«Patrimoine et climat», pour la 40e édition de la Journée internationale des Monuments et des Sites

En Arabie saoudite, l’accent sera mis sur l’aqueduc d’Ain Zubayda qui fournissait l'eau dont la ville sainte de La Mecque avait tant besoin. (Fournie)
En Arabie saoudite, l’accent sera mis sur l’aqueduc d’Ain Zubayda qui fournissait l'eau dont la ville sainte de La Mecque avait tant besoin. (Fournie)
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Publié le Lundi 18 avril 2022

«Patrimoine et climat», pour la 40e édition de la Journée internationale des Monuments et des Sites

  • En Arabie saoudite, l’accent sera mis sur l’aqueduc d’Ain Zubayda, vieux de 1200 ans, construit par le calife abbasside Haroun en l’honneur de son épouse en 780 après J.-C. pour fournir l'eau dont la ville sainte de La Mecque avait tant besoin
  • Au Liban, l’objectif sera de montrer comment nous devrions nous tourner vers le savoir-faire traditionnel pour trouver des pratiques durables afin de lutter contre le changement climatique

BEYROUTH : C’est en 1982 que l'Icomos (Conseil international des monuments et des sites) a établi le 18 avril Journée Internationale des Monuments et des Sites, journée adoptée par l'UNESCO lors de sa 22ème Conférence Générale.

Chaque année, à cette occasion, l'Icomos propose un thème pour les activités à organiser par ses membres, les Comités nationaux et scientifiques internationaux, les Groupes de travail et les partenaires de l'Icomos, et toutes celles et ceux qui veulent se joindre à la célébration de cette journée. Pour sa 40ème édition, ce 18 avril 2022, cette journée internationale a pour thème « Patrimoine et climat ».

Une série d’événements est organisée pour l’occasion dans plusieurs pays dont, notamment : l’Arabie Saoudite, l’Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, l’Égypte, l’Espagne, les États-Unis, la France, la Géorgie, la Guinée, l’Italie, la Jordanie, le Liban, la Macédoine, le Nigeria, le Pakistan, le Panama, les Seychelles, la Slovénie, le Taipei chinois, la Turquie et l’Uruguay. 

 

Un aqueduc vieux de 1200 ans

En Arabie saoudite, l’accent sera mis sur l’aqueduc d’Ain Zubayda. L’événement organisé à La Mecque par le comité Icomos Arabie saoudite a pour objectif de sensibiliser la population locale et régionale à l'importance de la conservation et de la restauration de cet aqueduc vieux de 1200 ans, construit par le calife abbasside Haroun en l’honneur de son épouse Zubaida en 780 après J.-C. Cet aqueduc fournissait l'eau dont la ville sainte de La Mecque avait tant besoin.

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En Arabie saoudite, l’accent sera mis sur l’aqueduc d’Ain Zubayda qui fournissait l'eau dont la ville sainte de La Mecque avait tant besoin. (Fournie)

L'aqueduc a été négligé et asséché en raison du changement climatique. Grâce à sa restauration, il réduira l'empreinte carbone et contribuera à atténuer le changement climatique. L’Icomos prévoit d'installer un centre d'information temporaire près d'une partie de l'ancienne structure pour inviter des groupes de citoyens et d'étudiants (hommes et femmes) à s'informer sur l'aqueduc le 18 avril 2022.

 

Ces bâtiments qui font l’identité de Montréal

Au Canada, l’Icomos organise un débat sur la problématique des « impacts du changement climatique sur le patrimoine bâti ». «Individuellement et collectivement, nous sommes de plus en plus conscients de l’enjeu voire de l’urgence climatique et des impacts de nos modes de consommation, y compris du bâti, sur le climat. On présente souvent des solutions pour mieux construire la ville du futur, mais l’adaptation intelligente du bâti existant constitue une voie incontournable. Montréal et sa région métropolitaine comptent un vaste patrimoine bâti, urbain et paysager qui porte son identité de métropole culturelle, un patrimoine dont la population s’est mobilisée pour le sauvegarder et l’enrichir » indique le comité qui se penchait, le 13 avril dernier, sur les questions suivantes : « Comment ce patrimoine est-il affecté par le changement climatique ? Comment sa sauvegarde contribue aux stratégies de décarbonisation des économies locale et nationale ? De quels outils a-t-on besoin ? »

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Le centre-ville de Montréal est vu le 4 octobre 2021 à Montréal, Canada. (AFP)

Les potiers traditionnels d’Égypte exposés aux changements climatiques

En Égypte, l’Icomos organise un voyage et une table-ronde sous le thème « Patrimoine et climat. Discuter de notre responsabilité...? ». La célébration se fera, le 18 avril, en trois volets, le premier étant la visite de la zone de poterie du village de Nazlah qui se caractérise par la présence d'une industrie de poterie remontant à l'ancienne civilisation égyptienne, et d'un ensemble d'ateliers et de fours traditionnels.

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Une photo prise le 10 avril 2021 montre un ouvrier transportant un pot sur le site archéologique d'une ville vieille de 3000 ans, surnommée La montée d'Aton, datant du règne d'Amenhotep III, mise au jour par la mission égyptienne à l'ouest de Louxor. (AFP)

L'architecte Hamdy EL-Setouhy, concepteur du projet Nazlah Revival, qui consiste en un centre d'accueil, un musée, des expositions et quelques services, guidera la visite. Le projet Nazlah Revival a remporté un certain nombre de prix internationaux pour sa contribution à la renaissance du patrimoine culturel. Cette région présente un intérêt particulier pour la thématique 2022, étant exposée aux risques dus aux changements climatiques. L'industrie de la poterie est elle-même liée à l'environnement et au climat de la région.

Au Liban, les performances des pratiques traditionnelles

Au Liban se tiennent depuis le 13 avril des ateliers de sensibilisation culturelle à destination des élèves. L'objectif des ateliers proposés est d'engager les adolescents dans des dialogues interactifs afin qu'ils puissent discerner ce qui est considéré comme du patrimoine, quelles sont les valeurs et les connaissances associées à chaque objet ou concept du patrimoine, et pourquoi et comment les protéger. Un autre objectif est de souligner comment les pratiques du patrimoine diffèrent des routines contemporaines en termes de performance climatique, et comment nous devrions nous tourner vers le savoir-faire traditionnel pour trouver des pratiques durables afin de lutter contre le changement climatique. Ces ateliers sont organisés par Lara Maalouf, membre d'Icomos Liban, à l’École Zahrat Al Ihsan, Beyrouth.

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Cette photo prise le 11 octobre 2021 montre une vue aérienne de Beyrouth, la capitale du Liban, au coucher du soleil, avec des bâtiments dans l'obscurité pendant une panne de courant. (AFP)

(Source : Icomos) 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com