Ukraine: vote désormais attendu jeudi à l'ONU sur un projet russe de résolution «humanitaire»

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit au siège des Nations Unies à New York, le 27 février 2022 (Photo, AFP).
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit au siège des Nations Unies à New York, le 27 février 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 16 mars 2022

Ukraine: vote désormais attendu jeudi à l'ONU sur un projet russe de résolution «humanitaire»

  • A l'origine, Moscou avait demandé un vote mercredi avant de changer d'avis et de réclamer jeudi, selon des diplomates
  • Paris et Mexico, pressés par Washington et Londres, selon des diplomates, avaient inscrit dans leur projet la demande d'une «cessation des hostilités»

NATIONS UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU est appelé, à la demande de Moscou, à voter jeudi sur un projet russe de résolution "humanitaire" lié à la guerre de la Russie en Ukraine, un texte qui n'apparaît pas en l'état devoir être adopté.

A l'origine, Moscou avait demandé un vote mercredi avant de changer d'avis et de réclamer jeudi, selon des diplomates.

"La Russie a demandé du temps pour +négocier+", a indiqué à l'AFP un diplomate occidental. L'ambassadeur russe adjoint à l'ONU, Dmitry Polyanskiy, a confirmé prévoir mercredi des "consultations". "Le vote a été repoussé à jeudi suite à des demandes de nos collègues", a-t-il ajouté à l'AFP, sans préciser lesquels. 

Lors d'une déclaration dans la matinée aux médias, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, avait regretté que la France et le Mexique aient renoncé à soumettre au vote leur propre projet de résolution sur l'aide humanitaire après 15 jours de discussions, et préféré demander un vote à l'Assemblée générale des Nations unies où la Russie n'a pas de droit de veto.

Au Conseil, "nous allons proposer notre propre projet qui est humanitaire", a dit Vassily Nebenzia. Il a affirmé que Moscou avait fait part à Paris et Mexico de sa disponibilité à approuver un texte focalisé sur l'humanitaire et sans mention "politique".

Paris et Mexico, pressés par Washington et Londres, selon des diplomates, avaient inscrit dans leur projet la demande d'une "cessation des hostilités", une mention jugée "politique" par Moscou qui a menacé d'y mettre son veto.

Au vu du projet proposé par la Russie, il semble peu probable qu'il recueille le minimum requis de 9 voix sur 15, sans utilisation de son droit de veto par l'un des cinq membres permanents du Conseil (outre la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni).

Il "n'y a eu aucune discussion sur le texte russe" avant la formalisation par la Russie de sa demande de vote du Conseil de sécurité sur son projet, a indiqué à l'AFP un diplomate sous couvert d'anonymat.

En Allemagne, l'invasion de l'Ukraine réveille les fantômes de 39-45

La guerre pèse de tout son poids sur Ilse Thiele, assise dans le fauteuil à motifs floraux de son salon berlinois, la télévision constamment branchée sur les nouvelles d'Ukraine.

"Bien sûr, tous les souvenirs reviennent", confie cette retraitée de 85 ans, ex-directrice d'un bureau de poste est-allemand, devant les images de flots de réfugiés épuisés pris en charge par des volontaires à la gare centrale de Berlin.

"J'ai tellement de peine pour tous ces gens, surtout pour les enfants". Mme Thiele se souvient du froid mordant et de la faim qu'elle a ressentis lors de son propre périple depuis la Basse-Silésie, dans l'actuelle Pologne, au cours de l'hiver 1944-45. Avec sa mère, elles avaient fui à pied l'avancée des Soviétiques pour rejoindre la Thuringe, dans le centre de l'Allemagne.

La Seconde Guerre mondiale est encore très présente dans la mémoire des Allemands et dans les discours, influant sur la perception de l'invasion de l'Ukraine et le débat politique en Allemagne sur les réponses à y apporter.

Score historique

Le texte russe, obtenu par l'AFP, exprime la "profonde préoccupation" du Conseil de sécurité "face aux informations faisant état de victimes civiles, y compris d'enfants, en Ukraine et dans les environs".

Il "exige que les civils, y compris le personnel humanitaire et les personnes en situation de vulnérabilité, y compris les femmes et les enfants, soient pleinement protégés". Le projet reprend plusieurs idées et principes développés par la France et le Mexique dans leur propre résolution, mais pas une demande de "cessation des hostilités".

Dans le préambule du texte russe, un paragraphe parle d'un "cessez-le-feu". Mais uniquement pour évacuer des civils. Le projet "appelle à un cessez-le-feu négocié pour permettre l'évacuation rapide, sûre, volontaire et sans entrave de tous les civils", et souligne "la nécessité pour les parties concernées de convenir de pauses humanitaires à cette fin".

La résolution, qui n'évoque pas de responsabilité de la Russie dans le conflit, n'identifie pas "les parties concernées".

Ce texte qui "n'appelle pas à une fin immédiate des hostilités" est "une plaisanterie", a réagi un diplomate occidental sous couvert d'anonymat, tandis que l'ambassadrice britannique à l'ONU, Barbara Woodward, dénonçait sur Twitter un projet ne disant pas que la crise humanitaire a été provoquée par l'invasion russe.

Aucune date n'a encore été arrêtée pour le vote à l'Assemblée générale du texte initié par la France et le Mexique. En dépit de l'urgence soulignée mardi par Paris, et sauf à être accéléré, il est possible qu'il ne soit soumis à un scrutin que la semaine prochaine, selon des diplomates.

Le 2 mars, l'Assemblée avait massivement approuvé un texte condamnant la Russie pour son invasion le 24 février de l'Ukraine. La résolution avait recueilli 141 votes, 5 pays votant contre et 35 s'abstenant. Selon un diplomate s'exprimant sous couvert d'anonymat, il "serait miraculeux" qu'une nouvelle résolution obtienne le même score historique.

Royaume-Uni: plus de 100 000 offres d'accueil de réfugiés ukrainiens

Plus de 100 000 personnes et organisations au Royaume-Uni ont exprimé leur souhait d'accueillir des réfugiés ukrainiens, a indiqué le gouvernement britannique au lendemain du lancement d'un programme d'accueil chez l'habitant aussitôt pris d'assaut.

Les personnes décidant d'accueillir chez elles des réfugiés ukrainiens recevront 350 livres (418 euros) par mois et devront s'engager à héberger ces réfugiés pendant au moins six mois. Les réfugiés bénéficiaires, qui auront besoin d'obtenir un visa, pourront quant à eux vivre et travailler au Royaume-Uni pendant une période allant jusqu'à trois ans, mais aussi bénéficier des prestations sociales.

L'invasion russe en Ukraine a poussé plus de trois millions de personnes sur les routes de l'exil.

 


Droits de douane: des démocrates soupçonnent Trump de possible délit d'initié

Donald Trump a signé son post sur Truth des lettres "DJT", qui représentent à la fois ses initiales et l’abréviation en bourse de son entreprise de médias, Trump Media & Technology Group. L'action de la société a clôturé la journée avec une hausse de 21,67%. (AFP)
Donald Trump a signé son post sur Truth des lettres "DJT", qui représentent à la fois ses initiales et l’abréviation en bourse de son entreprise de médias, Trump Media & Technology Group. L'action de la société a clôturé la journée avec une hausse de 21,67%. (AFP)
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  • Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président américain a écrit mercredi sur TruthSocial, quelques minutes après l'ouverture de Wall Street, "C'EST LE MOMENT D'ACHETER"
  • Quelques heures plus tard, il annonçait une suspension pour 90 jours des droits de douane supplémentaires à l'encontre de dizaines de pays, à l'exception de la Chine, provoquant un rebond boursier historique

WASHINGTON: Donald Trump a-t-il commis un délit d'initié ? Plusieurs élus démocrates ont émis des soupçons, estimant que le président américain avait peut-être, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, illégalement manipulé les marchés.

"Les proches de Donald Trump profitent-ils illégalement de ces énormes fluctuations du marché boursier par le biais de délits d'initiés ?", a interrogé le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff sur son compte X mercredi.  "Le Congrès doit savoir", a-t-il ajouté, appelant à une enquête parlementaire.

"Le président des États-Unis participe littéralement à la plus grande manipulation de marché au monde", ont affirmé de leur côté les élus démocrates de la commission des services financiers de la Chambre des représentants, également sur X.

Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président américain a écrit mercredi sur TruthSocial, quelques minutes après l'ouverture de Wall Street, "C'EST LE MOMENT D'ACHETER".

Quelques heures plus tard, il annonçait une suspension pour 90 jours des droits de douane supplémentaires à l'encontre de dizaines de pays, à l'exception de la Chine, provoquant un rebond boursier historique.

Après plusieurs jours d'effondrement, l'indice Dow Jones a fini mercredi en hausse de 7,87%, sa plus forte progression depuis 2008, et l'indice Nasdaq de 12,16%, du jamais-vu depuis 2001.

Un spécialiste en éthique a lui aussi estimé qu'il y avait matière à enquête.

"Les présidents ne sont pas des conseillers en investissement", a écrit sur X Richard Painter, professeur en droit et ancien avocat chargé de l'éthique à la Maison Blanche sous George W. Bush. "Ce scénario pourrait exposer le président à des accusations de manipulation du marché", a-t-il déclaré sur la chaîne NBC.

La Maison Blanche a assuré que Donald Trump ne voulait que "rassurer".

"Il est de la responsabilité du président des États-Unis de rassurer les marchés et les Américains sur leur sécurité économique face à l'alarmisme permanent des médias", a déclaré au Washington Post Kush Desai, porte-parole de la Maison Blanche.

Donald Trump a signé son post sur Truth des lettres "DJT", qui représentent à la fois ses initiales et l’abréviation en bourse de son entreprise de médias, Trump Media & Technology Group. L'action de la société a clôturé la journée avec une hausse de 21,67%.

 


Trump annonce des discussions «directes» avec l'Iran sur le nucléaire

Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions "directes" avec l'Iran sur son programme nucléaire, en recevant lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, reparti sans les concessions commerciales qu'il espérait obtenir. (AFP)
Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions "directes" avec l'Iran sur son programme nucléaire, en recevant lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, reparti sans les concessions commerciales qu'il espérait obtenir. (AFP)
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  • "Nous avons des discussions directes avec l'Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion", a déclaré à la presse le président américain
  • Il a ensuite assuré que cette rencontre se tiendrait samedi "à très haut niveau" et même "quasiment au plus haut niveau"

WASHINGTON: Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions "directes" avec l'Iran sur son programme nucléaire, en recevant lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, reparti sans les concessions commerciales qu'il espérait obtenir.

"Nous avons des discussions directes avec l'Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion", a déclaré à la presse le président américain.

Il a ensuite assuré que cette rencontre se tiendrait samedi "à très haut niveau" et même "quasiment au plus haut niveau".

Il s'agit d'une annonce spectaculaire de la part du président américain, notoirement peu friand de tractations diplomatiques complexes impliquant plus de deux parties, alors que l'Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec Washington.

Téhéran a confirmé sa position après cette annonce.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doit avoir samedi à Oman des "entretiens indirects" avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé mardi l'agence iranienne Tasnim.

"Il s'agit autant d'une opportunité que d'un test. La balle est dans le camp de l'Amérique", avait écrit plus tôt M. Araghchi sur le résau social X, en annonçant la tenue de discussions "de haut niveau indirectes".

Proches alliés durant la monarchie Pahlavi, les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980 et la prise d'otages de diplomates américains dans leur ambassade à Téhéran, dans la foulée de la Révolution islamique.

Mais ils échangent indirectement par le biais de l'ambassade de Suisse à Téhéran. Le sultanat d'Oman a plusieurs fois joué un rôle de médiateur, et le Qatar dans une moindre mesure.

"Grand danger" 

"Nous traitons directement avec eux. Et peut-être que nous aurons un accord", a dit lundi le président américain, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis d'un accord international avec l'Iran lors de son premier mandat, en 2018.

Cet accord, conclu en 2015, prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d'un encadrement des activités nucléaires iraniennes.

Donald Trump a dit lundi que si un nouvel accord était trouvé, il serait "différent et peut-être beaucoup plus robuste". Mais il a ajouté que l'Iran serait "en grand danger" si les discussions n'aboutissaient pas.

En attendant, l'Iran doit mener mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.

Benjamin Netanyahu, tenant d'une ligne dure face à Téhéran, a appelé à ce que l'Iran ne produise "jamais" d'arme nucléaire. Il a plaidé pour que les tractations diplomatiques débouchent sur un démantèlement "complet", évoquant l'exemple de la Libye.

Concernant les droits de douane, autre enjeu de sa visite, le Premier ministre israélien a promis d'"éliminer le déficit commercial des Etats-Unis" vis-à-vis d'Israël.

Il est le premier dirigeant étranger reçu par le président américain depuis l'annonce la semaine dernière des nouveaux droits de douane, qui ont provoqué un coup de tabac sur les places financières mondiales.

"Un autre cessez-le-feu" 

Le dirigeant israélien est reparti sans promesse d'exemption ou de réduction des droits de douane de 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.

Un journaliste a demandé à Donald Trump s'il comptait revenir sur cette taxe, et il a répondu: "Peut-être pas. N'oubliez pas que nous aidons beaucoup Israël".

Israël avait tenté en vain d'échapper aux nouvelles taxes en levant mardi la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.

Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré que Israël oeuvrait à un nouvel "accord" sur la libération des otages retenus par le Hamas à Gaza.

"Nous faisons tout notre possible pour faire sortir les otages. Nous envisageons un autre cessez-le-feu, nous verrons bien ce qui se passera", a renchéri Donald Trump.

Après deux mois d'une trêve fragile, l'armée israélienne a repris le 18 mars son offensive militaire dans la bande de Gaza, d'où le mouvement palestinien avait lancé une attaque sans précédent le 7 octobre 2023 en Israël.

La récente trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit sont décédés, en échange de la libération de quelque 1.800 Palestiniens détenus par Israël.

Sur les 251 otages enlevés lors de l'attaque du Hamas, 58 sont toujours retenus dans le territoire palestinien, dont 34 sont morts selon l'armée israélienne.


L'Iran refuse de négocier directement avec les États-Unis

Un Iranien marche sous une bannière du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une journée pluvieuse à Téhéran, le 5 avril 2025. (Photo ATTA KENARE / AFP)
Un Iranien marche sous une bannière du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une journée pluvieuse à Téhéran, le 5 avril 2025. (Photo ATTA KENARE / AFP)
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  • Le mois dernier, Donald Trump a adressé une lettre aux dirigeants iraniens dans laquelle il propose d'engager des négociations sur leur programme nucléaire
  • « Des négociations directes avec une partie qui menace constamment de recourir à la force (...) et dont les différents responsables expriment des positions contradictoires n'auraient pas de sens », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.

TEHERAN : L'Iran a rejeté dimanche tout dialogue direct avec les États-Unis, estimant que cela « n'aurait aucun sens », alors que le président américain Donald Trump suggère des pourparlers directs et menace de bombarder le pays en cas d'échec de la diplomatie.

Les pays occidentaux, les États-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire depuis des décennies. Téhéran rejette ces allégations et affirme que ses activités nucléaires n'ont qu'une finalité civile, notamment en matière d'énergie.

Le mois dernier, Donald Trump a adressé une lettre aux dirigeants iraniens dans laquelle il propose d'engager des négociations sur leur programme nucléaire. Mais le président américain a également menacé de bombarder l'Iran en cas d'échec de la diplomatie et a pris des sanctions supplémentaires à l'encontre du secteur pétrolier iranien. 

« Des négociations directes avec une partie qui menace constamment de recourir à la force (...) et dont les différents responsables expriment des positions contradictoires n'auraient pas de sens », a déclaré samedi soir le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, selon des propos rapportés dimanche par son ministère.

« Mais nous restons attachés à la diplomatie et sommes prêts à essayer la voie de négociations indirectes », a ajouté M. Araghchi. 

Jeudi, le président américain a affirmé qu'il préférait mener des « négociations directes » avec l'Iran.

« À quoi bon menacer si l'on veut négocier ? », s'est interrogé samedi le président iranien, Massoud Pezeshkian, élu l'an dernier avec la promesse de reprendre le dialogue avec l'Occident afin d'obtenir un allègement des sanctions pour relancer l'économie.

En 2015, l'Iran a conclu un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Russie, États-Unis, France et Royaume-Uni) et l'Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires.

Le texte prévoyait un allègement des sanctions en échange d'une limitation des activités nucléaires iraniennes. 

En 2018, Donald Trump a retiré son pays de l'accord avec fracas durant son premier mandat et rétabli les sanctions. En guise de représailles, l'Iran s'est désengagé du texte et a accéléré son programme nucléaire.

L'Iran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire, mais « n'aura d'autre choix que de le faire » en cas d'attaque contre le pays, a mis en garde lundi Ali Larijani, un proche conseiller du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.