Un second tour Macron-Le Pen «n'aura pas lieu», dit Mélenchon

Le candidat LFI bénéficie depuis la mi-mars d'une dynamique dans les intentions de vote qui lui permet de s'installer à la troisième place dans les sondages. (AFP)
Le candidat LFI bénéficie depuis la mi-mars d'une dynamique dans les intentions de vote qui lui permet de s'installer à la troisième place dans les sondages. (AFP)
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Publié le Mardi 05 avril 2022

Un second tour Macron-Le Pen «n'aura pas lieu», dit Mélenchon

  • Le candidat LFI bénéficie depuis la mi-mars d'une dynamique dans les intentions de vote qui lui permet de s'installer à la troisième place dans les sondages
  • Interrogé pour savoir s'il comptait sur le ralliement d'électeurs de la candidate RN Marine Le Pen, le candidat LFI a dit vouloir convaincre les électeurs «de tous les côtés»

PARIS: Le scénario d'un second tour de la présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen anticipé par les sondages "n'aura pas lieu", a assuré mardi le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon, considérant qu'il pourrait s'y hisser au lieu du président sortant.


"Ca n'aura pas lieu, ça, Macron/Le Pen", a-t-il estimé sur Sud Radio alors qu'il était interrogé sur sa consigne de vote dans un tel cas de figure.


"Je pense que j'ai une très sérieuse probabilité d'y arriver et que M. Macron ferait bien de se demander s'il est réellement certain qu'il va s'y trouver. Regardez les courbes", a-t-il ajouté.

Poutine, «entente» avec la Russie: Marine Le Pen amende ses propos

Marine Le Pen, candidate du RN à la présidentielle, a amendé mardi ses propos sur Vladimir Poutine et sur son projet "d'entente" avec la Russie, la guerre en Ukraine empêchant à ce stade, selon elle, "une coopération dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste".


La candidate RN avait estimé jeudi sur France 2 qu'une fois la guerre terminée, Vladimir Poutine pourrait "bien entendu" redevenir un allié de la France, faisant valoir que "la Russie n'allait pas déménager". 


"Dans mon esprit, c'est la Russie dont je parlais" et non du président russe, a précisé mardi sur France Inter Marine Le Pen, qui avait été reçue en 2017 par M. Poutine et dont le parti continue de rembourser un prêt d'environ neuf millions d'euros à un créancier russe.


A propos de son projet "d'entente" avec la Russie, qu'elle avait évoqué le 11 février, soit avant l'invasion de l'Ukraine le 24, la candidate d'extrême droite a estimé mardi que "nous ne sommes pas dans des circonstances à pouvoir mettre en place une coopération dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste, au moment où nous nous parlons, avec la Russie".


Marine Le Pen avait évoqué en conférence de presse la possibilité de conclure une "entente" avec la Russie pour l'inclure "dans une architecture de sécurité européenne qui ne peut se confondre avec la seule Otan", considérée comme une "organisation belliciste".


"Je considérais jusqu'à récemment que la Russie était un allié dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste, et c'est en cela que j'évoquais la sécurité de l'Europe", a-t-elle expliqué mardi.


Marine Le Pen a parlé lundi sur BFMTV et RMC de "crimes de guerre" en Ukraine après la découverte de centaines de corps de civils dans la région de Kiev, notamment à Boutcha, et demandé une enquête de l'ONU et du Tribunal pénal international (TPI). Elle avait refusé fin mars de qualifier Vladimir Poutine de "criminel de guerre", arguant qu'on ne peut négocier la paix "en insultant une des deux parties.


"Les gens qui (…)  seraient convaincus d'avoir commis des crimes de guerre ne peuvent pas réintégrer le concert des nations", tandis que "les pays, un jour ou l'autre, doivent faire l'objet d'une discussion" a-t-elle précisé mardi.

Le candidat LFI bénéficie depuis la mi-mars d'une dynamique dans les intentions de vote qui lui permet de s'installer à la troisième place dans les sondages. Il est à 15,5% dans un sondage Ifop Fiducial publié lundi, derrière Emmanuel Macron (27,5%) et Marine Le Pen (22%), qui elle aussi progresse.  


"C'est la démocratie: le plus performant va convaincre et j'espère que ça ne sera pas trop manipulatoire la dernière semaine" de campagne, a-t-il ajouté, sans préciser son propos.


Interrogé pour savoir s'il comptait sur le ralliement d'électeurs de la candidate RN Marine Le Pen, le candidat LFI, qui sera mardi en meeting à Lille, en chair et en os, et dans onze autres villes grâce à des hologrammes, a dit vouloir convaincre les électeurs "de tous les côtés". Il a estimé qu'aujourd'hui, il ne servait "à rien de revenir avec son joli petit collier de logos de partis" mais qu'il fallait simplement proposer des idées aux électeurs qui "acceptent vos idées ou les rejettent".


Le candidat a dit "comprendre" les 30% d'électeurs indécis selon les sondages et a exhorté ceux qui envisagent de s'abstenir à aller voter, leur "devoir" et leur "droit".


Interrogé pour savoir qui serait son Premier ministre s'il était élu, il a seulement répondu: "Le chef du gouvernement sera nécessairement quelqu'un qui est directement en prise avec le programme L'avenir en commun". Il a évoqué la possibilité que "les communistes" soient associés.


Emmanuel Macron se rendra en Arabie saoudite sur invitation du prince héritier

Emmanuel Macron se rendra en Arabie saoudite sur invitation du prince héritier
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  • Sur invitation du prince héritier Mohammed ben Salmane ben Abdulaziz Al-Saoud, le Président de la République Emmanuel Macron effectuera une visite d’État au Royaume d’Arabie saoudite, du lundi 2 au mercredi 4 décembre 2024
  • Cette visite d’État sera l’occasion de renforcer le partenariat qui unit la France et le Royaume d’Arabie saoudite. Elle reflète la volonté commune des deux chefs d’État d’approfondir les coopérations dans des domaines stratégiques

PARIS: Sur invitation du prince héritier Mohammed ben Salmane ben Abdulaziz Al-Saoud, le Président de la République Emmanuel Macron effectuera une visite d’État au Royaume d’Arabie saoudite, du lundi 2 au mercredi 4 décembre 2024.

Cette visite d’État sera l’occasion de renforcer le partenariat qui unit la France et le Royaume d’Arabie saoudite. Elle reflète la volonté commune des deux chefs d’État d’approfondir les coopérations dans des domaines stratégiques que sont notamment la défense et la sécurité, la transition énergétique et la connectivité, ainsi que de contribuer aux plans de développement Vision 2030 et France 2030.

Les discussions porteront également sur les domaines d’investissement d’avenir, à l’instar de la fintech, du cyber et de l’intelligence artificielle, alors que la France organisera en février prochain le Sommet pour l’Action sur l’IA. Le soutien au renforcement du capital humain, ainsi que le développement des échanges culturels et touristiques seront également au cœur de cette visite, dans la perspective des grands événements qu'organisera prochainement le Royaume d'Arabie saoudite.

À cette occasion, le chef de l’État participera également au One Water Summit, qui se tiendra à Riyad le 3 décembre, en marge de la COP16 sur la lutte contre la désertification. Co-présidé par la France et le Kazakhstan, le One Water Summit constitue une plateforme internationale essentielle pour échanger sur les solutions durables et innovantes en matière de gestion des ressources en eau, dans un contexte marqué par l’amplification des défis climatiques.


Retour en France du doctorant français qui était détenu en Tunisie 

Le drapeau tunisien flotte sur le Palais de Justice en Tunisie. /Photo prise le 13 mai 2024/REUTERS/Jihad Abdel Lawi
Le drapeau tunisien flotte sur le Palais de Justice en Tunisie. /Photo prise le 13 mai 2024/REUTERS/Jihad Abdel Lawi
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  • Victor Dupont, âgé de 27 ans, mène des recherches sur la trajectoire socio-professionnelle des "gens qui ont pu être engagés au moment de la Révolution de 2011", premier soulèvement populaire du Printemps arabe qui avait mis fin au régime Ben Ali
  • "Ce n'est pas un sujet politique lié aux dissidents ou opposants, ce n'est pas un sujet sécuritaire, c'est un sujet sociologique classique", avait-il insisté

PARIS: Le doctorant français arrêté le 19 octobre en Tunisie sur ordre de la justice militaire a été libéré mardi et est rentré en France ce vendredi, a indiqué le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Victor Dupont "est sorti de prison le 12 novembre et a regagné la France aujourd'hui" (vendredi), a déclaré Christophe Lemoine. "Nous nous réjouissons qu'il puisse retrouver ses proches", a-t-il ajouté en réponse à une question sur la situation du ressortissant lors du point presse hebdomadaire au Quai d'Orsay.

La détention de ce doctorant avait été annoncée le 31 octobre par le directeur de son laboratoire de recherches à l'Université Aix-Marseille.

Victor Dupont, âgé de 27 ans, mène des recherches sur la trajectoire socio-professionnelle des "gens qui ont pu être engagés au moment de la Révolution de 2011", premier soulèvement populaire du Printemps arabe qui avait mis fin au régime du dictateur tunisien Ben Ali, avait précisé Vincent Geisser à l'AFP.

"Ce n'est pas un sujet politique lié aux dissidents ou opposants, ce n'est pas un sujet sécuritaire, c'est un sujet sociologique classique", avait-il insisté.

Victor Dupont était arrivé en Tunisie une dizaine de jours avant son arrestation pour mener des entretiens.

Le motif de son arrestation n'a pas été officiellement communiqué.

Interrogé vendredi, le porte-parole du Quai d'Orsay n'a pas répondu.

"Le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Enseignement supérieur, notre ambassade et notre consulat à Tunis sont restés mobilisés tout au long de cette affaire", a-t-il en revanche souligné.

La Tunisie est dirigée par le président Kais Saied, accusé par l'opposition et des ONG locales et étrangères de "dérive autoritaire". Celui-ci a été réélu à une majorité écrasante de 90,7%, selon un résultat communiqué le 7 octobre, au lendemain de l'élection.


Match France-Israël: une quarantaine d'interpellations

Selon la première source policière, les incidents en tribune ont fait suite à des "attitudes ressenties comme des provocations". A la fin du match, trois drapeaux palestiniens ont été exhibés en tribune, a précisé cette source. (AFP)
Selon la première source policière, les incidents en tribune ont fait suite à des "attitudes ressenties comme des provocations". A la fin du match, trois drapeaux palestiniens ont été exhibés en tribune, a précisé cette source. (AFP)
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  • Ces interpellations ont débouché sur une vingtaine de gardes à vue mais pour "rien de grave", selon la même source, alors que les deux équipes ont fait match nul (0-0) dans un stade au trois-quart vide
  • Le match à haut risque et tenu sous très haute sécurité avec 4.000 policiers et gendarmes déployés, s'est "très bien déroulé d'un point de vue sécuritaire", a déclaré vendredi le préfet de police de Paris Laurent Nunez sur France 2

PARIS: Une quarantaine de personnes ont été interpellées jeudi, en marge du match France-Israël au Stade de France près de Paris, transformé en bunker pour éviter tout débordement en pleine guerre au Proche-Orient et après les violences à Amsterdam, a-t-on appris de sources policières.

Ces interpellations ont débouché sur une vingtaine de gardes à vue mais pour "rien de grave", selon la même source, alors que les deux équipes ont fait match nul (0-0) dans un stade au trois-quart vide.

Le match à haut risque et tenu sous très haute sécurité avec 4.000 policiers et gendarmes déployés, s'est "très bien déroulé d'un point de vue sécuritaire", a déclaré vendredi le préfet de police de Paris Laurent Nunez sur France 2.

Il a fait état notamment de deux interpellations après un incident en tribune entre supporters des deux équipes. Une source policière a précisé à l'AFP que 40 autres personnes avaient été interpellées au total en marge du match, sans détailler leur nationalité.

Une autre source policière a indiqué que ces arrestations avaient donné lieu à "une vingtaine de gardes à vue", mais pour "rien de grave".

Concernant l'incident en tribune, "il y a une bagarre qui a éclaté, qui a tout de suite été contenue par les stadiers", a expliqué M. Nunez. Une personne a été immédiatement interpellée puis une deuxième à l'issue du match, grâce aux vidéos de surveillance, a poursuivi le préfet de police sans préciser si les deux personnes en garde à vue étaient des supporters de l'équipe française ou israélienne.

Selon la première source policière, les incidents en tribune ont fait suite à des "attitudes ressenties comme des provocations". A la fin du match, trois drapeaux palestiniens ont été exhibés en tribune, a précisé cette source.

Au total, selon cette même source, 24 personnes ont été placées en garde à vue et aucun blessé n'est à déplorer.

Aucun incident n'a été signalé aux abords du stade, ni lors de l'arrivée des supporters, ni à l'issue de la rencontre.

Un peu plus de 16.600 spectateurs ont assisté à la rencontre, la plus faible affluence de l'histoire pour un match de l'équipe de France au Stade de France.