Une collaboration Swatch X Centre Pompidou invite l'art à se mêler au temps

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Publié le Mardi 19 avril 2022

Une collaboration Swatch X Centre Pompidou invite l'art à se mêler au temps

  • De Frida Kahlo à Amedeo Modigliani, en passant par Piet Mondrian, Robert Delaunay et Vassily Kandinsky, une collection d’œuvres d’art, inspirées de l'art moderne et contemporain, se glisse aux poignets
  • Le temps, c’est ce que vous en faites, et Swatch souhaite inviter les gens à prendre le temps de découvrir le monde passionnant de l’art

BEYROUTH: ​​Connue pour ses concepts révolutionnaires, ses modèles créatifs et le plaisir qu’elle prend à provoquer, Swatch lance une collaboration Swatch X Centre Pompidou ayant tous deux l’objectif de rendre l’art accessible à tous.

De Frida Kahlo à Amedeo Modigliani, en passant par Piet Mondrian, Robert Delaunay et Vassily Kandinsky, une collection d’œuvres d’art, inspirées de l'art moderne et contemporain, se glisse aux poignets.

Avec la collaboration Swatch X Centre Pompidou, Swatch s’invite dans les couloirs fascinants du  Centre  Pompidou  pour  nous  faire  découvrir  autrement  sa  collection  d’art  moderne  et contemporain. Le trublion de l’horlogerie partage sa vision espiègle de l’art et en bouscule toutes les règles. Ainsi, les tableaux s’affranchissent des murs pour s’inviter au poignet. Six chefs-d’œuvre emblématiques sont mis à l’honneur par Swatch et le célèbre musée parisien, avec des peintures de Frida Kahlo, Amedeo Modigliani, Robert Delaunay, Vassily Kandinsky et Piet Mondrian.

Chaque montre s’inspire d’un tableau emblématique de la collection du Musée national d’Art moderne.

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Le modèle Amedeo Modigliani. (Photo site internet Swatch).

Trois références sont dévoilées dans une version 34 mm (80 euros) revisitant Portrait de Dédie, peint en 1918 par l'artiste italien Amedeo Modigliani. Watch lui rend hommage pour ses  célèbres  portraits  ont capturé le visage de Paris du début du 20e  siècle, entre autres le portrait au motif mélancolique de la tête penchée qui deviendra un stéréotype de la stylisation de Modigliani

Dans cette même collection, l'horloger suisse s’inspire de la troisième version de la peinture Manège de Cochons de Robert Delaunay, l’artiste ayant détruit les deux premières versions. Le peintre cherchait à représenter le mouvement par la couleur, ce que Swatch voulait absolument saisir. La  découpe  spéciale  du  cadran  avec  différentes couleurs  imprimées sur la roue de calendrier assure un élément dynamique au design de cette montre Gent.

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Le modèle Delaunay. (Photo site internet Swatch).

Le trublion de l’horlogerie revisite la célèbre représentation de la Dame de fer parisienne dans toute sa gloire, sous un angle de vue différent. Les proportions de la montre Gent restent fidèles à l’œuvre originale de Robert Delaunay (La Tour Eiffel), tandis que le cadran, le bracelet et les aiguilles incorporent de vives nuances rouges, jaunes, orange et bleues.

Les trois autres modèles, présentés dans une version plus grande en 41 mm (100 euros), s'inspirent de Piet Mondrian, de Vassily Kandinsky et enfin de Frida Kahlo.

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Le modèle Kahlo. (Photo site internet Swatch).

Rouge, bleu et blanc,  Piet Mondrian,  Watch rend  hommage  au  père  fondateur de  l’abstraction  géométrique  dont  l’influence  se ressent principalement dans la mode, l’architecture et le design.

L’un des plus célèbres portraits de Frida Kahlo, The Frame, est célébré avec un effet miroir à midi et 6h sur le bracelet. Les couleurs festives de The Frame sur le  cadran  de  la  New  Gent  contrastent  parfaitement  avec  le  rose éclatant du boîtier et à l’intérieur du bracelet semi-transparent.

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Le modèle Mondrian. (Photo site internet Swatch).

Le Bleu de ciel, réalisé par Vassily Kandinsky en 1940,  reflète  la fascination  de  l’artiste  pour  la  couleur  bleue  et  le  surréalisme. Swatch  reproduit  la  technique  de  peinture  profonde  et  texturale de Kandinsky sur le design de la New Gent où semblent flotter une constellation  de  petites  créatures  fantaisistes  en  apesanteur  à découvrir dans l’œuvre Bleu de Ciel.

Le temps, c’est ce que vous en faites, et Swatch souhaite inviter les gens à prendre le temps de découvrir le monde passionnant de l’art.


Jacquemus dévoile sa nouvelle campagne sous le soleil d’Égypte

La campagne présente des visuels saisissants devant la Grande Pyramide de Gizeh. (Instagram)
La campagne présente des visuels saisissants devant la Grande Pyramide de Gizeh. (Instagram)
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  • La maison de couture française Jacquemus a dévoilé mercredi sa dernière campagne, "La croisière", qui se déroule entièrement en Égypte
  • La campagne, réalisée par le photographe et réalisateur égyptien Mohamed Sherif, met en scène le mannequin brésilien et néo-zélandais Angelina Kendall et le mannequin égyptien Mohamed Hassan

DUBAI : La maison de couture française Jacquemus a dévoilé mercredi sa dernière campagne, "La croisière", qui se déroule entièrement en Égypte et a été filmée au cours d'un voyage de 24 heures du Caire à Assouan.

La campagne, réalisée par le photographe et réalisateur égyptien Mohamed Sherif, met en scène le mannequin brésilien et néo-zélandais Angelina Kendall et le mannequin égyptien Mohamed Hassan, et fusionne la haute couture avec les paysages historiques et naturels de l'Égypte.

Elle présente des images saisissantes devant la grande pyramide de Gizeh, le long du Nil, sur une terrasse en bois au bord de la rivière et dans des fermes luxuriantes entourées de palmiers.

Sur les photos et les vidéos, on voit Kendall porter des pièces de la collection Jacquemus, notamment un manteau volumineux à pois avec des manches exagérées et une longue traîne, une robe rouge audacieuse et un ensemble deux pièces sculptural imprimé banane, entre autres.

Quant à Hassan, il portait un costume blanc cassé à la coupe décontractée, une chemise à rayures jaunes et blanches glissée dans un pantalon noir à jambes larges, ainsi qu'un ensemble entièrement noir composé d'une chemise à col ouvert et d'un pantalon taille haute.

En plus des photos, une série de courtes vidéos du voyage, montrant les paysages du Caire à Assouan, ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


AlUla accueille le Sommet pour les créateurs de contenu sur Instagram

Le programme comprend des tables rondes interactives, des discours d'ouverture et des conversations sur l'avenir de la création de contenu, couvrant des sujets tels que les médias sociaux, l'intelligence artificielle et l'évolution du paysage numérique. (SPA)
Le programme comprend des tables rondes interactives, des discours d'ouverture et des conversations sur l'avenir de la création de contenu, couvrant des sujets tels que les médias sociaux, l'intelligence artificielle et l'évolution du paysage numérique. (SPA)
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  • Ce sommet révolutionnaire est le premier du genre dans la région et réunira des créateurs de contenu de premier plan du monde entier

ALULA : AlUla s'apprête à accueillir le premier sommet pour les créateurs de contenu sur Instagram au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L'événement aura lieu du 20 au 22 avril, organisé par Meta, la société de technologie, en partenariat avec la Commission royale pour AlUla, et en collaboration avec l'Autorité saoudienne du tourisme et Riyadh Air.

Ce sommet révolutionnaire est le premier du genre dans la région et réunira les principaux créateurs de contenu du monde entier. Au programme figurent des tables rondes interactives, des allocutions d'ouverture ainsi que des discussions prospectives sur l’avenir de la création de contenu. Les échanges aborderont des thématiques telles que les médias sociaux, l’intelligence artificielle et l’évolution du paysage numérique.

Ces créateurs ont collectivement collecté plus de 231 millions de followers dans le monde entier, soulignant l'importance croissante du marketing d'influence dans les destinations de voyage d'aujourd'hui.

Le sommet proposera également des sessions sur la manière d'utiliser au mieux les outils de la plateforme, d'explorer les dernières mises à jour techniques et d'identifier de nouvelles opportunités dans la Creator Economy.

Des dialogues interactifs offriront aux participants l’opportunité d’échanger directement avec les directeurs de produit de Meta, tandis que des forums ouverts favoriseront le partage d’expertise et la création de collaborations durables entre créateurs.

Ce sommet est l'occasion d'acquérir des connaissances, d'entrer en contact avec les leaders de l'industrie et de rester à l'avant-garde de la scène numérique en constante évolution.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le lancement de Cinamaa, une nouvelle ère pour les études cinématographiques en Arabie saoudite

L'exposition Cinamaa de la Commission saoudienne du film. (AN)
L'exposition Cinamaa de la Commission saoudienne du film. (AN)
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  • Des experts ont souligné l'importance du développement des études cinématographiques en Arabie saoudite

RIYAD : La Commission saoudienne du film a lancé une nouvelle initiative, Cinamaa, pour promouvoir les études cinématographiques et soutenir les personnes qui se lancent dans l'industrie.

Un événement de lancement a eu lieu mercredi au Palais culturel de Riyad, organisé par la commission et la National Film Archive.

Le site web Cinamaa, une plateforme destinée à aider à former les cinéastes, les critiques et les cinéphiles aspirants, en leur permettant de partager leur travail, offre aux utilisateurs l'accès à des articles, des études, des discussions, des ateliers et des courts-métrages sur divers sujets liés au cinéma.

À l’issue d’une table ronde consacrée à l’importance des études cinématographiques dans le milieu universitaire, Salma Tarek, professeure de littérature au département de langue française de l’Université du Caire, a déclaré à Arab News : « Nous devons distinguer entre les études universitaires et les études sur le cinéma, c'est-à-dire l'enseignement de niveau universitaire, et les études dans les instituts cinématographiques, qui visent à former des techniciens et des cinéastes ».

« Ces dernières sont très importantes et largement disponibles, mais les études cinématographiques aux niveaux scolaire et universitaire font encore défaut », a-t-elle ajouté. 

À l'étranger, par exemple, les enfants de l'école primaire suivent des programmes de lecture et d'alphabétisation qui comprennent une section sur la façon de "lire" un film. Ils apprennent ce qu'est un plan, ce que signifie un mouvement de caméra, car ces éléments font désormais partie du langage de base qui nous permet d'interpréter le monde qui nous entoure", a déclaré Mme Tarek.

« Le cinéma n'est plus seulement une forme d'art, c'est une forme de discours. Nous y sommes constamment exposés et il est très important que nous apprenions à décoder ses messages », a-t-elle indiqué. 

Selon Mme Tarek, ces messages sont constamment envoyés aux spectateurs, qui doivent les recevoir de manière ouverte et réfléchie.

« L'université est l'institution la mieux placée pour jouer ce rôle », a-t-elle précisé. 

Lorsqu'on lui demande ce qui peut être fait pour faire avancer ce programme, elle répond qu'il faut d'abord être convaincu de la valeur des études cinématographiques, une tâche qui, selon elle, n'est "pas simple".

Le point d'entrée, cependant, se trouve dans les études interdisciplinaires.

"Par exemple, les départements de littérature peuvent proposer des cours sur la relation entre l'art de la performance et le cinéma. Dans les départements d'histoire, il peut y avoir un cours sur le cinéma et l'histoire. Peu à peu, ces frontières s'ouvriront et nous commencerons à développer une culture cinématographique au sein des institutions académiques.

Ces institutions auront alors les capacités et les bases nécessaires pour créer des départements dédiés aux études cinématographiques, ce qui, selon M. Tarek, est le "but ultime".

Le panel a également discuté de la nécessité de produire davantage de contenu arabe original en plus des traductions de films étrangers.

Tareq Al-Khawaji, critique de cinéma et conseiller culturel au Centre du Roi Abdulaziz pour la culture mondiale, a déclaré que les jeunes Saoudiens intéressés par l'écriture de scénarios ont une grande opportunité de développer des scénarios qui peuvent contribuer à renforcer la scène cinématographique dans le Royaume.

Le lancement de Cinamaa a été suivi de la signature de deux protocoles d'accord entre la Commission du film saoudien et ses partenaires, la Saudi Broadcasting Authority et la Fédération internationale des critiques de cinéma.

Le directeur général de la commission, Abdullah Al-Qahtani, a pris la parole aux côtés de Mohammed Fahad Al-Harthi, directeur général de la SBA et ancien rédacteur en chef d'Arab News, et du directeur général de Fipresci, Ahmad Shawky.

La création de l'Association des critiques de cinéma a également été annoncée. Il s'agit de la première entité professionnelle indépendante dédiée à la critique cinématographique en Arabie Saoudite.

À la fin de la soirée, les portes se sont ouvertes pour accueillir les invités dans une exposition sur l'histoire du cinéma dans le monde arabe. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com