouvrir l’accès aux couloirs et aux places des mosquées; elle veille au fonctionnement des escaliers mécaniques qui mènent aux mosquées et à leurs toits ainsi qu’à la distribution d’eau de Zamzam, mettant en place des services d'orientation afin de créer une atmosphère de culte agréable. 

Par ailleurs, la Direction générale des affaires sanitaires de La Mecque a confirmé l'intensification des préparatifs pour les dix derniers jours du mois sacré du ramadan, qui devraient connaître une augmentation du nombre de fidèles. 

Les autorités ont déclaré qu'elles continueront à fournir des services préventifs, curatifs et ambulatoires aux pèlerins par le biais des hôpitaux, des centres de premiers soins de La Mecque et des centres de soins de la Grande Mosquée. 

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan préparé par les autorités qui comprend des mesures préventives, des procédures d'enquête épidémiologique et une réponse aux maladies infectieuses épidémiologiques. 

Le porte-parole officiel du département de la santé de la région, Hamad ben Faihane, a déclaré à Arab News que 18 000 praticiens travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour fournir les meilleurs services aux pèlerins et pour assurer leur confort. Il souligne l'augmentation et l'amélioration des services. 

M. Faihane a déclaré qu'il existe un plan intégré pour fournir des soins de santé aux pèlerins grâce à ses dix hôpitaux et à la Cité médicale du roi Abdallah, ainsi que des centres de premiers soins situés dans les couloirs de la Sainte Mosquée. 

Le porte-parole a indiqué que les hôpitaux de La Mecque sont pleinement opérationnels pendant le ramadan, de même que le nouveau centre de santé situé dans la Grande Mosquée et que deux établissements de soin qui se chargeaient auparavant des cas d'urgence. L’hôpital d'urgence d'Al-Haram, des centres de soins permanents de La Mecque et des ambulances stationnées autour de la zone principale sont également mis à la disposition des fidèles. 

La Direction générale de la défense civile a intensifié les inspections préventives et les patrouilles de sécurité dans la Capitale sainte pendant les dix derniers jours du ramadan, qui resteront en vigueur jusqu'à l'Aïd al-Fitr. Il s'agit d'améliorer la sécurité préventive et de s'assurer que les procédures de sécurité ainsi que les systèmes de protection contre les incendies sont respectés et les voies de secours accessibles. 

La direction a souligné son engagement pour la sécurité des ascenseurs et des escaliers mécaniques ainsi que l’existence de points de rassemblement sûrs à l'extérieur des installations afin d'atteindre les plus hauts niveaux de sécurité et de réduire les accidents. 

De son côté, l'agence des services de la municipalité de la Capitale sainte, représentée par le département de la propreté générale, s'est préparée à effectuer des travaux d'urgence en prévision de la pluie attendue ces jours-ci à La Mecque. 

Mohammed Bahareth, sous-secrétaire de l'Agence des services de la municipalité de la Capitale sainte, a confirmé avoir augmenté le nombre d'équipes et de matériel destinés à nettoyer les flaques d'eau dues à la pluie et à surveiller les endroits où l'eau s'accumule, en coordination préalable avec les autorités. 

Il a ajouté que les équipes ont été préparées de manière intensive et soutenue par un grand nombre de travailleurs. Elles sont dotées d’un équipement considérable et surveillent les environs, les cours d'eau de la vallée ainsi que les quartiers montagneux. Elles détachent des équipes de travail aux sous-municipalités pour effectuer le travail sur le terrain. 

Le centre des volontaires scouts Bader de la Direction générale de l'éducation à La Mecque a fourni ses services aux pèlerins, en particulier pour la 27e nuit, en coopération avec la Présidence générale et les forces de sécurité de la Grande Mosquée de La Mecque, en mobilisant toutes les forces de travail du centre – des scouts à leurs chefs – de manière récurrente tout au long des dix dernières nuits. 

En fournissant ces services, les scouts ont confirmé l'ardeur de la jeunesse saoudienne à servir les autres et leur goût pour le bénévolat. Ils servent de modèles à leurs concitoyens qui apprécient les services proposés par les deux Saintes Mosquées et par leurs visiteurs. 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.