Le «déménagement du siècle» s'achève pour le berceau de la Bibliothèque nationale de France

Installé au XVIIIe siècle dans un ensemble de bâtiments prestigieux près du jardin du Palais Royal, le berceau historique de la Bibliothèque nationale de France (BnF) abrite des collections exceptionnelles: manuscrits, estampes, photographies, collections liées à la musique et aux arts du spectacles, cartes ou encore monnaies, médailles et antiques. (Photo, AFP)
Installé au XVIIIe siècle dans un ensemble de bâtiments prestigieux près du jardin du Palais Royal, le berceau historique de la Bibliothèque nationale de France (BnF) abrite des collections exceptionnelles: manuscrits, estampes, photographies, collections liées à la musique et aux arts du spectacles, cartes ou encore monnaies, médailles et antiques. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 26 avril 2022

Le «déménagement du siècle» s'achève pour le berceau de la Bibliothèque nationale de France

Installé au XVIIIe siècle dans un ensemble de bâtiments prestigieux près du jardin du Palais Royal, le berceau historique de la Bibliothèque nationale de France (BnF) abrite des collections exceptionnelles: manuscrits, estampes, photographies, collections liées à la musique et aux arts du spectacles, cartes ou encore monnaies, médailles et antiques. (Photo, AFP)
  • Une majestueuse salle de lecture, la salle Ovale, proposera par exemple 9 000 bandes dessinées en accès libre
  • Au terme de longs travaux, débutés en 2010 et qui ont coûté 248 millions d'euros, selon le site internet de la BnF, il rouvrira complètement au public le 17 septembre, avec des salles plus ouvertes, fonctionnelles et aérées

PARIS: Dernières caisses à transporter, ultimes pièces de musée à poser dans les vitrines: le « déménagement du siècle » s'achève pour le berceau historique de la Bibliothèque nationale de France (BnF), situé au cœur de Paris, qui fait peau neuve. 
Installé au XVIIIe siècle dans un ensemble de bâtiments prestigieux près du jardin du Palais Royal, le site abrite des collections exceptionnelles: manuscrits, estampes, photographies, collections liées à la musique et aux arts du spectacles, cartes ou encore monnaies, médailles et antiques. 
Pour écrire son roman « Salammbô », l'écrivain Gustave Flaubert (1821-1880) avait ainsi effectué plusieurs visites au Cabinet des médailles pour examiner des monnaies antiques. 
Mais le site, vétuste, traînait une image austère de trou à rats de bibliothèque. 
Au terme de longs travaux, débutés en 2010 et qui ont coûté 248 millions d'euros, selon le site internet de la BnF, il rouvrira complètement au public le 17 septembre, avec des salles plus ouvertes, fonctionnelles et aérées. 
Une majestueuse salle de lecture, la salle Ovale, proposera par exemple 9 000 bandes dessinées en accès libre. 
Par ailleurs, « (des) salles, dont certaines étaient accessibles au public, n'étaient pas pensées comme musée. Cette fois, c'est exposé et ouvert à tous », explique la présidente de la BnF, Laurence Engel. 
Parmi les trésors exposés: le trône du roi Dagobert (« fin VIIIe siècle-IXe siècle », lit-on), en bronze, abîmé par Napoléon Ier et réparé comme il le pouvait par son ferronnier. 
Un des espaces phares sera la galerie Mazarin entièrement rénovée, longue de 46 mètres, avec des fresques baroques. Chez le cardinal Jules Mazarin, où déambulaient les hôtes de marque au XVIIe siècle, Parisiens et touristes pourront observer des joyaux tirés des collections, qui changeront régulièrement. 
Travail titanesque 
La vocation muséale du site remonte à loin, rappelle Mme Engel: « l'idée de montrer au public des collections, à l'époque royales, idée qui est à l'origine du concept de musée, date de Louis XV ». Et « ce public de curieux n'est pas celui de la Cour de Versailles », souligne-t-elle. 
Le site, s'il est le berceau historique de la BnF, n'en en plus aujourd'hui qu'un pôle, depuis l'ouverture en 1998 de la Grande Bibliothèque François-Mitterrand, sur les quais de Seine, dans le sud-est de Paris. 
Pour moderniser les lieux, il a fallu d'abord les vider avant de faire faire le chemin inverse aux objets ou documents. 
Pour les plus précieuses, les caisses remplies de volumes ont été suivies des yeux du début à la fin par un conservateur. 
Ce travail, qui approche son terme, fut titanesque. 
Exemple: « Le Département des estampes et photographies, c'est aux alentours de 15 millions d'images », détaille Corinne Le Bitouzé, conservatrice au sein de cette division. 
En montrant une boîte de chefs-d'œuvre du peintre Katsushika Hokusai (1760–1849), découverts à Paris, elle souligne que des experts japonais « ne les connaissaient pas ». 
Richelieu renferme nombre de ces perles du patrimoine culturel mondial. 
Quand le président français Emmanuel Macron était venu visiter le chantier en septembre 2021, on lui avait par exemple présenté un plat romain en argent du Ier siècle, ou le manuscrit de « Don Giovanni » de Mozart, où apparaissent la précision de l'écriture et le souci du détail du compositeur autrichien.  
Julie Garel-Grislin, du Département des cartes et plans, ouvre une boîte: c'est le Globe vert de 1507, le premier où est inscrit « America ». Très fragile, il bénéficiera de conditions de température et d'hygrométrie idéales. 
Et « maintenant, nous avons la place pour exposer verticalement nos cartes très grand format, au lieu de devoir les laisser en permanence dans des rouleaux. Ça change tout », se félicite-t-elle. 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com