PARIS: Le président-candidat Emmanuel Macron est toujours donné en tête avec 27,5% des intentions de vote au premier tour mais l'écart se resserre avec sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen qui grimpe à 22%, selon un sondage Ifop-Fiducial publié lundi.
En une semaine, le président sortant perd 0,5 point et la candidate RN en gagne un, selon cette étude réalisée pour Paris Match, LCI et Sud Radio. Il n'y a donc que 5,5 points qui séparent les deux candidats donnés favoris pour un duel au second tour, remake de celui de 2017. En deux semaines, Marine Le Pen a donc pris 3,5 points.
C'est la première fois que la candidate d'extrême droite, qui enregistre une forte poussée dans les sondages, est donné à 22% dans cette étude.
Par contre, au second tour, le rapport de force entre les deux candidats n'a pas changé en une semaine, avec Macron à 53% et Le Pen à 47%.
Derrière le duo de tête, le leader insoumis poursuit sa « remontada » en engrangeant 1,5 point en une semaine à 15,5%. Il est depuis quelques jours à son niveau le plus élevé depuis janvier.
Un cran en dessous, la bataille est rude entre l'ancien polémiste d'extrême droite Eric Zemmour et la candidate de droite Valérie Pécresse, tous les deux à égalité à 10%, avec un point de moins en une semaine.
L'écologiste passe lui sous la barre fatidique des 5%, qui détermine le remboursement des frais de campagne, avec 4,5% des intentions de vote (-0,5 point), suivi du communiste Fabien Roussel (3%, -0,5 point).
Trois candidats surnagent à 2% des intentions de vote: la socialiste Anne Hidalgo, en recul de 0,5 point, le souverainiste de droite Nicolas Dupont-Aignan (+0,5) et l'iconoclaste Jean Lassalle (+0,5).
L'extrême gauche ferme la marche, selon Ifop, avec Philippe Poutou (1%, +0,5 point) et Nathalie Arthaud (0,5%, stable).
Un sondage « rolling » est une enquête « en continu réalisée sur le principe d'un cumul glissant de vagues d'enquêtes quotidiennes », rappelle l'institut Ifop. La vague d’enquête du jour est cumulée avec les vagues des deux jours précédents.
Le sondage a été réalisé du 24 au 28 mars auprès d'un échantillon de 1 501 personnes représentatif de la population résidant en France métropolitaine âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur, selon le score visé, varie entre 1,1 et 2,5 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.